Pour ou contre la liseuse ?

by Marièke

Je n’ai découvert qu’assez récemment le plaisir de lire sur une liseuse. J’ai reçu la mienne (une Kindle d’Amazon) pour mon anniversaire, en mars dernier. Depuis, j’ai eu l’occasion de lire quelques livres, en français et en anglais. Si vous hésitez à investir dans une liseuse, j’espère que cet article vous permettra de mieux en voir les avantages et inconvénients pour prendre votre décision en toute connaissance de cause.

*****

Les limites de la liseuses

Beaucoup de personnes avec qui je discute sont plutôt dubitatives vis à vis de la liseuse. Je peux comprendre cette position. Avec la liseuse, le plaisir de l’objet livre est perdu. On ne sent plus l’odeur des pages neuves ou vieillies, on ne caresse plus le papier, on ne corne plus les pages pour conserver les pages. Je comprends l’argument et j’avoue même que j’aimerais voir un jour un de mes livres publié au format papier car ça reste plus impressionnant que le format numérique.

Pire, et c’est peut-être l’argument le plus important, la liseuse empêche le prêt d’un livre lu (sauf à prêter la liseuse) et ne vous permet pas de conserver indéfiniment un livre : avec la liseuse, vous avez seulement un droit de lecture sur le livre. Quand celui-ci sera effacé de la mémoire de votre distributeur, il s’effacera de votre liseuse.

Enfin, la numérisation des livres permet pour les distributeurs de savoir ce que vous lisez, où vous vous arrêtez dans un livre… On peut craindre une plus grande uniformisation des romans publiés à terme, si une recette vient à être trouvée.

La liseuse au quotidien

Cela dit, pour un amateur de lecture, la liseuse a vraiment de l’intérêt.

Les caractéristiques de l’objet

D’abord, l’objet en lui-même est très pratique d’utilisation. La liseuse a d’abord le mérite d’être minuscule. Lors de ma semaine de vacances, j’avais acheté les deux premiers tomes de Game of thrones et ils tenaient moins de place qu’un livre d’Amélie Nothomb.

Les fonctions sont simples et pratiques :

  • Un bouton on/off : pour l’allumer et l’éteindre (rien de très original ici)
  • L’écran tactile : on tourne la page en touchant l’écran, on sélectionne un mot en restant appuyé dessus…
  • Le clapet : il protège la liseuse et permet de la mettre en veille. Lorsque vous fermez votre liseuse, elle conserve la page sur laquelle vous vous êtes arrêté (gros, gros avantage par rapport aux livres… même si ceux qui raffolent des marque-pages vont râler !)
  • En bas à gauche de l’écran, une barre de pourcentage annonce le temps de lecture qu’il reste pour atteindre la fin du livre et/ou du chapitre.

La longévité de la batterie est très sympa puisqu’une charge suffit pour 80 heures de lecture. J’avoue que c’est ce qui est écrit dans la brochure et que je n’ai pas vérifié chrono en main. Mais je confirme que c’est assez long et qu’il suffit d’un mini câble USB pour assurer la recharge (c’est celui que vous utilisez peut-être pour recharger votre téléphone si vous avez un Samsung ou un Motorola).

Enfin, le confort de lecture n’est pas du tout altéré par la liseuse. Bien au contraire. La luminosité est adaptée à l’environnement — pratique quand le métro décide de s’arrêter dans un tunnel et de couper ses lumières — et le contraste entre le fond et l’écriture n’est pas aussi agressif que lorsqu’on lit un pdf en noir et blanc sur un écran de smartphone, d’ordinateur ou de tablette.

L’accès aux livres, le catalogue

L’accès aux livres est facilité. Il suffit de savoir chercher sur un moteur de recherche (je précise cela pour ceux qui pourraient être tentés d’acheter une liseuse à leurs grands-parents). La dernière fois, j’ai eu envie de lire sur les coups de minuit, un samedi… Je n’ai eu qu’à aller choisir mon livre sur Amazon, cliquer sur Acheter (il faut juste avoir créé un compte auparavant) et c’était fait, mon livre était accessible. C’est presque dangereux d’ailleurs car on ne se rend pas compte de ce qu’on dépense.

