Bonjour à toutes et à tous,
Fin octobre dernier, je publiais mon nouveau guide Ecrire un roman, De l’idée au point final, sur mon blog. Il paraissait au format papier et au format PDF car c’était une option que j’avais envie de vous proposer, à quelques mois des fêtes. Ce n’était pas la première fois que je publiais un texte (j’ai publié avant cela un roman, Pouvoirs, et un autre guide, Les 12 peurs de l’écrivain·e) mais c’était la première fois que je me lançais sans filet. Sans Amazon.
J’ai autoédité mon livre sans Amazon : pourquoi, comment, bilan. Je vous dis tout dans cet article !
Pourquoi m’être lancée sans Amazon
#1 Mes précédentes expériences avec Amazon
Avant de commencer, je tenais à être claire : mes précédentes expériences de publication avec Amazon ont été plutôt positives. J’ai vendu des livres – aux formats papier et numérique – et j’ai toujours été payée dans les temps impartis, sans seuil et sans délai.
Ce premier point me semblait essentiel car ce n’est pas le cas des expériences eues avec Kobo, qui ne m’a jamais payée, par exemple, alors même que la plateforme de publication était une vraie plaie à gérer (vous remarquerez d’ailleurs que seul Pouvoirs est sur Kobo, pour mon guide Les douze peurs, paru ensuite, je n’ai pas retenté l’expérience).
Bref, si j’ai souhaité m’écarter d’Amazon, ce n’est pas pour un problème lié à la plateforme (enfin, si un peu, on en reparle juste après) mais surtout parce que je voulais voir ce qu’on pouvait faire sans.
#2 Un choix motivé par plusieurs éléments
Alors, me direz-vous certainement, pourquoi me suis éloignée d’Amazon cette fois ? Et bien, pour plusieurs raisons :
#1 Économique
Je ne vais pas m’en cacher, la première raison est de nature économique. Bien sûr, Amazon donne accès à un large panel de lecteurs et de lectrices, prêt·e·s à acheter votre livre… mais ce service, il le facture. Et pas qu’un peu. 30% de commission sur les livres compris entre 2,99 et 7,99€, 70% pour les livres en dehors de ces prix… Bref. C’est cher et ce, d’autant plus quand on a déjà un site capable de vendre… ce qui est mon cas.
#2 Écologique
Soyons honnête, Amazon, c’est pas le pied en ce qui concerne l’écologie. En soi, le service de liseuse et le service d’impression à la demande (proposé par CreateSpace) lié à la plateforme n’est pas polluant. Mais on ne peut pas nier que l’entreprise est une immense industrie polluante qui produit carton sur carton et encourage un commerce massif et international.
#3 Éthique
Entre la concurrence proposée aux libraires et les conditions de vie que semblent avoir le personnel employé par Amazon, on ne peut pas dire que l’enseigne soit connue pour sa grande et belle éthique. Sans parler du traitement des données personnelles des acheteurs : quand vous demandez à votre lectorat d’acheter votre livre sur Amazon, vous l’invitez à donner ses coordonnées à Amazon… et vous même n’y avez pas accès.
#4 Indépendance
Comme dit juste avant, impossible de fidéliser son audience en vendant sur Amazon. On ne connait pas ses acheteur·se·s. Plus encore, changer un prix ou un fichier requiert une validation et un délai importants. Des conditions qui, personnellement, me saoûlent un peu. Je n’aime pas ne pas être chez moi. Dans la même idée, Amazon peut décider de vous blacklister ou de vous virer de sa distribution du jour au lendemain – en théorie, il n’a aucun intérêt à le faire mais bon… on n’est jamais à l’abri d’une fausse manip.
#5 Accessibilité
Avec son service de livraison très peu cher, j’avoue qu’Amazon me fait de l’œil. J’aimerais pouvoir proposer des frais de livraison à 1€ voir gratuits à mon lectorat mais je l’avoue, c’est impossible (sauf à gonfler mes prix d’achat).
Ceci dit, cela ne va pas sans limite : pour son format dématérialisé, Amazon ne propose que la version Mobi. Si vous avez toute autre liseuse qu’une Kindle, vous ne pourrez pas ouvrir le fichier. Dommage. Avec le format PDF, je touche tous les publics.
