Vous en êtes à apporter les dernières retouches orthographiques sur votre roman ? Félicitations ! ? C’est déjà un superbe avancement ! Désormais, vous vous demandez comment s’y prendre pour corriger l’orthographe de son roman à paraître tout bientôt ? On en parle dans cet article !
Avant de commencer
Juste une petite chose avant de commencer !
Quel est votre objectif ?
Si votre objectif est d’envoyer votre manuscrit à une maison d’édition vous n’êtes pas obligé.e d’avoir la même précision que si vous souhaitez diffuser votre roman en autoédition. En effet, l’une des missions de la maison d’édition va être de faire corriger votre roman avant publication.
Il faut donc que votre roman soit correct pour en permettre la sélection mais il peut avoir quelques fautes / typos.
Solution #1 – Le proche « bon » en français
Que celui (ou celle) qui n’a jamais dit qu’il allait confier son texte à un.e « proche bon.ne en français » pour corriger l’orthographe de son roman à paraître lève la main ?
On a toutes et tous un proche — ami.e, membre de sa famille — « bon.ne » en français. Autrement dit, prof de français, écrivain.e, ou même juste plutôt à l’aise en orthographe.
Et on s’est toutes et tous dit, à un moment donné, que ce serait plutôt pratique si cette personne acceptait de relire notre roman gratuitement – ou contre un petit resto ?
Avantages et limites
Les avantages
C’est pas cher ! Contre un verre ou un resto, vous pouvez négocier que l’on vous corrige votre roman… C’est plutôt peu cher payé et ça vous fait gagner un temps considérable !
C’est facile ! À première vue, c’est facile de demander à un.e proche : le frein est bien moins important que de faire appel à un.e correcteur.trice pro. Et pourtant… on va le voir, la correction par un.e proche peut parfois s’avérer être un moment compliqué.
Les limites
Corriger est un (vrai) métier ! Le métier de correcteur.trice est… un métier. Votre proche n’a pas forcément un niveau en français parfait, il ne connaît pas forcément toutes les règles typographiques (ah le fameux tiret cadratin !)…. bref il n’a pas forcément les compétences pour une telle mission.
Corriger nécessite du tact et un brin de psychologie ! Votre proche n’en a pas forcément et, pire, pourra chercher à modifier votre texte directement – faisant fi de vos considérations stylistiques. ⚠️ Attention au clash !
Corriger est loooong. Il y a un gap entre « être bon.ne en français » et « passer 10h à relire et à corriger un roman ». Inutile de vous dire que votre proche risque d’abandonner en cours de route et/ou baisser son niveau de vigilance entre le début et la fin du roman.
Bref, faire appel à un proche ne sera pas cher mais vous n’avez aucune garantie de résultat. Pire, cela peut résulter en un clash violent.
Solution #2 – Le logiciel correcteur orthographique
Le classique (mais faillible) Word
Le correcteur automatique de Word est un bon correcteur orthographique. Cependant, il sera perfectible sur toutes les questions de grammaire (accords, conjugaison, syntaxe… et j’en passe). Si vous avez un doute sur l’orthographe d’un mot, vous pouvez lui faire confiance. Pour la totalité d’un texte, passez votre chemin !
(Cette remarque vaut pour une majorité de correcteurs orthographiques intégrés aux logiciels de traitement de texte. Sur Google docs, le correcteur orthographique n’accepte pas les accords exclusivement féminins par exemple… ?)
Le performant Antidote pour corriger l’orthographe de son roman
Le correcteur orthographique Antidote est là Rolls Royce des correcteurs orthographiques. Fort de plusieurs versions (j’ai la 9 depuis plusieurs années maintenant), il intervient sur l’orthographe mais aussi et surtout sur les questions de grammaire et de conjugaison. Il propose des solutions, vous disposez. Plus encore, vous pouvez lui apprendre des mots et des expressions pour le rendre plus performant.
Avantages et limites
Les avantages
C’est moyen cher (le correcteur de Word est gratuit, celui de Antidote coûtera environ 150€). C’est plus cher qu’un proche à qui vous payez le resto — mais ça reste très accessible. D’autant que vous pourrez le réutiliser pour d’autres textes.
Cela vous permet de faire tout.e seul.e. Vous n’avez pas envie de confier votre bébé à quelqu’un ? Vous voulez tout gérer tout.e seul.e ? C’est ce que vous permettra un logiciel tel que Antidote. Avec du temps et de la patience, vous pouvez corriger de façon précise un texte.
Les limites
C’est très limité. Si vous faites confiance au correcteur de Word, ce ne sera PAS suffisant.
Cela manque d’un regard humain extérieur. Une machine reste une machine avec ses avantages – automatisée, régulière – et ses inconvénients – automatisée, régulière. En tant qu’utilisateur.trice du logiciel, vous êtes le regard humain extérieur. Sauf que vous n’êtes pas neutre et pas très extérieur au texte.