Concernant la profondeur de catalogue, j’aurais du mal à vous donner un avis puisque j’ai lu surtout des livres connus (le dernier roman d’Anna Gavalda, Étoiles contraires de Peter Green et Games of Throne). L’exception est Positive way de Chloé Bertrand publié en numérique par Bragelonne dans sa nouvelle collection de romances numériques (roman que je conseille si vous aimez les histoires d’amour entre ados, au passage ^^).

En plus, de nombreux ebooks sont autoédités par de nouveaux auteurs. J’avoue ne pas encore avoir traîné sur ce terrain-là mais je sais que certains auteurs autoédités vivent de leur plume grâce à leurs séries de roman publiés à des prix minuscules. C’est intéressant d’apprendre qu’il y a plein d’œuvres en liberté que l’on ne pourrait pas lire autrement 🙂

Le contenu des livres

Le contenu du livre lui-même est amélioré par la liseuse. Il est par exemple possible de grossir la taille des caractères : c’est pratique pour les presbytes qui n’y voient rien de près.

Ou, dans mon cas, j’aime lire les livres dont les auteurs écrivent en anglais dans leur langue originale. Je lis bien l’anglais mais le vocabulaire peut parfois me manquer : au lieu de trimballer un dictionnaire quand je lis, ma liseuse a un programme qui souligne les mots compliqués et propose une explication en anglais. Bon, ce n’est pas encore parfait (les définitions ne sont pas toujours efficaces et certains mots ne sont pas expliqués) mais c’est une très bonne idée que j’aimerais voir développée.

Le prix

Il y a aussi l’argument non négligeable du prix. La liseuse représente un investissement initial important (environ 70€) qui peut être rapidement remboursé si vous êtes un gros lecteur.

En effet, les livres publiés en numérique sont moins chers que les livres publiés au format papier. Ça dépend des éditeurs et des livres mais il y a toujours un pourcentage important de réduction.

La liseuse dans l’économie du livre

Dernier avantage de la liseuse : il faut savoir que même si le prix des livres numériques est moindre, les droits d’auteur n’en sont pas forcément réduits.

Je vous ai parlé un peu plus tôt des auteurs qui s’autoéditent : à part la commission versée à Amazon (ou à la plateforme qui les distribue : Fnac…), ils touchent l’ensemble du prix de vente.

Les livres numériques édités par les maisons d’édition ont un nombre d’intervenants similaires par rapport au format papier (auteur, éditeur, mise en page, illustrateur et distributeur — on enlève la part de l’imprimeur). L’infographie qui suit vient de l’article Le livre numérique, mutations narratives, éditoriales et économiques. Je vous le conseille si cette thématique vous intéresse.

infographie sur l'économie du livre numérique

Envie d’acheter une liseuse ?

Dans cet article, je me suis basée sur l’utilisation de la Kindle, la liseuse d’Amazon. C’est celle que j’ai en ma possession et j’en suis très contente. Si vous voulez l’acheter, vous pouvez le faire via le lien suivant : Liseuse Kindle, écran tactile 6″ (15,2 cm) antireflet, Wi-Fi – 69,90 €. Cela ne vous coûtera pas plus cher et je toucherai une mini-commission (c’est ce qu’on appelle un lien sponsorisé).

Je n’ai jamais essayé les autres types de liseuse : si vous avez des infos sur ces dernières, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires 🙂

*****

Bref, j’ai un avis assez positif sur la liseuse et le format numérique en général. Ceci dit, je comprends que cela puisse gêner les amateurs de l’objet qu’est le livre. Je pense d’ailleurs continuer à offrir des livres au format papier.

Vous lisez sur liseuse ? Si oui, depuis combien de temps ? Qu’est ce qui vous plaît dans la liseuse ? Si non, pourquoi ?

