Créer du mystère dans un roman et créer un suspense insoutenable

by Marièke

Bonjour à toutes et à tous !

Aujourd’hui, comme de temps en temps le lundi, je donne la main à Martin du blog Narration et caféine. Vous trouverez sur ce blog des techniques et outils d’écriture. Nos deux sites ayant quelques points communs, je me suis dit que vous pourriez être intéressé·e 1) par le découvrir et 2) par lire l’article que vous propose aujourd’hui Martin : Créer du mystère dans un roman.

Bonne lecture !

*****

Bonjour et bonne année à tous ! Avant toute chose, Marièke m’ayant fait l’honneur de me recevoir sur son blog, un peu de présentation s’impose. Je m’appelle Martin et je suis le créateur du blog narrationetcafeine.fr où j’écris des articles sur la construction des histoires, le style et toutes ces petites choses qui permettent d’ensorceler le lecteur.

Et ça tombe bien, parce qu’aujourd’hui je veux vous présenter un outil spectaculaire pour créer des histoires captivantes : le mystère.

Si vous êtes bien installés, je vous propose de vous interroger sur ce que représente le mystère pour vous. Est-ce que vous visualisez un polar ? Un thriller ? Une histoire d’horreur peut-être ?

Le mystère est une sorte de créature composite que l’on croit parfois affiliée uniquement au polar ou au thriller. En réalité, la plupart des histoires utilisent le mystère pour créer du suspense et captiver leurs audiences. C’est d’ailleurs ce que je vais vous expliquer dans cet article.

Comment créer du mystère va rendre vos lecteurs accros

Je ne vous le cache pas. Le mystère, c’est la cocaïne de l’écrivain. Il peut rendre accros vos lecteurs mais mal dosé il entraînera colère et frustration chez ces derniers.

Le mystère est l’élément central sur lequel se fonde les intrigues policières mais pas seulement. On retrouve ce procédé dans tous les genres de la littérature, ce qui amène à se poser une question.

Concrètement, c’est quoi le mystère ?

Il s’agit d’une technique narrative dans laquelle l’auteur cache une information à son lecteur et lui fait savoir.

En somme, cela revient à dire au lecteur « il existe des secrets dans mon livre, il va falloir lire la suite pour les percer à jour ».

Par exemple, dans le tome 6 de Harry Potter de J.K. Rowling, le héros obtient un mystérieux livre de potions signé « le Prince de Sang-Mêlé ». Ce livre constitue une invitation tacite pour le lecteur à découvrir l’identité du Prince.

Créer du mystère constitue une promesse au lecteur. Celle que vous lui réservez une information détonante dans la suite de votre livre. L’avantage, c’est que cela crée du suspense. L’inconvénient, c’est que si cette information est décevante ou que vous ne révélez pas celle-ci vous risquez de mettre en colère votre lecteur.

Maintenant que vous connaissez l’intérêt et les risques d’introduire du mystère dans un roman, je vous propose de découvrir 3 procédés utiles pour créer du mystère dans votre histoire.

Méthode #1 Devenez un jardinier accompli !

L’art de créer du mystère, c’est l’art de semer des graines dans un récit.

En gros, à un moment dans votre récit, vous allez mettre un élément intriguant. Élément que vous allez développer au fur et à mesure de votre histoire sur un ou plusieurs chapitres (voire sur toute l’histoire).

L’idée est de rajouter des couches successives d’informations pour arriver à une révélation finale.

L’exemple d’Alien de Ridley Scott

Par exemple, dans le premier film Alien de Ridley Scott, plusieurs mini-mystères vont soutenir le début du film.

  1. Un équipage reçoit un appel de détresse non-identifié
  2. l’équipage retrouve un vaisseau inconnu échoué sur une planète stérile
  3. A l’intérieur, il découvre une méga-structure vide avec les ossements d’un extraterrestre ainsi que de mystérieuses formes ovales
  4. Une créature sort de ces « oeufs » et agrippe le visage d’un des membres de l’équipage
  5. Impossible de retirer la créature, on ramène la victime à l’infirmerie. Bizarrement, la créature meurt d’elle-même au bout de quelques heures et libère sa victime
  6. Soulagé, l’équipage décide de fêter le retour en bonne santé de leur camarade… arrive alors la révélation sous la forme d’un monstre sortant du ventre de ce dernier.

