Le manque d’envie comme rempart à l’écriture

by Marièke

Rien à faire, vous n’avez pas envie d’écrire. L’écriture ne vous intéresse pas, votre histoire encore moins. Et pourtant, tout ça avait bien commencé… Dans le cadre de la série d’articles sur Les manques qui nous empêchent d’écrire, je m’arrête aujourd’hui sur le manque d’envie.

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Le manque d’envie

La petite étincelle qui vous avait émerveillé et permis d’avancer aux 2/3 de votre roman vous a quitté. C’est arrivé un matin, ou au fil du temps, mais c’est sûr, c’est arrivé. Vous avez envie de tout faire – même la vaisselle et le ménage, pour dire – mais pas d’écrire. Voici quelques solutions, qui ont marché pour moi, pour dépasser cette étape difficile.

Comprendre ses motivations pour se redonner l’envie

Pourquoi souhaitiez-vous écrire ? Dans quel but ? Était-ce un besoin, une obligation, l’envie d’être célèbre, de réussir un challenge ? Pour passer quel message ? Connaître vos envies initiales pourrait vous permettre de vous recentrez sur ce que vous désirez vraiment. Par exemple, si votre rêve est d’écrire un roman et que vous n’écrivez que des nouvelles, vous êtes peut-être frustré… Lancez-vous dans un nouveau défi.

Changer de projet

Pourquoi ne pas écrire autre chose ? Si vous travaillez depuis longtemps sur un même projet, l’envie a pu s’essouffler. Sans l’abandonner, vous pouvez commencer à planifier un autre texte ou écrire une nouvelle / répondre à un appel à texte qui vous fait envie, avant de revenir à votre gros projet.

Attention, si vous êtes du genre à zapper et à ne jamais conclure vos projets, évitez peut-être ce conseil… Vous DEVEZ finir ce texte et arrêter de fuir vers un autre projet dès que c’est un peu compliqué ! (oui, c’est du vécu ^^)

Faire une pause

Pourquoi ne pas faire une pause ? (Si la question vous paraît absurde, c’est que vous avez en fait envie d’écrire 🙂 ) Peut-être êtes-vous fatigué de travailler, que l’écriture vous fait parfois souffrir. Prendre une pause peut s’avérer bénéfique. Les overdoses, ça arrive !

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Si vous traversez, ou avez traversé, une période de manque d’envie, comment réussissez-vous (ou non) à écrire quand même ? Partagez vos techniques dans les commentaires ci-dessous !

Marièke

Crédit image : La pluie ennuie profondément cet enfant… (Pixabay, CC0)

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5 comments

Arnaud_L 3 mars 2015 - 22 h 07 min

L’une des techniques que j’utilisais le plus souvent était la contrainte réelle et forcée. Les jeux d’écriture ont rythmé les périodes où j’étais le plus créatif. Avec un ami ou des connaissances, c’était le must : l’envie était là, puisque j’avais déjà acquis mon « public », et qu’il existait une attente forte.

Au-delà, l’écriture sous contrainte ou avec consigne est l’un des outils les plus répandus non seulement pour s’améliorer, mais pour également guider certains projets. Le Projet Bradbury fixe une contrainte forte par exemple. Le Maître du Haut-Château de Philip K. Dick aurait été écrit avec le Yi King. Des auteurs comme Chuck Palahniuk ont vanté (et vantent encore) les vertus de l’atelier d’écriture et de l’apprentissage à l’aide d’exercices.

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MariekeP 4 mars 2015 - 0 h 10 min

Merci pour ton retour, Arnaud.
Dans mon cas, l’audience est plus un truc qui me bloque car j’ai un peu peur des réactions… Mais j’imagine que ça doit marcher pour d’autres 🙂
C’est vrai que les prompts ou des mini-contraintes sont intéressantes de temps en temps pour s’inspirer.

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Les 5 manques qui nous empêchent d'écrire 20 mars 2015 - 16 h 05 min

[…] Le manque d’envie […]

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rahma 26 mars 2015 - 19 h 02 min

Concernant les exercices d’écriture, je rejoins Arnaud là-dessus : je n’ai jamais été aussi productive que lorsque que je fréquentais un atelier d’écriture avec assiduité. Cependant, les consignes et contraintes peuvent parfois s’avérer difficiles à concilier avec nos projets d’écriture… Pour prendre un exemple absurde : impossible (pour le commun des mortels) d’écrire un roman d’aventure sans utiliser de verbe d’action. Dans ce cas, les ateliers d’écriture conservent toutefois la (puissante) fonction de mo(tiva)teur ; à notre charge, ensuite, de trouver le temps nécessaire pour nous adonner à l’écriture de notre projet principal…

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Marièke 27 mars 2015 - 8 h 41 min

Dans mon cas, j’ai du mal avec les exercices d’écriture car j’ai l’impression d’écrire pour rien… Je préfère m’entraîner sur des textes courts qui deviennent ensuite des nouvelles 🙂

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