A très vite : je pense que je répondrai vendredi aux différentes nominations que j’ai reçu pour les blogs awards 🙂

Marièke

Crédit image : Une liseuse Kindle d’Amazon (Pixabay, CC0)

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19 comments

Caroline 6 octobre 2015 - 15 h 06 min

Je ne pense pas m’acheter un jour une liseuse car effectivement, j’aime beaucoup l' »objet » livre. Je trouve en plus que même si la liseuse offre un certain confort ça reste une nouvelle technologie, encore un écran à regarder ! J’aime les livres ! Je peux avoir un même livre sous plusieurs éditions, ou encore des livres qui parlent d’autres livres ou bien les éditions originales de romans, ça ne me dérange pas. Alors oui, ça prends de la place, c’est sûr ! J’apprécie ma bibliothèque et je ne pense pas qu’un jour une liseuse pourra la remplacer. Après, il ne faut jamais dire jamais, mais même si c’est le contenu qui compte, je trouve que ça perd de son charme. Bref, pour le moment je suis bien accrochée à mes livres papiers ! 😉

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Marièke 6 octobre 2015 - 18 h 43 min

Coucou ! Je comprends totalement ta position même si effectivement il ne faut jamais dire jamais… Qui sait ? Peut-être que d’ici quelques années les livres papier n’existeront plus et les écrans non plus ? :s

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Dorian lake 9 octobre 2015 - 20 h 42 min

Moi qui aime voyager, c’est vraiment extra la liseuse. Depuis aussi un déménagement, j’ai compris la douleur que d’avoir trop de bouquins, surtout les poches que je n’ai lu qu’une fois et que j’ai dû bazarder.

Après, pour des beaux livres ou de belles éditions, je préfère le papier.

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Marièke 10 octobre 2015 - 9 h 01 min

Je suis totalement d’accord avec toi concernant les beaux livres – illustrations, vieilles éditions… – c’est pour ça que lorsque j’offre des livres, je les offre au format papier 🙂

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Sunwalker 13 octobre 2015 - 10 h 47 min

Tu viens de finir de me convaincre! Je guettais les liseuses du coin de l’œil et comme ça n’est pas toujours très agréable de lire des ebooks sur téléphone ou tablette, je crois que je vais m’y pencher sérieusement et succomber à l’appel du numérique! Pas merci! 😛

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Marièke 13 octobre 2015 - 19 h 39 min

Héhé ! Désolée pour ton portefeuille :s

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Laduchessederat 13 octobre 2015 - 11 h 28 min

« Quand celui-ci sera effacé de la mémoire de votre distributeur, il s’effacera de votre liseuse. »

Ce n’est pas tout à fait vrai. il y a une différence entre les livres enregistrés sur la mémoire de ta liseuse et les lives présents sur le cloud. Ton distributeur ne peux pas altérer la mémoire interne de ta liseuse à distance mais il peut tout à fait modifier le contenu de ce qui se trouve sur ton espace Cloud.

La distinction est la même pour le tracking de lecture, il faut que le livre soit présent sur ton espace Cloud et que tu demandes la synchronisation avec la mémoire interne de ton kindle. Ce qui pose problème, ce n’est pas la synchronisation en elle-même mais le système de rémunération à la page, qui oui, va pousser à la standardisation d’une certaine catégorie de littérature. Si tu veux en savoir pus, tu peux consulter le blog de Rachel Aaron, elle a fait une analyse des ventes de ses propres livres et son point de vue est très intéressant.

Les ebooks sont avant tout des fichiers numériques. En principe, on peut tout à fait les transférer à une autre personne mais cela va à l’encontre des droits d’auteurs, d’où la présence de DRM sur tous les livres vendus sur des plateformes comme Amazon ou iTunes pour les iBooks. Certains éditeurs numériques font eux le pari du fair price/ faire share et ne mettent pas de DRM sur leurs livres numériques. Ils considèrent que si le prix reste accessibles, les gens préfèreront avoir une copie légale sur leur liseuse.

Pour ce qui est de l’utilisation de la liseuse, je suis une adepte depuis maintenant 3 ans. Toutefois, je continue d’utiliser le papier et la liseuse, notamment parce que la liseuse ne permet pas de comparer plusieurs livres en les mettant les uns à côté des autres. Or, lorsque j’écris, j’ai souvent besoin de consulter et de comparer mes sources…

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Marièke 13 octobre 2015 - 19 h 45 min

Merci pour la précision concernant le cloud et les fichiers qui restent accessibles même si l’éditeur et le distributeur cessent de mettre à disposition le livre. De même pour la puce. Je vais ajouter le lien vers le blog de Rachel Aaron dont tu parles pour ceux que ça intéresse d’en savoir plus.

