J-7 : Mes 10 commandements pour profiter du NaNo

by Marièke

Bonjour à toutes et à tous, 

C’est à bord de l’avion qui m’emmène à Hambourg sur l’invitation de BoD que je vous écris cet article (et c’est de ma chambre d’hôtel que je vous le mets en ligne).

J’ai hâte de vous raconter ces deux jours un peu particuliers 🙂 En attendant, à quelques jours du NaNoWriMo je ne pouvais pas rater l’occasion de vous proposer un contenu motivant – à l’image des Preptalks que vous commencerez à recevoir dès que vous vous inscrirez sur le site du NaNo.


#1 En octobre, vous ne commencerez point

Si vous pouvez totalement écrire un texte qui n’est pas de la fiction – des articles de blog, un mémoire… –, continuer une histoire déjà commencée ou encore réécrire une histoire existante, vous ne devez absolument pas commencer avant le 1er novembre à 00:00

C’est la seule règle du NaNoWriMo : suivez-la 😉

#2 L’inspiration, vous n’attendrez point

Le NaNoWriMo est une très belle école de l’écriture.

En effet, en vous forçant à écrire 1667 mots par jour (en moyenne), il vous force à écrire quelle que soit votre inspiration, quelle que soit votre envie et quelle que soit votre motivation. Coûte que coûte, il faut écrire.

Pas question donc d’attendre le bon moment ou l’inspiration pour écrire. Tous les moments sont bons à prendre : une pause de midi, une heure de transport, une heure de sieste de votre enfant…

Promis : non seulement vous ne verrez plus l’écriture pareil mais en plus, cela va vous permettre de dépasser des blocages. 

#3 Votre histoire, vous ne haïrez point

Pendant le NaNo, pas question de haïr votre histoire et vos idées. Ecrivez. Explorez des possibilités. Rappelez-vous : votre texte n’a pas à être définitif. Vous pourrez le corriger, vous pourrez le réécrire. 

Certaines personnes conseillent même de ne surtout pas relire et corriger son NaNo pendant le mois de novembre. D’après elles, c’est le meilleur moyen pour 1) stresser de la qualité de votre texte et 2) supprimer des mots. 

Je ne serai pas aussi catégorique. Pour dire vrai, il m’est arrivé, lors de mon premier NaNo, de m’autoriser à corriger mon texte : j’écrivais mon texte sur un carnet et le transcrivais ensuite sur mon ordinateur – le tout ne comptant bien sûr que pour une fois au niveau des mots. J’ai réussi mon NaNo haut la main, malgré ce double temps. Mais il faut dire ici que j’avais alors énormément de temps à accorder à l’écriture (je travaillais une dizaine d’heures par semaine seulement). 

#4 Un plan B vous adopterez

Si vous sentez que votre texte ne vous répond plus, que vous ne parvenez pas à avancer dessus, n’hésitez pas à passer à un autre texte. Cela vous permettra de continuer à écrire des mots – afin de réussir votre challenge – et à vous garder motivé·e. Vous pourrez repasser sur votre premier texte quand vous en ressentirez l’envie / le besoin ensuite.

#5 Le site du NaNo à jour vous tiendrez

Pour vous motiver, rien de mieux que de voir la courbe de votre projet avancer à mesure que vous écrivez. J’aime la tenir à jour quotidiennement – même quand j’ai un jour de moins bien – car cela me permet de 

Comment on fait ? 

  1. Créez votre compte sur le site du NaNo, sur l’onglet Sign In en haut à droite de l’écran d’accueil.
  2. Une fois votre compte créé, remplissez votre profil en cliquant sur l’onglet My NaNoWriMo, puis sur le sous-onglet Profile.
  3. Remplissez les statistiques quotidiennes de votre projet en cliquant sur l’onglet My NaNoWriMo puis sur le sous-onglet Stats.

#6 Un mois dur (et fatigant) vous accepterez

En ajoutant une heure à une heure et demie d’écriture à votre quotidien certainement déjà bien rempli, le mois du NaNoWriMo va vous obliger à sortir de votre routine. Et peut-être, à diminuer vos heures de sommeil et à annuler quelques soirées entre amis. 