1 partout, balle au centre.
#6 Test
Enfin je l’avoue, sixième et dernier motivateur à ce test, l’envie de tester, justement. Je voulais voir si c’était possible et si c’était gérable, aussi. Je reste une blogueuse geek dédiée à la communication des auteurs et des autrices : il me semblait important de tester pour vous et de pouvoir vous faire mes retours !
Bref, au 21 octobre, je me suis lancée. Voilà comment je me suis débrouillée pour me passer d’Amazon.
Comment j’ai fait mon coup
Se passer d’Amazon ne se fait pas en un jour. Mais je dirais même plus, vendre ses livres ne se fait pas en un jour. Si vous avez déjà essayé de promouvoir l’un de vos livres, vous le savez : ce n’est pas parce que vous mettez votre livre en ligne sur Amazon que vous enregistrez directement des milliers de ventes ! (Malheureusement)
Un site ecommerce
Si vous envisagez de boycotter Amazon, il va déjà vous falloir un site e-commerce qui va vous permettre de vendre vos livres – et ainsi remplacer le rôle majeur qu’a Amazon : j’ai nommé « plateforme de vente ».
Pour ma part, j’ai juste décidé de faire évoluer mon blog : il a gagné en maturité et s’est doté d’une page Shop sur laquelle je vends des produits. Si vous avez déjà un blog sur WordPress, je ne peux que vous recommander d’envisager cette solution !
Il suffit que votre site e-commerce soit relié à un compte en banque (grâce à une passerelle bancaire telle que Paypal et/ou Stripe) et l’argent des ventes arrive directement sur votre compte !
Une communauté
Je vous le disais en intro de cette partie, mettre en vente son livre, même sur Amazon, n’est en aucun cas une garantie de le vendre largement. Ce qu’il vous faut, c’est créer une communauté, un lectorat, un ensemble de personnes qui apprécient votre écriture et vos thématiques et qui achètent vos livres.
Cette communauté peut se onstruire, au choix, lors d’événements littéraires réels (il vous faudra alors constituer une newsletter pour garder contact), sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, Youtube et Twitter en tête) ou encore sur un blog. Toujours est-il qu’elle vous sera essentielle et constituera la base de votre lectorat, son noyau dur.
Que vous vendiez sur Amazon ou via votre propre site, elle est essentielle !
? La thématique de la communication vous intéresse ? Mon futur ebook abordera cette question ! Sortie prévue en mars 2021.
Un livre au format PDF (et/ou mobi et/ou epub)
La plateforme de vente Amazon vous permet, en quelques clics (du moins c’est sa promesse), de transformer votre roman .doc en .mobi, le format des liseuses. Pour avoir tenté la chose à deux reprises, c’est quand même loin d’être aussi aisé 😉
Si vous souhaitez boycotter Amazon, vous avez le choix. Vous pouvez :
- mettre à disposition un format PDF à disposition de vos acheteur·se·s (il est lisible sur ordinateur, tablette, téléphone et liseuse, mais moins adapté aux liseuses tout de même puisqu’il ne sera pas possible d’adapter la police, de surligner des extraits et ainsi de suite)
- opter pour développer trois formats : PDF, EPUB et MOBI et laisser le choix à votre utilisateur·trice (avec le risque qu’il/elle se trompe, galère et vous contacte)
Pour ma part, j’ai fait le choix du PDF. Il est moins protégé que les formats EPUB et MOBI (on peut se le prêter et se l’envoyer) et un poil moins malléable que ces formats pour les personnes ayant des liseuses mais le gain de temps à la mise en ligne m’a semblé tellement évident que je n’ai pas souhaité multiplier les supports. J’ai décidé de croire que les personnes qui me suivent et apprécient mon travail sont prêtes à débourser 2,99€ pour lire mon texte.
Un imprimeur (dans mon cas à la demande)
Dernier « outil » et non des moindres pour contourner Amazon : l’imprimerie.
Si vous souhaitez proposer votre livre au format papier tout en contournant Amazon, il y a deux façons de procéder :
- acheter des exemplaires à une imprimerie qui vous les livre pour envoi : le risque est d’avoir du stock en trop (= argent dormant + stock encombrant + surconsommation) tandis que le gain est un coût plus intéressant (imprimer plusieurs livres coûte moins cher que les imprimer à la pièce).