Pour les livres que l’on peut prêter, jusqu’ici je suis tombée sur des fichiers bloqués, mais je n’ai pas essayer très longtemps non plus. Ça me semblait de toute façon bien plus compliqué qu’avec un livre au format papier 🙂

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Laduchessederat 13 octobre 2015 - 22 h 50 min

Tu as essayé Calibre ?

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Marièke 14 octobre 2015 - 6 h 49 min

Non. Pour être honnête, je ne sais même pas ce que c’est… Tu m’éclaires ? 🙂

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Richard 26 septembre 2017 - 12 h 04 min

Je viens de lire votre article très intéressant, même s’il date d’il y a deux ans, il reste encore d’actualité. Pour ma part j’en suis à ma troisième liseuse, j’ai des milliers d’epub, j’ai dévoré beaucoup de livres numériques depuis ma première liseuse en 2009. J’en suis aujourd’hui à ma troisième liseuse. Entre temps mes autres liseuses m’ont lâché, la dernière vient de cesser de fonctionner il y a quelques jours. Je suis très mitigé sur la liseuse après 8 ans d’utilisation. En effet partager un livre numérique n’a jamais été aussi facile que par le mail, bien plus simple que de remettre en main propre ou d’envoyer par colis postal le-dit livre. Cependant si j’en suis à ma troisième liseuse c’est que toutes, sans exception, ont cessés de fonctionner. Les 2 premières à cause de la batterie, toujours impossible à changer, c’est un système fermé non réparable. Ma troisième liseuse s’est cassé dans mon sac, malgré la protection, un stylo est passé entre la protection et l’écran et me voilà avec un écran fêlé… J’ai dépensé en total plus de 450 euros en liseuses depuis la première achetée et le simple fait de devoir encore réinvestir dans une nouvelle machine me fait mal au portefeuille! C’est cela le plus grand point faible de la liseuse je pense, son système totalement fermé qui empêche le changement des batteries ou de l’écran simplement.

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Rosemarie 25 octobre 2017 - 13 h 26 min

J’ai envie d’acheter une liseuse mais j’hésite encore je trouve que c’est pratique et niveau confort c’est top j’ai déjà commencer une collection physique de manga mais j’apprécie beaucoup lire sur tablette je suis un peu perdue

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Marièke 16 novembre 2017 - 8 h 54 min

Pour ma part, je lis sur ma liseuse et j’achète au format papier les livres que j’aime particulière et que je souhaite conserver dans ma bibliothèque 🙂

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Fans de liseuses 5 décembre 2017 - 14 h 22 min

Bel article de présentation de la liseuse. Personnellement, je ne peux plus m’en passer depuis 2012. Or, je constate que son usage n’est pas nécessairement en progression depuis quelques années… Enfin, c’est une autre histoire.

Donc, globalement, je trouve l’article juste. Cependant, il y a un point qui me chiffonne : c’est le passage lié aux éditeurs qui peuvent capturer nos habitudes de lecture pour trouver, un jour, « une formule magique » pour créer des livres.

D’une part, je pense qu’ils n’ont pas besoin de cela, les chiffres de ventes sont suffisants. Il n’y a qu’à voir l’explosion de la romance depuis 50 nuances… D’autre part, les recettes sont déjà plus ou moins connues et c’est l’auteur qui fait ensuite la différence. Exemple : M. Crichton écrivait des thriller, mais y ajoutait son style et ses connaissances techniques. Dan Brown écrit aussi des thrillers et ses livres ont tous la même trame (si si, regardez bien) mais les thèmes changent à chaque livre, etc.

Un auteur m’avait dit un jour « depuis Agatha Cristie, on sait écrire des romans policiers, le problème c’est qu’il manque des bons romanciers », je pense que ça résume parfaitement le problème 😉

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Marièke 14 janvier 2018 - 15 h 53 min

Oui, je suis assez d’accord avec vous sur le principe : on connait les recettes, il manque les ingrédients et le cuisinier. Je mentionnais cela surtout par rapport à Amazon qui, par son programme KDP, rémunère les auteurs au nombre de pages lues…

