L’écriture et Nawfal Jorio

by Marièke

De formation scientifique et travaillant dans la Finance, Nawfal Jorio n’a pas le profil de l’écrivain type. Pourtant, il s’est toujours intéressé à l’écriture. Son premier roman est paru en juillet 2016, alors qu’il approchait de la quarantaine. Il nourrit  désormais de nouveaux projets.

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L’écriture et Nawfal Jorio

Quand et comment vous êtes-vous mis à l’écriture ?

Je pense que ça a débuté vers l’âge 12 ans. J’étais amoureux et je voulais écrire un poème à ma bien-aimée ! Ensuite, je n’ai plus jamais arrêté d’écrire… Sauf que je gardais jalousement mes écrits rien que pour moi !

Pourquoi avoir opté pour l’écriture ?

D’abord, je dirais que ce n’était pas une option. L’écriture est venue à moi telle un besoin irrépressible.

Ensuite, si j’écris, c’est avant tout pour le plaisir de créer !

Enfin, j’adore lire. Cependant, je trouve rarement des livres à la fois prenants et qui donnent à réfléchir… Ma démarche consiste donc à écrire des livres tels que j’aimerais en lire plus souvent !

Qu’aimez-vous dans l’acte d’écriture ?

Ce que j’aime tout d’abord, c’est le côté créatif et artisanal de l’écriture. J’aime l’excitation exquise que procure le mystère alchimique des lettres. Les phrases se suivent et s’enchaînent pour former des morceaux de texte. Mis bout-à-bout, tissés telles des étoffes précieuses, les mots finissent par livrer leurs secrets. Convertis en histoires, ils finissent par dévoiler des idées, des pensées et des sentiments intimes. Et ce que j’aime aussi surtout, c’est le lien particulier créé à travers ce partage avec mes lectrices et mes lecteurs.

Combien de temps vous prend l’écriture d’un ouvrage ?

C’est assez variable. Par exemple, l’écriture du roman Schizophrénie quantique a duré environ 3 mois. Tandis qu’il m’a fallu plusieurs années pour arriver au bout de Symbiose en prose.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lorsque vous écrivez ?

Ce que je trouve le plus difficile, c’est la phase de réécriture. Durant cette étape d’élagage, je suis amené à faire des choix. Comme celui, par exemple, de me séparer d’une partie du texte qui ne s’avère pas nécessaire pour l’intrigue. Une autre difficulté, c’est de donner vie aux personnages. Il s’agit de leur donner du relief, de les rendre attachant, tout en veillant à ce qu’ils soient suffisamment crédibles. Le plus difficile, c’est de les laisser devenir autonomes et d’apprendre à les écouter !

La publication et Nawfal Jorio

Qu’avez-vous écrit et publié jusqu’à maintenant ? 

Actuellement, j’ai deux titres autopubliés à mon actif : un roman intitulé Schizophrénie quantique ainsi qu’un recueil de poésie dont le titre est Symbiose en proses.

Qu’est-ce qui vous a décidé à sauter le pas de la publication ?

J’ai toujours rêvé d’écrire un livre. Si j’ai franchi le pas de la publication, c’est dans l’esprit de partager des idées qui me sont chères. L’écriture de fiction permet en effet une grande liberté à ce niveau.

Quels sont vos projets d’écriture à venir ?

Je travaille actuellement sur un projet de recueil de nouvelles. Je n’en dirais pas plus pour l’instant.

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Merci à Nawfal pour son témoignage ! Il est toujours impressionnant de voir comment l’écriture s’impose dans nos vies, parfois sans notre consentement ! 😉 Vous pouvez suivre son parcours sur son blog, Librairie Radikale, et sur Facebook.

 Je vous retrouve vendredi pour un article sur le rangement de mon bureau avec une Home organizer !

Belle semaine,

Marièke

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