5 techniques pour se forcer à écrire (pendant le NaNo et plus, si affinités)

Le Nanowrimo a débuté il y a plus d’une semaine et pourtant mon compteur affiche à peine 10 000 mots. Soyons honnêtes, j’ai du mal à m’y mettre cette année. J’ai d’ailleurs inclus cet article dans mes mots journaliers 😉 Pourtant, je sais que je suis capable de m’en sortir. En temps de NaNoWriMo ou au quotidien, j’avais envie de vous proposer 5 techniques pour se forcer à écrire quand l’envie est forte de procrastiner…

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#1 Écrire durant chaque moment de pause

Écrire un premier jet, c’est enfiler les mots comme les perles. Si vous éprouvez du mal à écrire sur de longues périodes – notamment parce que vous fantasmez tellement l’acte d’écriture que vous vous sentez vide au moment d’écrire vraiment –  écrire à chaque moment que vous avez de libre, sur téléphone ou sur un carnet, est une solution efficace. En effet, vous arrêtez de penser à écrire : vous écrivez.

C’est ma méthode go to pendant le NaNo : elle me permet d’écrire entre 800 et 1000 mots par jour, même si je ne m’assois pas une seule fois devant mon ordinateur pour écrire.

#2 Écrire les scènes qui vous font envie

Parfois, il ne suffit que d’un coup de pouce. Écrivez les scènes qui vous font envie ou que vous avez visualisé dans votre esprit. Il est possible que cela débloque votre motivation ou la façon de fonctionner d’un personnage. L’écriture sera plus simple ensuite.

Je viens de le voir pour un personnage : ses scènes se sont presque écrites toutes seules alors que j’ai du mal à ressentir les pensées des autres personnages de mon histoire.

Petit bonus

D’une manière générale, supprimez de votre plan toutes les scènes qui vous ennuient. Si une scène vous ennuie lorsque vous l’écrivez, elle ennuiera vos lecteurs lorsqu’ils la liront.

#3 Changer d’air, de technique

Une chose qui fonctionne bien pour me forcer à aligner les mots est de changer d’air. Écrire dans un café ou sur un carnet dans des conditions différentes de ce que j’ai l’habitude me force souvent à m’y mettre.

Tu n’es pas allée dans ce café pour traîner sur Facebook.
Tu n’as pas acheté ce carnet pour gribouiller.

Ces pensées sont assez négatives et plutôt culpabilisantes mais elles fonctionnent pour me motiver à m’y mettre.

#4 Réserver un moment à l’écriture

Pour écrire, il suffit d’une chose : écrire. Fixez-vous des horaires durant lesquels vous devez écrire et rien faire d’autre et lorsque ces horaires arrivent, écrivez et ne faites rien d’autre.

Le soir où j’ai planifié mon roman dans son ensemble, je me suis collée pendant 4 heures devant mon ordinateur et je me suis interdit les pauses Facebook / YouTube et autres. Il y avait mon ordinateur, Scribbook et moi. Je n’avais pas d’autre choix que d’avancer, et miracle : j’ai avancé.

A nouveau, c’est une méthode coercitive et contraignante mais j’ai découvert que c’était le plus efficace pour me forcer à avancer 🙂

#5 Vous offrir une récompense

Si les reproches et la culpabilité ne fonctionne pas pour vous, misez plutôt sur le renforcement positif. Offrez-vous un bonbon / un café / une pause de 5 minutes à chaque fois que vous écrivez 500 mots. Et promettez-vous un beau cadeau si vous parvenez à atteindre votre objectif : un carnet / un massage / un resto… (tant que c’est quelque chose qui vous plaît et qui entre dans votre budget.) Si vous êtes honnête envers vous-même, cela devrait vous booster.

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Je mets en place l’ensemble de ces techniques à tour de rôle pour avancer. J’écris sur mon téléphone durant mes trajets, je passe les scènes que je ne sens pas trop, je me donne des objectifs… Avec le temps, j’ai découvert quelles étaient les techniques qui fonctionnaient le mieux pour moi. Quelles sont les vôtres ?

Bon weekend,

Marièke

Crédit image : Un carnet pour écrire partout, tout le temps, par Bookblock (Unsplash, CC0)