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JULIE 13 janvier 2018 - 16 h 39 min

vous ne parlez que de l’utilisateur de liseuse….
mais avez vous pesnse a la personne dont le lit se trouve a cote du dit utilisateur et desire dormir
c’est un appareil infernal en plus de la lumiere bleue qu’il diffuse autour de lui elle est aussi projetee au plafond
et surtout le simple fait de « tourner » la page et ce geste revient souvent,car une page tactile n’a
rien a voir avec la capacite d’une page de livre,donc ce geste declanche chaque fois un flash tres irritant
je viens d’en faire l’experience,j’ai tenu 5 iours,j’ai dmande a la personne dormant ds le lit a cote de bien vouloir arreter
ce qu’elle a fait .j’ai realise que le mal de tete ressenti ces 5 jours provenait de ces flashs a repetition
alors la liseuse,oui ,lorsque l’on est seul,mais avec une(UN) voisine de lit NON
je crois que c’est une technique de torture…..?

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claude 1 mars 2018 - 12 h 00 min

le support papier reste encore bien qu’encombrant le meilleur est le plus sur….qu’il se flétrit, se déchire par endroit, se tache, se plie ou se corne, il peut se prêter à l’infini ! Le livre papier à une texture incomparable, une odeur particulière, il interagit avec le lecteur. Une larme coule et s’écrase sur la page, le papier gonfle imperceptiblement. Le souvenir d’un émotion se perpétue alors. Un marque ta page, indique tel une pancarte ou un phare dans la nuit, un passage qui nous aura bouleversé ! Non franchement je préfère cet objet familier qui m’a accompagné depuis mon enfance et qui tel un compagnon, m’accompagne au bord de ma nuit. Cet objet que ne je dois ni recharger ni éteindre et qui si un jour je me retire dans une île déserte, m’accompagnera et me regardera fermer les yeux, témoin d’une amitié sincère et indéfectible. Mon ami précieux qui m’aura accompagné de sa magie.

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Amanda 17 août 2020 - 15 h 46 min

Je commente 5 ans après la publication de l’article car finalement après lecture des commentaires je me rends compte que les avis sont encore partagés ! J’ai reçu comme cadeau d’anniversaire une liseuse il y a 3 ans car je lis très vite. Rien de grave mais quand je passe 7 jours en vacances à la plage ou à la campagne, j’étais constamment frustrée car j’étais sûre avant de partir que si je ne faisais pas attention j’allais me retrouver avec rien à lire au milieu des vacances…Je me suis retrouvée par exemple en arrêt en juin pour un mois et je me suis aperçu que pour un roman de 1000 pages ma liseuse m’avait annoncé 11h de lecture. Et qu’elle avait raison.

J’adore les livres et j’en achète avec plaisir. (l’odeur du vieux papier et au contraire du papier tout neuf) Cependant mon appartement n’est pas extensible (j’ai déjà 3 bibliothèques :p) et ma valise non plus ! Grâce à Amazon, j’ai pu télécharger gratuitement ou à bas prix des livres classiques tombés dans le domaine publique ( les hauts de hurlements, les œuvres de Jules Vernes, Madame Bovary etc..). Je ne serais jamais entré dans une libraire pour acheter ce livre et je déteste emprunter et pourtant ! J’ai beaucoup aimé certains de ces livres et je sais que si je tombe demain sur une édition papier qui me plaît je n’hésiterais pas. La Fnac a également pu proposer des livres gratuits ou à prix réduits.

J’ai aussi en version numérique des livres que j’ai déjà lu en version papier et je peux donc les transporter sans encombrer ma valise. Et j’ai aussi des livres dont je sais d’avance que même si je vais passer un bon moment en les lisant, je ne les relirais probablement jamais et que je n’aurais donc pas de plaisir supplémentaire à l’idée de les stocker dans ma bibliothèque… Et si jamais je suis surprise je peux toujours changer d’avis et courir acheter une édition papier si l’envie s’en fait sentir 🙂

Enfin bref pour moi il s’agit vraiment d’un outil complémentaire à la lecture et même à l’écriture ! Comme il est possible de charger des PDF sur kindle, je peux facilement emmener avec moi un texte en cours, le visualiser et le faire lire.

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Marièke 3 janvier 2021 - 17 h 15 min

Merci pou ton partage d’expérience. Je suis totalement d’accord avec toi : avoir des livres sur ma liseuse ne m’empêche pas d’en acheter des formats papier (pour offrir, pour le plaisir du papier). Je comprends totalement ton argumentaire !

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