Bonjour à toutes et à tous,
Ce n’est pas parce que le monde s’écroule tout autour de nous – oui, rien que ça – que je vais arrêter de vous proposer des contenus. Autant que mon confinement vous soit utile ! 😉
Aujourd’hui, j’accueille donc sur le blog Flore Valier. C’est une autrice qui évolue dans le milieu de l’édition depuis une dizaine d’années en tant qu’éditrice, lectrice, rewriter, correctrice et traductrice. Après s’être essayée aux littératures de l’imaginaire, elle s’est lancée dans l’écriture de romances et s’adonne aussi avec plaisir à la littérature jeunesse, notamment la littérature young adult.
Bonne lecture !
Flore Valier
Comment es-tu venue à l’écriture ? Pourquoi ? Qu’est-ce que cela t’apporte ? Quels genres aimes-tu lire et écrire et pourquoi ?
J’ai écrit mon premier livre quand j’étais au CE2, l’histoire des aventures de deux enfants. Puis par la suite, j’ai alterné les périodes où j’écrivais et celles où j’arrêtais totalement. Je m’y suis vraiment remise en 2011 suite à une reconversion dans l’édition. En fait, je me suis rendu compte qu’il y a deux choses que j’aime faire par-dessous tout sur le plan professionnel, c’est écrire mais aussi aider les autres à peaufiner leurs textes.
Écrire, ça me permet de coucher sur le papier toutes les idées d’histoire qui tourbillonnent dans ma tête. Au final, c’est bien sûr mieux si les lecteurs peuvent découvrir mes écrits, mais ma motivation première, c’est un besoin de m’exprimer.
À la base, je suis fan de young adult, j’aime aussi beaucoup la science-fiction, particulièrement l’anticipation. J’ai découvert la romance en travaillant pour le comité de lecture d’une maison d’édition spécialisée dans ce genre, et depuis, j’en suis devenue adepte.
En 2011, je me suis aussi inscrite sur le forum CoCyclics, qui est consacré à la bêta-lecture dans le domaine des littératures de l’imaginaire. Assez logiquement, j’ai commencé un roman YA d’anticipation zombiesque, je trouve ça fascinant d’imaginer ce que notre civilisation pourrait devenir à plus ou moins brève échéance. Je me suis aussi essayée à la fantasy, au fantastique et à la littérature jeunesse. Et ensuite, mon expérience professionnelle m’a donc amenée à tenter l’expérience de la romance.
L’écriture et Flore Valier
Comment écris-tu ? Quelles sont tes habitudes ?
J’écris quand je trouve un moment dans mon emploi du temps pour ça. Par contre, je peux prendre des notes à n’importe quel moment du jour et de la nuit, car ce serait trop bête d’oublier une bonne idée. J’essaie aussi parfois de me réserver des plages horaires consacrées à ça, c’est plus ou moins facile selon les périodes de l’année. Je n’ai pas franchement de rituel d’écriture. J’écris la plupart du temps sur mon ordinateur, mais j’ai aussi écrit une partie conséquente d’un projet jeunesse dans le train sur mon téléphone portable. Dans l’idéal, je préfère le silence pour pouvoir me concentrer pleinement. J’ai récemment découvert l’application Forest, qui est assez efficace pour que je ne me laisse trop distraire par les réseaux sociaux.
Y’a-t-il, pour toi, une différence entre travailler sur un texte de romance et un autre ?
Oui, mais seulement un peu. Quand je travaille sur une romance, je fais attention à en respecter les codes, enfin surtout le principal, celui de la fin heureuse. Je trouve aussi important de bien faire passer ce que ressentent les héros ou plus précisément les narrateurs, c’est-à-dire leurs sentiments, leurs émotions, mais aussi leurs sensations. Souvent, j’ai l’impression que plus c’est immersif, mieux ça fonctionne.
Qu’est-ce qui est difficile quand tu écris ? Quels sont les obstacles que tu rencontres ?
Je trouve qu’écrire un premier jet n’est pas si difficile que ça. Le vrai challenge, c’est de peaufiner un texte, jusqu’à en être pleinement satisfait. Je suis assez perfectionniste et je relis encore et encore, c’est difficile de poser le point final, de dire stop.
Comme je l’ai dit plus haut, c’est aussi parfois difficile de trouver du temps, de tout gérer à la fois. Je considère l’écriture comme une des facettes de mon activité professionnelle, mais souvent, les autres ont tendance à passer avant, et cela peut s’avérer frustrant.
Tu dis avoir du mal à poser le point final d’un texte. Comment sais-tu où et quand t’arrêter ?
Lorsque je travaille sur un manuscrit, le moment où je m’arrête est très subjectif, c’est souvent quand je prends conscience que je ne pourrai plus l’améliorer seule. Je décide alors de l’envoyer assez rapidement à un bêta-lecteur ou un éditeur, car rien ne m’assure que quelques jours plus tard, je n’aurai pas à nouveau envie de retoucher tel ou tel détail.
Les romans de Flore Valier
As-tu déjà terminé des projets (nouvelles, romans) ? Quels sont-ils ? Quels sont tes projets pour la suite ?
Oui, j’ai déjà terminé plusieurs romans et nouvelles. J’ai deux nouvelles qui ont été publiées dans des anthologies, deux romans d’une série d’anticipation YA qui sont sortis dans une petite maison d’édition. Sous mon pseudo actuel, je suis l’autrice d’une romance, qui s’appelle Ta peau contre la mienne (anciennement paru sous le titre Falling For You) chez les éditions Addictives.
Je termine actuellement une nouvelle romance, qui vient de partir pour une dernière série de bêta-lectures et j’espère pouvoir la soumettre avant l’été, c’est en tout cas l’objectif. J’ai un autre projet de romance à réécrire et que j’aimerais terminer dans l’année. Par ailleurs, une autre autrice et moi écrivons un quatre mains, un YA qui est bien avancé.
Merci à Flore pour son temps et ses réponses 🙂
Si son interview vous a intéressé, vous pouvez la retrouver sur son blog et, avec parcimonie, de son propre aveu, sur Instagram.
Et je vous rappelle en passant que vous pouvez toujours participer à cette série si vous écrivez vous-même : contactez-moi par ici !
Très belle semaine,
Marièke