Avec cette succession d’événements, Ridley Scott crée du suspense autour de son monstre : l’Alien. Si l’on décompose la façon dont il crée le mystère, cela donne l’équation suivante :

  1. Il met en place une situation intrigante qui pose des questions de plus en plus mystérieuses : Qui émet un appel de détresse ? C’est quoi ce vaisseau inconnu ? Pourquoi est-il vide ? Pourquoi y a-t-il des ossements ? Que sont ces mystérieux œufs ?
  2. Il répond à ces questions en laissant des zones d’ombres : une créature sort de l’oeuf. A-t-elle décimé le précédent vaisseau ? On se doute que oui mais on a pas de certitude. Tout comme, on ne comprend pas pourquoi elle meurt toute seule…
  3. Enfin, Ridley Scott fait sa révélation : l’Alien apparaît ! Il sera l’antagoniste du film.

Le film Alien illustre bien comment une histoire a priori banale (un monstre qui tue des gens) peut devenir haletante grâce au pouvoir du mystère.

Cette grammaire du mystère (mise en place, zones d’ombres et révélation) existe dans la structure du récit mais aussi dans la structure de la phrase. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Méthode #2 L’art de créer du suspense avec ses phrases

La technique de la fin de phrase

Je ne sais pas vous mais il y a un truc qui me fait littéralement sauter à la page suivante, c’est quand un chapitre se finit sur une révélation. On appelle cette technique un cliffhanger. Elle permet de donner une raison au lecteur de continuer sa lecture.

Au niveau de la phrase, un procédé similaire existe. Il consiste à placer une information en fin de phrase ou à la fin d’un ou plusieurs paragraphes pour créer du suspense.

L’exemple de Rupture de Contrat d’Harlan Coben

Prenons l’exemple de Rupture de Contrat d’Harlan Coben dans lequel le héros discute avec son client à propos d’une ex-copine décédée.

– Il y a autre chose, dit Christian. L’écriture sur l’enveloppe.

– Oui ?

– Je ne pourrais pas le jurer, mais ça ressemble drôlement à celle de Kathy.

En trois phrases, Harlan Coben arrive à créer un mystère simplement en agençant ses paragraphes. Avec « Il y a autre chose », il suscite une attente (mise en place). Au lieu de répondre tout de suite, il répond partiellement au mystère avec la phrase « L’écriture sur l’enveloppe » (zones d’ombre) obligeant le héros à relancer pour créer une mini-révélation (la lettre est peut-être envoyée par Kathy une personne normalement décédée).

Cette révélation constitue un sous-mystère durant plusieurs chapitres (celui sur la survie de Kathy) et sert à la mise en place d’un mystère plus vaste qui court tout au long du livre (celui de l’identité du tueur).

A l’inverse de la figure de style consistant à placer une information en fin de phrase pour mettre en relief une information et créer du suspense, il existe un stratagème pour cacher des indices dans la phrase que nous allons voir dans la prochaine sous-partie.

La technique pour cacher une information dans une phrase

Quand on veut créer du mystère, on cherche surtout à diffuser les informations au compte-gouttes. On est alors confronté à un problème : le mystère, pour rester crédible, doit s’appuyer sur des éléments mis en place par le récit. Le problème, c’est que ces éléments peuvent mettre la puce à l’oreille du lecteur et ruiner vos révélations. Quelle solution a-t-on alors pour cacher des indices dans une phrase sans éveiller l’attention du lecteur ?

Il existe une solution très efficace, celle qui consiste à cacher une information en plein milieu d’une phrase ou d’un paragraphe, en l’entourant d’éléments en apparence plus importants.

L’exemple de Harry Potter et L’Ordre du Phénix de JK Rowling

Par exemple, dans Harry Potter et L’Ordre du Phénix, JK.Rowling place anodinement un objet très important au sein d’un long paragraphe. Voici un extrait du paragraphe en question:

Il y avait également une boîte à musique d’où s’élevait une mélodie aigrelette et un peu sinistre lorsqu’on la remontait. En l’entendant, ils se sentirent étrangement faibles et somnolents jusqu’à ce que Ginny ait le bon sens de refermer le couvercle. Ils trouvèrent aussi un lourd médaillon que personne ne parvint à ouvrir, un bon non nombres de sceaux anciens et enfin dans une boîte poussiéreuse, une médaille de l’Ordre de Merlin (…)

Devinez quel objet est important dans tout ce bric à broc ? Le médaillon. Or, instinctivement, notre attention se porte sur la boîte de musique, qui fait l’objet de deux phrases de développement et semble avoir un pouvoir extraordinaire. Nul ne pourrait se douter qu’un simple médaillon constitue la clé du mystère des Horcruxes (objets indispensables à la quête du héros) et pourtant c’est bien le cas.

