Faut-il faire son coming out d’écrivain ou pas ?

by Marièke

Lors de mon questionnaire de janvier dernier, je vous proposais de m’envoyer vos questions en vrac.

Parmi elles, celle-ci : « Comment faire son coming out d’écrivain ? » Je l’ai trouvée drôle et intéressante à la fois car elle parle de la peur de certains débutants écrivains de parler d’écriture et de révéler cette partie de leur personnalité.

Dans cet article, je vous explique comment je me suis doucement affirmée comme écrivante et vous donne quelques astuces pour vous affirmer aussi, sans pour autant passer par un coming out brutal et direct 😉

*****

S’affirmer écrivaine : mon expérience

Auprès de ma famille

J’écris des histoires depuis que j’ai sept ans – depuis que j’ai appris à écrire en gros. J’ai révélé ce secret assez vite quand, à l’âge de sept-huit ans, j’ai offert à ma grand-mère un conte que j’avais écris et illustré toute seule. Une jolie (et naïve) façon de faire mon coming out d’écrivain. A quinze ans, lassée d’écrire à la main et de devoir attendre que l’ordinateur familial soit libre, j’ai demandé de l’argent pour pouvoir acheter un ordinateur portable et écrire en paix.

Bref, auprès de ma famille proche – mes parents, mes grands parents et les oncles et tantes que je voyais régulièrement – je n’ai pas eu à faire de coming out officiel car il était évident que j’écrivais. A l’adolescence, je ne montrais plus mes textes aussi facilement que lorsque j’avais sept ans mais je pouvais rester des heures seule dans ma chambre pour écrire. Il suffisait de s’intéresser un tout petit peu à moi pour voir que j’écrivais 😉

Auprès de mon copain

La seule personne à qui j’ai avoué que j’écrivais assez tôt dans notre relation est mon copain. Je dis « avouer » comme si l’écriture était un crime mais je lui ai plutôt annoncé cela comme un outil de compréhension de ma personnalité. Je souhaitais qu’il puisse comprendre que, régulièrement, j’aimais m’isoler pour écrire et que ce n’était pas contre lui en particulier mais pour moi. Je lui en ai parlé après avoir sorti un petit carnet pour noter une idée qui m’est apparue sur un texte que j’étais en train d’écrire.

Auprès de mes amis et de mon cercle élargi

Les autres personnes de ma vie au courant que j’écris l’ont appris parce que le sujet est venu dans la conversation et plus récemment, grâce à ce blog. Je ne cache pas que j’écris – ce blog est à mon vrai nom et je l’ai mentionné sur Linkedin et mon CV – mais je n’en parle pas au premier abord. L’avantage de mon blog est qu’il annonce que j’écris sans que je n’ai rien à faire et permet aux personnes de mon entourage qui aiment écrire de m’en parler ouvertement 🙂

Par ailleurs, j’ai eu l’agréable surprise de rencontrer, grâce au NaNoWriMo, des apprentis auteurs et des auteurs confirmés. Avec ces personnes, j’ai la chance et la possibilité d’échanger de façon très constructive sur l’écriture : nous parlons de nos sensations, de nos peurs, de nos difficultés. Les mêmes choses que je peux évoquer sur ce blog en fait. Aussi, mon besoin de parler d’écriture est parfaitement comblé et je peux parler d’autre chose avec mes amis que l’écriture n’intéresse pas forcément.

Mes astuces pour faire son coming out d’écrivain

A partir de mon expérience, je peux vous donner quelques conseils pour parler d’écriture avec vos proches.

  • DON’T / Ne cherchez pas à parler d’écriture à tout prix avec tout le monde. N’oubliez pas que un français sur trois rêve d’écrire un roman : les personnes qui se disent écrivains sont plus nombreuses que celles qui écrivent réellement 😉
  • DO / Laissez les actes parler pour vous : écrivez, publiez un livre, communiquez sur votre livre, ouvrez un blog d’auteur. Ce sera la façon la plus simple pour parler d’écriture autour de vous.
  • DO / Parlez de votre activité d’écriture avec les personnes qui comptent le plus pour vous et qui ont besoin de cette information pour vous comprendre mieux. Il est nécessaire que vos proches puissent comprendre que vous avez besoin de vous isoler de temps en temps pour écrire.
  • DON’T / Ne parlez pas de votre activité d’écriture dans le seul but de vendre votre roman. C’est lourd, désagréable et énervant. De façon générale, ne demandez pas à votre famille et à vos amis d’assurer la promotion de votre travail : laissez ceux qui souhaitent participer participer à leur manière (en achetant votre livre ou en partageant l’information, par exemple).
  • DO / Trouvez des personnes que l’écriture intéresse et avec qui vous pourrez avoir de réelles discussions sur l’écriture. En s’intéressant à vous et votre activité d’écriture, vos proches peuvent être assez maladroits dans leurs questions : « Ah, tu écris ? Je peux lire ? » / « Quand est-ce que tu auras terminé ton livre ? » / « C’est super difficile d’être publié, non ? » etc. Cela vous déstabilisera plus qu’autre chose. Les personnes qui écrivent aussi seront plus délicates dans leurs questions.