A noter aussi : en prenant cette option, vous vous chargez de l’envoi (c’est un temps conséquent à prendre en compte mais c’est aussi un moyen de mettre en place une jolie expérience de réception) ;
- passer par un imprimeur à la demande (je vous ai récemment présenté le mien) qui imprime au compte-goutte et se charge de l’expédition. Il n’y a pas réellement de risque à partir du moment où vous avez anticipé le coût de l’imprimerie et l’avez répercuté sur le coût de votre livre. Le coût à l’unité d’un livre est bien plus cher que par la méthode précédente, mais vous vous épargnez le risque du surstock (qui peut coûter cher à terme) et l’étape d’envoi (c’est l’imprimeur qui envoie directement votre livre après impression).
Quand j’ai fait imprimer Les douze peurs de l’écrivain·e, j’avais eu l’opportunité de recevoir en cadeau une dizaine de livres ce qui m’avait forcée à gérer les envois (emballage, écriture de l’adresse et mise à la Poste). Si j’aime cette étape car elle me permet de mettre un petit mot sympa dans mes commandes, j’ai aussi réalisé qu’elle était très chronophage et peu gérable, pour moi, à l’heure actuelle (je rappelle que je ni écrivaine ni blogueuse à temps plein).
C’est pourquoi, cette fois, j’ai décidé de passer par une imprimerie à la demande qui envoie directement les livres imprimés à l’adresse que je lui confie. Je regrette simplement qu’aucun petit message ne puisse être glissé dans le livre pour une meilleure expérience d’unboxing – il s’agit d’une amélioration que je suis en train de discuter directement avec l’imprimerie. Pour améliorer cette expérience, j’ai retravaillé mes mails d’expédition qui avertissent que le livre est en cours d’acheminement.
Un statut de micro-entreprise
En bonus : sachez que si vous vendez des livres, il va vous falloir un statut de micro-entreprise (voire une société). C’est aussi le cas si vous vendez sur Amazon (afin de déclarer les revenus que vous gagnez) mais nombreuses et nombreux sont les autrices et les auteurs qui ne connaissent pas la règle. Si vous avez besoin d’une piqûre de rappel sur tout ça, n’hésitez pas à vous renseigner sur mon article.
Bilan de cette solution alternative
Deux mois après cette décision, j’avais envie de revenir vers vous avec un premier bilan de ce boycott / décision alternative. À l’heure où l’on parle de favoriser les commerçants et les commerçantes proches de chez soi pour ses achats de Noël, il me paraissait important de vous parler de tout ça à différents niveaux : réception, économique, communication et temps !
#1 Réception
Mon choix de ne pas passer par Amazon a été très bien reçu. J’ai eu plusieurs retours de lecteurs et de lectrices me remerciant. J’ai même eu une personne qui m’a dit que cela l’avait convaincu d’acheter. Alors bien entendu, il n’est pas possible de mesurer le nombre de personnes que j’ai « perdues » en choisissant de ne pas passer par Amazon mais je reste plutôt contente des retours.
? Vous trouvez ce choix intéressant (ou non) ? Parlez-moi en en commentaires !
#2 Économique
Il est honnêtement compliqué de comparer la sortie des Douze peurs et celle de mon guide Ecrire un roman en terme de chiffres et de réussite. En effet, j’ai fait beaucoup de choix différents pour l’un et l’autre et ma communauté a grandit entre les deux parutions : il est impossible de dire que Ecrire un roman m’a permis de gagner plus d’argent parce que j’ai choisi de boycotter Amazon.
En vrac :
- J’ai fait le choix de proposer gratuitement pendant deux jours Les douze peurs sur Amazon lors de sa sortie pour augmenter le nombre d’avis et de ventes et permettre un lancement en fanfare. Cela avait bien marché, avec 200 téléchargements le premier jour, mais finalement, ma communauté, plus à même de payer pour ce que je fais, a eu le livre gratuitement et n’est pas revenu l’acheter (normal). Au final, j’ai eu ensuite une centaine de ventes mais rien d’énorme – et impossible de dire ce qui est venu d’Amazon et ce qui venait de ma propre communication.