Cet exemple vous montre qu’en structurant bien vos phrases vous pouvez obtenir des résultats étonnants. Vous pourrez soit cacher des éléments d’un mystère que vous exploiterez plus tard, soit créer des mini-mystères qui serviront de fil conducteur à votre texte.

Au-delà de la structure des phrases et du mystère, il existe tout un tas de techniques pour créer une ambiance mystérieuse. Je vous propose dans la dernière partie de vous faire un petit tour d’horizon de ces procédés.

Méthode #3 Panorama des techniques narratives liées au mystère

Si on était plutôt dans la structure dans les autres parties, nous aborderons ici des techniques s’apparentant à des tropes. C’est à dire des procédés narratifs récurrents dans la littérature. Ces derniers sont intéressants, parce qu’ils vont vous permettre facilement de créer une ambiance mystérieuse avec pour seul risque de manquer d’originalité si vous ne les travaillez pas assez.

Une liste de techniques pour une atmosphère mystérieuse

Sans faire dans l’exhaustivité, voici une liste de ces techniques :

    • Définir un endroit où il ne faut surtout pas aller / un objet qu’il ne faut toucher et en cacher les raisons. (ex : un grimoire dans le film La Prophétie de L’Horloge d’Eli Roth).
    • Introduire un nouveau personnage dont on ne sait rien ou au passé trouble. (Wickham dans Orgueil et Préjugés de Jane Austen, Daryl Van Home dans le film Les Sorcières d’Eastwick de George Miller)
    • Semer une liste de symboles cryptiques. (le dessin dans la maison et le paquet de Corn Flakes dans le film Under the Silver Lake de David Robert Mitchell)
    • Faire faire des actions ambigües / bizarres à un personnage. (ex : montrer un homme revenir avec une pelle le soir où un meurtre a été commis ou dans les films d’horreurs, une ville entière qui ne veut pas parler)
    • Dire des choses bizarres ou ambigües. (ex : dans le film Memento de Christopher Nolan, Teddy dit à Léonard « tu ne sais pas qui tu es », une phrase cryptique qui aura des répercussions)
    • Cacher l’identité d’une personne. (ex : Darth Sidious dans Star Wars qui se cache sous une capuche)
    • Et bien sûr, le fameux meurtre / disparition à résoudre dans les policiers.

Une dernière méthode : étudiez les livres que vous aimez !

Je m’arrête ici dans ce panorama mais sachez qu’il existe un nombre énorme de ces procédés. Pour les découvrir, je vous conseille d’étudier les œuvres qui vous ont marquées et de voir comment les auteurs ont mis en place le mystère, ses zones d’ombres, pour arriver sur une révélation (avec éventuellement au milieu quelques fausses pistes).

D’ailleurs, si vous connaissez des tropes qui ne sont pas dans cet article, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires. Cela enrichira le contenu et aidera toute la communauté.

J’espère que cet article vous a plu. Encore un grand merci à Marièke pour m’accepter sur son blog. Vous ne le savez sûrement pas mais ça fait un moment que je lis ses articles, ça me fait donc chaud au cœur de pouvoir contribuer à son blog.

D’ailleurs, et si vous alliez jeter un œil à l’un de ses articles ? Pour ma part, il est temps de prendre congé. Mes meilleurs vœux d’écriture pour cette année 2019.

*****

Merci Martin pour ton passage par ici ! J’ai découvert un panel de techniques pour instaurer du mystère dans un roman. J’espère que vous avez vous aussi trouvé cet article intéressant ! Comme le propose Martin, n’hésitez pas à indiquer si vous avez d’autres méthodes et procédés pour ajouter du mystère à vos textes !

A vendredi,

Marièke

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19 comments

Manou Twins 14 janvier 2019 - 9 h 29 min

J’écris un récit qui mêle à la fois une romance et une enquête. Donc cet article tombe au bon moment. Merci Marièke et Martin pour toutes ces bonnes idées qui me permettent de donner de la profondeur à la trame de mon histoire!

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narrationetcafeine 14 janvier 2019 - 11 h 09 min

Je t’en prie. Je suis content que cet article tombe au bon moment pour toi. Bon courage avec ta romance enquête!

ps: ça vaut peut être le coup d’étudier les films PS: I love you et Under the Silver Lake pour voir comment ils sont construits, ils sont un peu dans ce genre romance/enquête. Dans un style plus sombre, tu as aussi Basic Instinct et La Féline qui sont des chefs d’oeuvres (attention, par contre ce sont des oeuvres plus olé olé ;))

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Mayo 14 janvier 2019 - 12 h 00 min

Pile ce quil me faut !
J’écris un récit qui n’est pas un policier mais avec une enquête quand même, ça va bien m’aider à glisser quelques zones mystérieuses 😉
Merci beaucoup pour cet article !