Bref, je vous préviens pour la forme : le NaNoWriMo n’est pas un mois facile à vivre. Mais croyez moi, c’est un mois excitant et génial à vivre. La preuve : je m’auto-inflige le NaNo avec plaisir depuis 7 ans 😉 Le tester, c’est y revenir !

#7 Mais des pauses vous vous accorderez

C’est mon petit conseil pour traverser ce mois avec douceur. Ne supprimez pas de votre emploi du temps tous les petits plaisirs de votre vie, même si ce n’est que pour un mois.

Si vous aimez consacrer une soirée par semaine à un entraînement de sport ou à un verre entre amis, je ne peux que vous recommander de garder ce rendez-vous. Cela vous permettra de voir l’écriture comme un petit plus positif à votre routine habituelle plutôt que comme une contrainte à laquelle vous devrez vous astreindre. 

(Bon, peut-être que vous consentirez tout de même à supprimer vos engagements la dernière semaine pour rattraper coûte que coûte votre retard ! Mais vous le ferez de votre propre gré, pour atteindre votre objectif ! Et ça, c’est une démarche positive !)

#8 Et fierté vous ressentirez

Faire le NaNo est une expérience que vous ne regretterez pas.

Même si vous ne bouclez pas votre roman au 30 novembre, je peux vous assurez que la joie d’avoir réussi à écrire 50 000 mots saura vous satisfaire énormément. Vous poserez votre stylo (et/ou votre clavier) avec joie et délectation et peut-être le reprendrez vous-même en décembre pour finaliser votre texte (sur un rythme un peu plus doux !).

Savourez ces petites victoires : elles sont essentielles dans votre parcours d’écrivain·e !

#9 Récompense vous vous offrirez

Petite astuce pour réussir le NaNo avec encore plus de joie : vous promettre une récompense. Petite à chaque nouveau pallier (10 000 mots écrits, 20 000 mots écrits, etc.) et/ou grande pour célébrer la victoire finale correctement 🙂 A vous de voir ce qui vous motive le plus et le budget que vous avez à dispo, aussi !

Pour ma part, j’ai bien envie de m’offrir un massage. Cela fait des années que je rêve de tester : je pense que ce sera ma carotte pour cette année !

#10 Vous n’abandonnerez point

C’est mon dernier commandement. Et c’est peut-être le plus important. Celui dont vous devrez vous souvenir en fermant cette page web. 

N’abandonnez pas.

Sous aucun prétexte.
Quel que soit votre retard.
Quelles que soient vos excuses. 

  1. Parce que vous aurez l’impression d’un échec : il arrive de rater un objectif parce qu’on s’y ait mal pris. C’est normal et c’est logique. Mieux : c’est source de mieux. Mais échouer parce que l’on ne s’est pas tenu à sa promesse envers soi-même est beaucoup plus douloureux. Et ce n’est pas ce que je vous souhaite.
  2. Parce que 10 000 mots écrits, c’est toujours mieux qu’aucun. Il est possible que cette année, la marche des 50 000 mots écrits en un mois soit trop haute pour vous. C’est possible. Et ce n’est pas grave. Mais au-delà de ce demi-échec, il faut penser plus large… Combien de mots le NaNoWriMo, même échoué, vous aura-t-il permis de poser sur votre texte ? 10 000, 20 000, 30 000 ? C’est énorme et c’est certainement plus qu’un mois classique. Donc c’est positif !

Bref. N’abandonnez pas. N’y pensez même pas. Ecrivez, avancez, planifiez, faites de votre mieux. Et le résultat de votre NaNo ne pourra qu’être positif.


Bon, je vous laisse. J’ai encore une présentation à faire pour demain – aujourd’hui pour vous qui lisez ces lignes. BoD va me filmer en direct en plus : j’ai un peu la pression !

Belle journée,

Marièke

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2 comments

WELCH 25 octobre 2019 - 7 h 44 min

Hello
Je me suis enfin inscrite au nanowrimo et c est ce dernier article qui m a décidée car j ai très peur de ne pas y arriver . Mon problème est la régularité dans l Ecriture et des blocages j espère que cela va me faire avancer !
Magali

Reply
Marièke 1 décembre 2019 - 17 h 00 min

Contente d’avoir su vous motiver ! Qu’est-ce qu’a donné ce NaNo finalement ?

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