- J’ai aussi décidé de ne proposer que la version dématérialisée sur Amazon et de vendre le livre papier via mon eshop : un choix trop compliqué à comprendre ! Cela me fait d’ailleurs penser qu’il faut que je retire Les douze peurs de Amazon, je ne l’ai pas encore fait. Bref.
- j’ai finalement assez peu pris le temps de communiquer sur Les douze peurs : étouffée par les différents projets, je regrette de ne pas l’avoir plus poussé.
- Rien à voir mais le titre Les douze peurs n’était peut-être pas le mieux choisi – c’est plus flippant qu’autre chose et est loin du côté déculpabilisant et déstressant que je souhaitais apporter avec ce livre…
Bilan chiffré
Toujours est-il que je ne vais pas me cacher derrière un flou artistique. Je vais vous donner quelques chiffres car un bilan non chiffré à base de « ça à mieux marché » est frustrant à lire ! ?
Au moment où j’écris ces lignes, soit deux mois après la mise en ligne de Ecrire un roman, j’ai vendu :
- 71 exemplaires de Ecrire un roman (dont 54 au format numérique). Avec en moyenne une ventes par jour, il s’agit pour moi d’un bon départ, d’autant plus que ça a déclenché d’autres ventes sur mon site (fiches de travail, nouveaux exemplaires de Les douze peurs…) (ce qui n’est pas le cas sur Amazon).
Pour l’instant, je n’ai fait aucune publicité payante et non payante en dehors de la communication tournée pour ma communauté (article de blog, vidéo, posts sur les réseaux sociaux et newsletter).
#3 Communication
Avant dernier point que je souhaitais soulever, le fait que mon livre ne soit pas sur Amazon mais sur mon propre site internet rend ma communication bien plus efficace et bien plus simple.
D’une part, je suis forcée de la faire. Il existe ce biais un peu spécial qui laisse à penser que, le livre étant sur Amazon, le travail est fait. Qu’il ne faut plus communiquer, que ce n’est plus nécessaire… Comme si Amazon était un outil de communication. C’est une erreur. Amazon est une plateforme de vente qui va avoir à tendance à proposer votre livre à des gens susceptibles de l’acheter parce qu’Amazon a tout à y gagner mais il n’y a pas de miracle non plus : si votre livre ne décolle pas, Amazon ne le propose pas. (Je pense que je n’apprends rien à celles et ceux qui ont déjà essayé Amazon). En mettant mon livre sur mon site, je n’ai pas eu ce biais. J’ai communiqué et communiqué encore, sans penser que Amazon allait faire le boulot pour moi.
D’autre part, le livre étant sur mon site, à chaque fois que j’alimente mon site et la communication autour de lui, j’amène des personnes à découvrir mon site et donc à potentiellement découvrir mon livre. De même, une fois que l’on découvre mon livre on peut être tenté d’aller découvrir les autres produits que je propose – ce qui n’est pas le cas sur Amazon où les commandes sont souvent composées d’un produit.
#4 Temps
J’avais peur que le choix de ne vendre que via mon eshop se répercute sur mon temps – que ce soit très chronophage. Il n’en a rien été.
Mise en ligne facilitée et rapide
D’une part, la mise en ligne a été 100 fois plus simplifiée. Il faut dire ici que je maitrise parfaitement mon site e-commerce (ce n’est pas comme si développer des sites e-commerce faisait partie de mon travail ?). Donc créer la fiche produit et la mettre en ligne a été réglé en moins de 5 minutes (sans compter la création des images et la rédaction des textes).
Avec Amazon, même si je suis plutôt geek, il y a toujours un réapprentissage de la plateforme qui évolue toutes les dix minutes. La mise en ligne dure minimum 30 minutes, avec trois erreurs de chargement et deux coupures, et il faut attendre 48 heures pour que le contenu de la fiche soit validée : spoiler alert, sur mon propre site, je n’ai aucun délai à anticiper.
Gestion des commandes ok
D’autre part, la gestion des commandes s’est avérée très rapide.
