Mon weekend de Pâques façon écriture

by Marièke

Au programme de mon weekend de Pâques, pas de chocolat. De l’écriture en veux-tu, en voilà !

(ça rimait…)

Dans newsletter de samedi matin dernier, le 15 avril, je vous annonçais que j’avais énormément de boulot à venir pour ce weekend : il s’agissait de finir le premier jet de mon roman Fille de femme, le roman que j’ai commencé dans le cadre de mon challenge Voulez-vous écrire un roman avec moi ? Il s’agissait de rassembler et de taper les morceaux écrits sur carnet, de remettre toute la narration au passé, de gommer les incohérences… Bref, pas mal de travail m’attendait.

PS : Avec cet article commence la phase de réécriture du challenge Voulez-vous écrire un roman avec moi ? Je referai plusieurs articles sur cette thématique: n’hésitez pas à m’envoyer vos questions !

*****

Samedi

De 14h à 19h : planification

Durant cette première séance de travail, j’ai fait le point sur l’ensemble des scènes que j’avais déjà écrite. Certaines étaient rangées dans un dossier Scrivener, d’autres était disséminées dans mon application mobile d’écriture Evernote, d’autres encore était dans un carnet. Sans compter que j’en avais en double : j’ai complètement retravaillé une des parties, réécrivant certaines scènes entièrement.

J’ai fait le point sur des petites fiches découpées dans des vieilles feuilles de brouillon. J’y notais le résumé, la chronologie (de quelle scène elles étaient là suite) et le support où elles étaient écrites pour les retrouver facilement.

De minuit à 2h : validation dans Scrivener

Après une pause bien méritée, je reprenais le travail. Je récréais un projet sur Scrivener pour y reporter toutes les scènes de l’ancien projet que j’allais conserver. Il ne me restait plus qu’à remplir les trous. J’ai été plutôt satisfaite de découvrir que, mises à part quelques scènes et notamment la fin, j’avais un manuscrit complet.

Dimanche

Levée vers 9 heures, il m’a fallu pas mal de temps pour me mettre à l’écriture. Cela est dû à une motivation en berne mais aussi à un petit blocage quant à la fin de mon roman : j’ai beaucoup de mal à l’envisager et comme j’avais prévu de l’écrire dimanche matin, cela m’a un peu bloqué. Au final, j’ai trouvé ma fin lundi en allant faire mes courses : j’ai ajouté un petit synopsis des deux derniers chapitres en quelques lignes.

De 23h à 2h30

Parce que je ne pouvais pas envoyer par email un roman mi-tapuscrit mi-manuscrit, j’ai commencé dimanche soir bon gré mal gré à taper les scènes que j’avais écrites sur mon carnet, notamment lors du NaNo de novembre 2016 et après avoir eu un blocage sur mon texte en janvier (j’ai réécrit une bonne partie de mes chapitres 7, 8, 9 et 10 sur carnet). Soit environ une vingtaine de scènes entre 500 et 1500 mots.

Lundi

Jour de la deadline – fixée à 23h59 – lundi a été le jour le plus intensif. Je n’avais plus le choix et je me tirais du lit après une nuit de moins de 5 heures pour m’attaquer à mon roman.

De 8h à 11h

Je terminais le travail commencé dimanche. Il me restait encore une demi-douzaine de scènes à retaper.

De 11h à 12h

J’entamai le travail de relecture / réécriture / cohérence. En cours d’écriture, je me suis rendue compte que je préférai la narration au passé plutôt qu’au présent. J’entamais donc une réécriture en ce sens en plus d’apporter les premières modifications de cohérence : les noms, les dates…

De 14h à 20h

Je continuai ce travail. Si 6 heures me semblaient être une période assez longue, j’avais besoin d’environ 1h pour relire un chapitre de 5 scènes. J’ai donc pu corriger mon prologue et mes cinq premiers chapitres, laissant les 15 autres à l’état de pur premier jet.

De 20h à 21h

Fatiguée et satisfaite d’avoir bien avancé, j’exportais mon travail dans un logiciel de traitement de texte pour le mettre en forme rapidement. Au total, j’avais 60 000 mots (ou 340 000 caractères espaces comprises) à présenter.

Bilan

Au final, j’ai donc un travail incomplet :

  • Seuls 5 chapitres sur 20 sont au passé
  • Seuls 5 chapitres sur 20 sont gommés de leurs incohérences (âges et noms des personnages…)
  • Quelques scènes manquent ou sont incomplètes pour éviter de raconter les relations et les montrer
  • Il manquait la fin de mon roman (j’ai écrit un synopsis pour le remplacer)

Soyons honnête, en m’investissant encore un peu plus durant ce week-end, j’aurais certainement pu rendre un projet encore plus complet et cohérent.

Cependant, je suis tout de même assez satisfaite du travail effectué. Le travail que je redoutais – la remise en forme de tout le roman – est désormais fait et il me reste à faire ce que j’aime : relire phrase après phrase. Il me reste 15 chapitres à relire et 2 chapitres à écrire environ, j’estime donc qu’il me reste environ 20 heures de travail avant d’aboutir à un premier jet complet et présentable.

Au final, je suis convaincue que la deadline (ou « date butoir » pour les anglophobes) est une bonne solution pour vous booster. Pour moi, elle a été salvatrice. Elle m’a permis de faire passer, l’espace d’un week-end, l’écriture avant tout.

Les résultats du concours pour lequel j’ai postulé avec Fille de femme seront connus en juin. A la clé, des prix chez Librinova, une entreprise française qui propose aux auteurs de les accompagner dans leur auto-publication. En attendant la sortie des résultats, je vais continuer à corriger mon roman et je verrai en ce que je décide de faire avec lui (auto-publication, tentative de publication traditionnelle…).

*****

Très bon week-end à tous,

Marièke

Crédit image : Un carnet, un clavier, un café, de la musique : les ingrédients de mon weekend ! (Pexels, CC0)

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4 comments

Lynda 21 avril 2017 - 11 h 20 min

Bravo, week-end intense mais productif ! J’espère que ton roman sera dans les finalistes 🙂
Ta méthode est intéressante, notamment la manière dont tu as procédé samedi pour refaire ta chronologie des scènes éparpillées… Je n’ai pas trop ce problème car j’ai tendance à écrire de manière linéaire (même si parfois je résume des scènes parce que je ne suis pas inspirée ou parce qu’il me manque des infos de doc). Mais j’ai repris la technique pour construire ma 3ème partie qui me donne du fil à retordre !
Je suis convaincue que le fait d’avoir une date butoir booste la productivité, dans le sens que psychologiquement on n’a pas le choix, il faut arriver au bout…

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Marièke 24 avril 2017 - 6 h 42 min

Merci ! J’espère aussi 😉
Oui, j’ai vu ta photo et tes petits morceaux de papier ! J’espère que ça a fonctionné pour toi aussi !

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LaFourmii 21 avril 2017 - 12 h 52 min

Whaouh, un programme très chargé. Bravo d’avoir été jusque-là.
Je suis assez d’accord, l’effet deadline est très motivant 😉
Et je suis très intéressée par les articles sur la réécriture puisque je suis en plein dedans en ce moment xD
J’espère pour toi que les résultats du concours seront positifs ^^’

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Marièke 24 avril 2017 - 6 h 44 min

Je ne suis pas une grande procrastinatrice mais la vie fait que j’ai tendance à toujours faire passer l’écriture après le reste (boulot, amis, famille) : du coup, ce genre de deadline me force à mettre l’écriture en priorité et c’est ce qu’il faut faire pour avancer !

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