OpenOffice est un équivalent libre de Microsoft word que j’ai adopté il y a presque dix ans quand j’ai reçu mon premier MacBook. Si vous recherchez un traitement de texte efficace et gratuit, je vous le conseille.
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Un traitement de texte libre
OpenOffice est un logiciel de traitement de texte, comme Microsoft Office. Et comme ce dernier, il regroupe un certain nombre de fonctionnalités :
- La mise en page complète de documents (entête et pieds de page, table des matières, feuilles de style, marges…) ;
- La correction automatique de l’orthographe avec l’installation de différents dictionnaires ;
- La création d’ebook au format epub à partir de l’extension iWriter (je suis en train de tester ses capacités : je reviendrais vers vous à ce sujet plus tard).
Un logiciel « open »
Je souhaite insister ici sur le fait que OpenOffice soit « open » — autrement dit, qu’il soit réalisé à base d’Open source. Le code qui le compose est ouvert et chacun peut y apporter des modifications. (LibreOffice a la même caractéristique)
Cela a trois conséquences de poids :
- Il évolue régulièrement au gré des interventions des développeurs… mais vous n’êtes pas obligé de faire les mises à jour (la version 4.1.2 est en ligne et je suis restée à la version 3.0…).
- Il est gratuit
- Il n’est pas limité à une plateforme – comme Pages sur Mac ou Microsoft Word longtemps réservé aux PC : il peut être installé sur PC, sur Mac, sur Linux…
Mon utilisation
Dans les premiers temps de mon utilisation de OpenOffice, je n’avais pas d’autres logiciels d’écriture. Je l’utilisais donc pour tout ce qui avait un rapport à l’écriture : écrire, réécrire, mettre en forme, mettre en page… J’ai écrit mon premier roman et mon mémoire de 100 pages avec OpenOffice. Je peux donc vous confirmer qu’il fonctionne pour ça.
Ceci dit, à l’image de Word dont il est une copie, il n’a aucun outil qui sert spécifiquement à l’auteur – à part les fonctions Rechercher et Remplacer, la fonction Modifications (fonction équivalente au mode révision de Word) et le Dictionnaire.
Aussi j’ai été contente de découvrir le logiciel d’écriture Scrivener. Depuis que j’ai ce logiciel, je me sers de OpenOffice pour mettre en forme les textes que j’écris sur Scrivener. Je viens de découvrir une extension de OpenOffice, Writer2ePub, qui permet de créer ses ebook. Il faut que je regarde ce que ça donne.
Avantages et inconvénients de OpenOffice
Avantages
- Il est gratuit (en comparaison, Microsoft Word 2016 pour Mac coûte 7€ par mois)
- Il offre les mêmes fonctionnalités que Word pour la mise en forme de votre texte.
Inconvénients
- Il n’est pas très beau.
- Il est moins intuitif que Word qui propose les options dans son grand menu. La prise en main, notamment pour créer une table des matières n’est pas évidente.
- Il rame un peu quand il s’agit de travailler sur des textes longs. (La remarque vaut aussi pour Microsoft Word)
À qui je conseille ce logiciel
Je conseille OpenOffice à tous ceux qui veulent un logiciel de traitement de texte 1) gratuit, 2) efficace et 3) militant : dans le sens où il n’est pas issu d’une des firmes du type Microsoft, Apple, Google. L’avantage avec OpenOffice, c’est que le militantisme ne va pas avec un retour en arrière puisque le logiciel offre des fonctionnalités très proches à Microsoft Word.
Je le conseille aussi si vous avez un Mac car les propositions de Apple (avec Pages, assez critique) et de Microsoft sur ce support sont assez faibles en qualité (vous pouvez consulter à ce sujet mon article sur Word 2016 pour Mac).
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Au final, OpenOffice fait partie des logiciels qui prouvent que l’on peut pratiquer l’écriture de qualité en investissant très peu. Ce logiciel a de très bonnes qualités et après neuf ans d’utilisation, je n’ai que peu de critique à lui adresser – sinon qu’il n’est pas très beau mais n’est-ce pas la beauté intérieure qui compte ? 😉
Plus encore, on peut créer, grâce à OpenOffice, ses propres fichiers Epub (pour les liseuses autres que Kindle). Si vous comptez passer par une plateforme comme Kindle Direct Publishing (le programme d’auto-édition de Amazon) ou Kobo (le programme lié à la Fnac), ce n’est pas très intéressant (puisqu’ils proposent tout deux des outils pour transformer un document word ou OpenOffice en ebook), mais si vous souhaitez les vendre sur votre propre plateforme, cela peut avoir un intérêt. Je discuterai de ces questions lors d’une série consacrée à l’auto-édition au mois de juin 🙂
À demain pour une newsletter sur mon avancement de mars et sur mes prochains projets (n’oubliez pas de vous inscrire si ce n’est pas encore fait ! ^^),
Marièke