Pour les acquéreur·se·s de la version PDF, tout est automatique. Une fois le paiement effectué, le site crée un compte client qui rend accessible le téléchargement. J’ai eu un bug une fois avec un de mes acheteurs : deux mails plus tard, c’était réglé 🙂
Pour les acheteur·se·s de la version papier, la démarche est un poil plus longue mais reste très accessible. Une fois le paiement effectué, mon site me prévient qu’une commande est en cours. Je dois me rendre sur le site de mon imprimeur et passer une commande en indiquant les coordonnées de mon/ma client·e. J’ai un poil galéré la première fois mais depuis, il me faut moins de 5 minutes et trois copier-coller pour gérer l’opération. Ayant bien plus de commandes numériques que papier, je m’en sors largement 🙂
Analyse des commandes efficace
Enfin, la gestion du suivi statistique est grandement plus rapide. Mon site me propose en un clic un rapport sur la durée que je souhaite, par produit et par vente. C’est bien plus simple que Amazon qui demande de se connecter sur la plateforme KDP qui est assez imbuvable et incompréhensible. Chaque virement est effectué à mesure sur mon compte en banque : il me suffira de donner mon rapport Stripe (la passerelle qui fait le lien entre mon site et mon compte bancaire) à mon comptable.
Pour conclure
Pour conclure, vous l’aurez compris, je suis plutôt contente de la tournure qu’a pris ce boycott d’Amazon, au point où j’ai envie de rapatrier l’ensemble de mes livres et contenus sur mon blog – pour éviter cet éparpillement de communication et de revenus.
Je ne dirais pas pour autant que boycotter Amazon est simple et sans répercussion. D’une part, il n’est pas à la portée de tout le monde d’acheter ou de faire, puis de gérer, un site e-commerce. D’autre part, la clientèle brassée par Amazon est énorme et éviter Amazon, c’est s’en couper (en partie tout du moins).
En tout cas, si vous êtes un·e auteur·trice (ou une maison d’édition), je vous propose de faire le test pour l’un de vos titres. Si votre lectorat est majoritairement issu d’Amazon, cela sera certainement négatif pour vous en terme de ventes, mais s’il vient essentiellement de votre communauté, alors, vous pourrez y trouver un avantage. C’est vraiment à essayer, nous sommes toutes et tous différents 🙂
Avez-vous déjà tenté un boycott d’Amazon ? Qu’est-ce que ça a donné pour vous ?
Dites-moi tout !
Marièke
12 comments
Alors, si moi aussi j’ai créé ma boutique et que je suis ravie du résultat, je ne l’ai pas fait en opposition à Amazon mais en complément, pour proposer un service plus personnalisé (notamment au moment des fêtes) avec dédicaces, service « Clique et Rapplique »…
Je reconnais y avoir passé beaucoup de temps (dédicaces, papier cadeau, envoi…) mais comme j’offre les frais de port à partir de 3 livres achetés, au final j’ai fait un beau chiffre d’affaires pendant ce mois de décembre.
Je n’envisage pas de me priver d’Amazon car de mon côté je suis passée de 36 % des ventes en 2019 à 47 en 2020 c’est une partie vraiment importante de mon activité et comme je me fournis chez eux, mes livres me reviennent finalement très peu cher… ?
Mais bravo pour ce souci d’éthique qui t’honore, et pour ce retour d’expérience qui en intéressera beaucoup. ?
Je suis en train de monter ma formation en ligne sur l’auto-édition et je citerai cet article quand j’en serai dans le module concernant la vente de nos livres.
Bonne continuation !
Bonjour Nathalie et merci pour ton retour 🙂
Au delà de tes romans, il me semble que tu publies aussi des livres qui tendent vers le développement personnel – un secteur qui est effectivement très apprécié sur Amazon et je comprends que tu ne veuilles pas te couper de ce nouveau lectorat !
J’avoue que le facteur « temps » a été l’un des plus importants dans ma prise de décision : si j’étais blogueuse / écrivaine à temps plein, je ne pense pas que je ferai pareil, c’est sûr ! 🙂
Très belle continuation à toi aussi !
Bonjour,
Amazon ou pas ?
J’ai commandé votre livre « Ecrire un Roman » et je ne regrette pas cette acquisition.
