L’écriture et Katia Léonard

by Marièke

Katia Léonard m’a contacté il y a peu de temps via Facebook à l’occasion de la publication de son troisième roman. Je lui ai proposé de répondre aux questions de la série L’écriture et vous afin de mieux cerner son parcours personnel avec l’écriture. Née à Loudun, dans la Vienne, elle suit une formation de littéraire (lettres et langues) et aime écrire et lire depuis son plus jeune âge. C’est pourtant plus tard, lors d’une pause professionnelle, qu’elle se lance.

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Comment es-tu venue à l’écriture ? Pourquoi ?

L’écriture à proprement parler m’est venue en 2015 lors d’une pause professionnelle. Mes ados partaient en cours, mon mari au boulot et je me retrouvais seule à la maison. Une nuit, j’ai rêvé d’une actrice que j’aimais bien et pour qui j’écrivais une histoire. Le lendemain m’étant souvenue de mon rêve, je me suis dis « pourquoi pas ? » J’avais en fait deux idées : écrire une histoire pour cette actrice et arriver à le lui faire passer en mains propres. Voici comment est né mon premier roman J’ai approché mon Etoile ! Après avoir écris 326 pages, j’ai aussi réussi à le faire passer à l’actrice qui m’a écrit chez moi. Comme quoi les idées donnent un but et je vais toujours au bout des choses.

Qu’est-ce que t’apporte l’écriture ?

L’écriture me transporte loin, dans le même monde que mes personnages. Dans mon deuxième roman Varaignes me revoilà !, je rends hommage à mes grands parents disparus, je parle d’amis et de souvenirs d’enfance. J’ai eu l’impression de les retrouver à côté de moi durant les quelques mois consacrés à l’écriture de cette histoire.

Dans mes histoires, je mélange souvent la réalité et la fiction, mais de manière si subtile que souvent mes lecteurs s’interrogent sur la part du vrai dans l’histoire. Le lecteur doute, voilà ce qui me plaît et peu importe qu’il trouve ou non la réalité, l’important est qu’il se projette dans l’histoire.

Quels genres aimes-tu lire et écrire et pourquoi ?

Je lis Harlan Coben, Levy, Legardinier, Nicci French, Aurelie Valognes (Mémé dans les orties), Helen Fielding (les Bridget Jones), Musso, Gillian Flynn, Joel Dicker, Murielle Magelan, Sarah Rayner, Sophie Kinsella… J’aime les enquêtes policières mais aussi les histoires contemporaines, modernes.

Comment écris-tu ? Quelles sont tes habitudes ?

J’écris en principe mieux le soir quand le programme TV ne m’intéresse pas. Je me mets à mon ordi, je relis la dernière phrase de mon histoire et me voilà transportée loin, très loin dans le même univers que mes personnages. Je suis capable d’écrire plusieurs heures sans me rendre compte du temps qui passe. J’ai toujours près de moi une tasse de thé et l’un de mes chats, toujours le même qui se couche derrière mon écran.

Qu’est-ce qui est difficile quand tu écris ?

Le plus difficile pour moi est l’idée de départ, car je change de sujet à chaque roman pour plaire au plus grand nombre. Une fois l’idée ou le personnage principal trouvé, tout vient comme ça, au fur et à mesure que j’écris. Je ne fais aucun plan, j’écris en fait comme si j’étais moi-même spectatrice de mes histoires.

As-tu déjà terminé des projets (nouvelles, romans) ? Quels sont-ils ? 

J’ai écris 3 romans : les deux premiers ont été édités chez Edilivre (ndlr : maison d’édition à compte d’auteur). Il s’agit de J’ai approché mon Etoile ! et de Varaignes… me revoilà !

J’ai eu des artiches dans les journaux de ma région et j’ai fais quelques séances de dédicace. Mon troisième et dernier roman Paris-Shanghai ils s’aiment même si des milliers de kilomètres les séparent vient de paraître en version ebook et broché sur le Kindle d’Amazon.

J'ai approché mon étoile ! Couverture   Paris Shanghai

Quels sont tes projets pour la suite ?

Je viens de débuter déjà l’histoire du quatrième, j’aime écrire plus que tout vous l’aurez compris et j’écris vite.

Je continue à correspondre en privé avec quelques auteurs reconnus comme Murielle Magellan qui m’a donné de précieux conseils, de temps en temps avec Aurelie Valognes. J’envoie toujours mes manuscrits à quelques grands éditeurs que je sélectionne selon leur ligne éditoriale, on ne sait jamais. Comme m’a dit un jour G. Legardinier, on ne perce pas toujours tout de suite, en attendant il faut continuer à écrire encore et encore. Comme c’est ce que j’aime par dessus tout, c’est ce que je fais.

L’édition traditionnelle semble donc être un but pour toi. Pourquoi ? Que recherches-tu à travers elle ?

L’édition traditionnelle me plait bien, car j’aime beaucoup les livres papiers – même s’il faut vivre avec l’ère moderne et que mes 3 romans sont aussi disponibles en version Ebook. Si je tente ma chance auprès de certains éditeurs traditionnels, c’est que j aimerais que mon travail soit reconnu et pourquoi pas en vivre.

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Merci à Katia Léonard pour ses réponses et bonne chance à toi pour la publication de ton troisième roman 🙂

A demain pour un petit aperçu des manifestations du Salon du Livre de Paris où j’ai été sympathiquement invitée par une amie.

Marièke

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