Le temps et les compétences. On revient aux limites évoquées au point précédent : vous-même n’êtes pas professionnel.le. Lorsque le logiciel vous demandera de trancher sur ses propres doutes, vous risquez de vous tromper. Plus encore, avec la sortie d’un roman, vous avez certainement un millier de choses à faire. La correction orthographique prend énormément de temps et vous n’aurez peut-être pas le temps de vous en sortir.
Faire appel à un logiciel tel que Antidote (je ne parle même pas des Word et autres correcteurs automatisés des traitements de texte) peut être une bonne aide si vous voulez travaillez seul.e. L’outil restera cependant perfectible car vous–même êtes perfectible.
Mon conseil : Testez le logiciel sur quelques paragraphes de votre texte et voyez si vous vous sentez de faire ça pour tout votre texte. Pour ma part, je l’ai fait pour quelques nouvelles, mais j’avoue m’être très vite essoufflée ! C’est un travail colossal !
Solution #3 – Le correcteur professionnel pour corriger l’orthographe de son roman
La dernière solution que je voulais vous présenter est celle qui me paraît la plus fiable mais c’est aussi celle qui vous coûtera le plus cher : l’appel à un.e correcteur.trice professionnel.le.
Cette personne est formée et certifiée à la correction orthographique. Elle connaît les règles orthographies ainsi que la syntaxe et la typographie. Plus encore, elle aura déjà eu l’occasion de travailler avec des auteur.trice.s et des éditeur.trice.s et saura échanger avec vous avec tact et précision. Mieux, elle pourra aussi vous faire des retours de fond, si de petites incohérences (dates, noms, micro-problèmes de compréhension…) persistent dans votre texte.
Avantages et limites
Les avantages
C’est complet. Correction des incohérences, correction de forme, correction des caractères typographiques… Un.e correcteur.trice intervient sur tous ces éléments.
C’est précis. Formé.e et ayant travaillé pour des maisons d’édition, un.e correcteur.trice a les compétences pour intervenir sur votre texte.
C’est fiable. Contrairement à un.e proche que vous ne rémunérez pas, un.professionnel.le ne vous laissera pas tomber comme une chaussette sale parce que votre texte est finalement trop long ou que vous écrivez « mal ».
Les limites
C’est plus cher. Faire appel à quelqu’un est plus cher que faire appel à une machine ou à un.e proche prêt.e à vous dépanner. Cependant, il est intéressant de faire un devis car vous pourriez être supris.e : ce n’est pas si cher et cela dépend fortement de la longueur de votre texte.
Cela peut paraître effrayant. Faire appel à une personne extérieur peut être effrayant au premier abord car cela signifie réellement « se mettre en danger ». Pourtant, une personne professionnelle sera bien souvent bien plus bienveillante qu’une personne de votre famille ou de votre entourage – tout simplement car il n’y aura pas d’historique entre vous et que c’est son métier d’avoir du tact.
Cela nécessite de trouver la bonne personne. Faire appel à un.e pro, cela signifie faire des recherches et trouver la personne qui va vous convenir. Il est nécessaire de prendre contact avec une ou plusieurs personnes, de faire faire des devis et d’espérer avoir un bon feeling avec quelqu’un.
Au final, si les freins sont plus importants à passer par une personne externe, cela peut s’avérer très intéressant en termes de temps gagné et de compétences. Si vous visez l’autoédition, l’accompagnement par un.e professionnel.le ne peut être que bénéfique pour gagner en confiance !
J’espère que cet article sur comment corriger l’orthographe de son roman à paraître vous aura intéressé. Vous pouvez retrouver sur le blog quelques ressources sur les fautes les plus communes et la mise en forme d’un roman : n’hésitez pas à aller les voir !
Très belle fin de semaine,
Marièke
4 comments
Merci pour cet article intéressant. Pour bien se motiver a corriger, on peut aussi faire des concours de nouvelles. ça oblige a se concentrer et a faire les corrections avant de publier
Oui ! Les concours et autres appels à texte sont de bonnes solutions pour éprouver l’importance de la correction 🙂
Bonjour…! En attendant, cette écriture inclusive perturbe la lesture de vos propos…! Je veux bien pour les métiers voire dans certaines situasions orthographique voire grammaticales, préciser les genres se voit bien à propos mais partout, non…! Ce qui a fait que je n’ai pas lu votre approche jusqu’au bout, à force de reprendre presque chaque phrase, bref, c’est juste mon ressenti… Merci bien…!
Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous déranger 😉 Désolée, mais de mon côté, je suis perturbée par votre usage des trois points de suspension suivis des points d’exclamation : cela n’existe pas en langue française… et 5 fois en 5 lignes, c’est beaucoup 🙂