Ce que j’ai appris de ma première expérience de l’auto-édition

En mai-juin 2016, je vous proposais une série sur l’auto-édition de mon premier roman. Comme je vous l’ai annoncé mardi dernier, je viens de sortir un nouvel ebook : Les douze peurs de l’écrivain (actuellement disponible en téléchargement sur Amazon). Lors de cette deuxième expérience, j’ai fait quelques choix différemment. Je vous explique pourquoi.

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#1 L’exclusivité Amazon

Lors de la publication de Pouvoirs, j’avais fait le choix de ne pas réserver la publication de mon texte au seul Amazon. J’avais donc décidé de ne pas adhérer au programme KDP et j’étais présente sur Kobo et Payhip en plus d’Amazon (adhérer au programme KDP impose d’accorder l’exclusivité de la distribution de l’ebook à Amazon).

J’ai fait un choix différent cette fois.

• Pour avoir l’opportunité de faire la promotion « livre gratuit » (réservée aux adhérents du programme)
• Pour ne pas multiplier le travail : chaque publication sur un support différent demande des ajustements
• Parce que mes ventes étaient essentiellement sur Amazon
• Parce qu’Amazon est le meilleur payeur – il n’y a pas de seuil

PS : Plusieurs d’entre vous m’ont fait part de leur déception quant à ce choix. Il est vrai que toutes les liseuses ne lisent pas le .mobi. Si c’est votre cas, sachez que vous pouvez tout de même acheter votre ebook sur Amazon. Envoyez-moi une preuve d’achat à l’adresse marieke@mecanismes-dhistoires.fr, je vous renverrai le livre au format Epub ou PDF.

#2 Une meilleure gestion des délais

Lors de ma première expérience, j’avais eu de grosses difficultés à avoir une bonne visibilité sur les délais de publication et sur les délais à observer entre préventes, publication…

Cette fois, le fait de n’avoir publié que sur une seule plateforme m’a fait gagner du temps. J’ai publié ma fiche produit mardi 10 avril pour être sûre qu’elle soit en ligne vendredi 13 avril (Amazon un délai jusqu’à 72h). Elle a été publiée mercredi 11 avril et j’ai mis en place la promotion « livre gratuit » au lancement, du samedi 14 au lundi 16 toute la journée pour les lecteurs de la newsletter d’Amazon. Cela a bien fonctionné.

#3 Une illustration homemade

Pour mon roman Pouvoirs, j’avais décidé de publier avec une illustration réalisée par une professionnelle. C’est Tiph qui s’en était chargée. J’avais fait le choix de travailler avec une pro car l’illustration me semblait essentielle dans la publication d’un livre jeunesse.

Pour mon ebook, j’ai décidé de réaliser seule ma couverture à partir d’une photo libre de droits et de polices Google Font, libres aussi. J’ai assemblé l’ensemble avec Canva, application Web dont je vous avais déjà parlé. Ayant pour objectif de vous proposer l’ebook pour un tarif réduit (0,99€), je ne voulais pas engager trop de frais dans sa composition. Il me semblait aussi qu’une couverture était moins importante dans le cas de la publication d’un guide.

#4 Pas de version papier

À l’image du point précédent, il ne me semblait pas essentiel d’avoir une version papier de mon ebook de méthode – tandis que cela était indispensable à mon roman jeunesse. De plus, créer une version papier demande un temps de travail supplémentaire non négligeable (pour créer une couverture compléte et pour retravailler la mise en page notamment) et des délais plus longs (le temps de réceptionner le Bon à tirer (BAT), de le valider…).

J’ai donc décidé de faire sans version papier pour cette fois. Ce choix à aussi été motivé pour des questions de prix. L’ebook faisant 54 pages, je me voyais mal vous le vendre 6 € (prix minimum d’un livre broché sur les différents outils d’impression à la demande).

#5 Pas de vente en direct

Après ma première expérience de l’auto-édition, j’ai envisagé de mettre mes textes à vendre directement sur le blog afin de limiter les frais. J’ai étudié cette question longtemps et j’ai décidé de ne pas retenir cette solution pour plusieurs raisons :

• Perte de temps – Le temps nécessaire à la mise en place de cette solution est conséquent. Pour un seul livre, cela ne me semblait pas pertinent.
• Public moins large – Sur Mécanismes d’histoires, je ne touche que les lecteurs du blog. Sur Amazon, je peux toucher l’ensemble des utilisateurs d’ Amazon.
• Peu d’ouvrage – Je n’aurais eu que deux ouvrages à vous proposer. Cela me paraissait trop peu.

Je pense que j’ouvrirai un e-shop quand j’aurai plus de produits à vous proposer. Je ne me suis pas encore fixé de date mais c’est un choix que je ferai inévitablement. Ne serait-ce que pour contourner les commissions et le joug d’Amazon.

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Je profite de cet article pour demander à ceux qui ont téléchargé l’ebook de ne pas oublier de commenter le livre quand ils l’auront terminé. C’est un gros plus pour aider les lecteurs potentiels à se décider !

À la semaine prochaine !

Marièke

Crédit image : Un café, un carnet, un ordi : mon matériel d’auto-édition, par Rawpixel (Unsplash, CC0)