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narrationetcafeine 27 janvier 2019 - 21 h 02 min

Je t’en prie 🙂

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Shana 14 janvier 2019 - 14 h 36 min

Je suis en processus de réécriture de mon manuscrit du genre thriller. Mon problème présentement c’est que l’intrigue est un peu trop évidente. Cet article tombe à point, je vais tâcher de m’inspirer de ces conseils qui ne pourront qu’agrémenter ma réécriture. Merci Marièke pour cette belle découverte ce matin. Je vais certainement aller faire un tour lire d’autres articles de Martin!

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narrationetcafeine 14 janvier 2019 - 17 h 48 min

Merci Shana! Content que ça t’aide, tu es la bienvenue 🙂

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Kea Ring 14 janvier 2019 - 18 h 15 min

Vraiment top cet article ! Ce qui est rassurant c’est de se dire que le mystère peut être introduit dans tous les genres et il n’est pas cantonné qu’au thriller/policier. Moi qui avait peur d’écrire une romance un peu fade, ces tropes m’aideront à donner un peu plus de mystère et rendre la romance plus intéressante.

Un procédé qui peut être différent et qui se trouve d’ailleurs dans memento c’est le flashforward, le fait de commencer le récit par un événement tragique et qui survient plus tard que le temps du récit. J’ai récemment lu chanson douce de Leila Slimani et le roman commence sur la mort des deux enfants pour raconter ensuite comment on arrive à cette fin tragique. Commère comme je suis, je ne lâche pas le roman avant d’avoir le fin mot de l’histoire et je trouve que ce procédé pour maintien le suspens et l’attention du lecteur.

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narrationetcafeine 27 janvier 2019 - 21 h 05 min

Merci, content que l’article te plaise :). Pour Memento (un très bon film au passage), si la structure du film t’intéresse je te conseille de jeter un coup d’oeil aux structures à rebours 🙂

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Jessya99 15 janvier 2019 - 16 h 32 min

Merci pour cet article fort intéressant! A nous d’essayer de le mettre en pratique maintenant 😉

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narrationetcafeine 27 janvier 2019 - 21 h 06 min

Merci, et je te souhaite beaucoup de réussite 🙂

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Mélianor 15 janvier 2019 - 22 h 28 min

De très bons conseils en tout cas!

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narrationetcafeine 27 janvier 2019 - 21 h 07 min

merci 🙂

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Hiéra 17 janvier 2019 - 9 h 57 min

Je n’avais jamais pensé à envisager le cliffhanger phrase par phrase (même si je le fais probablement sans y réfléchir). Merci pour cet article !

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narrationetcafeine 18 janvier 2019 - 13 h 27 min

Je t’en prie Hiéra 🙂

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Bourgeois-Guérin 24 janvier 2019 - 17 h 30 min

Bonjour Marièke,

Tout d’abord, je vous remercie pour la qualité des informations que vous donnez !
Vos articles sont extrêmement précieux au point d’en avoir fabriqué une sorte de bible que je consulte au fil des difficultés rencontrés. J’ai beaucoup appris et même changé ma façon de travailler !
L’écriture est une passion de longue date et cette fois je vais essayer de concrétiser un projet en m’y consacrant pleinement. Vous avez su me donner l’énergie et la motivation pour oser franchir le pas et tenter d’aller vers l’édition.
Un immense merci pour cette aide et je vous souhaite une merveilleuse année 2019 !

Reply
Marièke 26 janvier 2019 - 17 h 43 min

Merci Sylvie pour vos encouragements 🙂
Et vous pouvez remercier Martin qui a pas mal participé sur cet article 😉

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Bourgeois-Guérin 24 janvier 2019 - 17 h 32 min

oups ! il manque le prénom ! Je m’appelle Sylvie

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Inconnu 6 octobre 2020 - 20 h 10 min

Même si je suis encore jeune pour écrire des nouvelles, mais j’ai cette compétence de créer du suspense entre les entrailles de mes phrases .Et j’ai l’intention de développer à l’aide de vos précieux conseils. Merci,☺

Reply
Marièke 29 décembre 2020 - 17 h 58 min

Il n’y a pas d’âge pour commencer à écrire 🙂 J’ai commencé à 7 ans et nombreux sont les auteurs qui se sont lancés dans ces eaux-là pour leurs premiers écrits 😉

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