J’ai retenu quelques-unes des étapes du livre, « la bible », « les fiches de travail », « le synopsis
de travail », « le plan détaillé », et « les corrections ».
J’ai actuellement trois livres dont le vôtre sur ma table d’écriture ; je viens d’attaquer le troisième.
Je suis en train d’écrire un roman et j’en suis au septième chapitre, donc vos conseils et ceux du premier livre, soit me confortent dans mes choix d’écriture, soit m’apportent une aide appréciable, mais aussi, indirectement, des encouragements. J’ai la certitude, qu’après la lecture du troisième livre, j’aurai constitué une vraie « boite à outils » ouvrant le chemin à un deuxième roman.
Merci à vous, Marièke, pour votre livre « Ecrire un Roman », la qualité physique de ce dernier et pour la richesse de votre blog.
Philippe.
Merci beaucoup pour ce retour hyper positif ! J’espère de tout coeur que mon livre saura vous accompagner dans votre écriture !
Excellent article Marieke, qui donne confiance et permet de penser qu’il est possible de se débrouiller presque seul, merci pour la démarche et pour les conseils que tu divulgues
Je continuerai à attendre tes articles avec plaisir.
Je te souhaite joie et bonheur
Merci pour ton retour ! 🙂 Et j’espère qu’il saura t’aider à te lancer !
Les 12 « craintes » serait peut être plus adapté comme titre au lieu de « peurs ». Pour le reste, bravo ! Pour ma part, travaillanr à côté et étant une bille en « réseau social » ( à part facebook mais que je n otimise pas), je me sens complètement à lou’est et incapable de prendre autant de temps pour me faire connaître. Comme je le disais tout à l’heure, te lire est sympathique et tu as de bonnes idées mais c’est déprimant pour moi de voir à quel point il est difficile d’avancer dans ce milieu.
Merci pour ton retour ! Si te faire connaître ne correspond pas à tes attributions / compétences, deux solutions : continuer à écrire dans ton coin, parce que tu aimes ça, tout simplement, ou aller à la rencontre des maisons d’édition classiques dont le travail est justement de faire cette promotion qui t’échappe 🙂
Hello !
Je viens de refuser un contrat d’édition d’une ME à compte d’éditeur parce qu’il est obligatoire de passer par Amazon. J’ai pour ambition de boycotter cette plateforme pour les raisons que tu as citées.
Ton article est donc parfait pour m’aider, c’est d’ailleurs le seul qui va dans ce sens, je te remercie donc énormément.
Le statut de microentreprise cela me gène par contre, car il me semble qu’il y a des taxes à payer quel que soit le chiffre d’affaires…et je ne pense pas vraiment pouvoir vendre beaucoup de livres haha
Merci pour cet article complet, je le garderai en référence.
Jérémy.
Hello ! Merci pour ton retour !
Pour ce qui est du statut, je te conseille d’aller regarder du côté du statut d’Artiste Auteur qui est moins chargé que le statut de la micro entreprise et te conviendra parfaitement pour vendre des livres. Après, quel que soit ton statut, il te faudra payer des charges quand tu vendras : c’est la loi française 🙂
Hello Marièke !
Merci pour ta réponse (et désolé pour le délai de la mienne, j’ai eu aucune notif haha)
Payer des charges quand on vend, c’est pas dérangeant…payer des charges quand on vend pas, c’est le gros problème. Les 400 euros de fin d’année à payer en tant qu’auto entrepreneur ou micro c’est terrible si ton chiffre d’affaires est bas, je trouve que ça pénalise les auteurs ou prestataires qui n’en font pas spécialement leur revenu principal.
Mais merci pour le statut artiste auteur ! Je ne connaissais pas, je vais aller voir ça attentivement ^^ J’en profite pour te dire que ton site est vraiment utile, et vu ton expérience et tes conseils, ça donne envie de lire tes histoires aussi !
Hello ! Merci pour ton message !
La CFE est conditionnée aux revenus : tu ne paieras pas 400€ si tu n’as pas beaucoup de revenus 🙂
Par ailleurs, si tes revenus sont limités (inférieurs à 1500-2000€), tu peux ne pas créer de statut et déclarer directement tes revenus aux impôts. Ce sera moins coûteux !