*****

Au final, le but est n’est pas que la planète entière soit au courant de votre activité d’auteur dans un premier temps. Il s’agit d’abord de mettre au courant les personnes proches de vous afin que vous puissiez pratiquer votre activité confortablement : avoir du temps pour vous, pouvoir prendre un jour de congé une fois de temps en temps…

Dans le but de vous faire connaître ensuite, je vous conseille de développer votre communauté de lecteurs mais non parmi vos amis proches ou votre famille : laissez ces derniers s’intéresser à vos textes de leur propre chef et développez plutôt une page Facebook ou un blog d’auteur pour vous faire connaitre plus largement.

Votre avis : faut-il faire son coming out d’écrivain ?

Comme vous pouvez le voir je suis pour une certaine discrétion. Quel est votre avis ? Avez-vous fait votre coming out d’écrivain ? Comment ? Je serais curieuse de lire vos retours dans les commentaires et de les publier 🙂

A lundi pour le témoignage d’Eileen sur son aventure avec l’écriture.

Bon weekend à tous,

Marièke

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19 comments

Lynda 3 mars 2017 - 9 h 18 min

J’ai eu un peu le même parcours que toi : mes proches m’ont toujours vu écrire donc ils n’ont pas vraiment été étonnés lorsque j’ai sorti mon premier roman (c’était plutôt du genre « ah quand même ! »).
Là où j’ai été plutôt très discrète c’est dans mon travail (et pourtant je bosse dans le domaine culturel) mais j’ai mis très longtemps avant de dire à mes collègues de j’écrivais : en gros ça a attendu la publication du 2ème roman (qu’une collègue qui me suivait sur Facebook avait lu !). J’y suis allée comme toi : en publiant sous mon vrai nom et en communiquant sur les réseaux, ça « finit par se savoir ». Ceux qui veulent m’en parler sont les bienvenus et sinon, je n’en parle pas.

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Marièke 4 mars 2017 - 10 h 13 min

Oui, nos parcours sont semblables ! Je n’ai pas trop eu à parler d’écriture avec mes collègues mais je me reconnais dans le « ça finit par se savoir » 😉

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Dorian 3 mars 2017 - 9 h 36 min

Je dirais que ça dépend aussi du milieu professionnel. Dans mon travail, je ne l’ai dit qu’à des amis, et non des collègues, au moins dans un premier temps. Et J’ai choisi un nom de plume pour bien séparer les deux activités. Je ne veux pas que des recruteurs en soient informés.

J’ai récemment dû changer de fusil d’épaule, bien malgré moi, en présentant un projet de départ volontaire à mes rh. Mais c’est parce que l’activité d’écriture va devenir un temps plein et je ne pourrai plus l’omettre.

Avec les potes moins proches, j’ai attendu que mon roman soit fini pour en parler.

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Marièke 4 mars 2017 - 10 h 14 min

Oui, c’est vrai que je n’ai pas trop évoqué l’aspect professionnel et les collègues car je n’ai jamais vraiment eu d’attache professionnelle sur du long terme : j’ai fait des missions, de courts CDD et depuis quelques temps, j’ai ma propre société… En plus, mon boulot consiste en du journalisme, de la communication et de la rédaction web… Des secteurs où le fait d’écrire et d’être blogueuse à mes heures est vu positivement 🙂

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Amélie Hanser 4 mars 2017 - 13 h 09 min

Je ne connaissais pas le terme « coming-out de l’écrivain », mais c’est vrai. Paradoxalement, ceux à qui j’ai eu le plus de mal à le dire ce sont mes proches, surtout mes parents. Au lycée et à la fac, ils pensaient que je travaillais sur un exposé lorsque j’avais word d’ouvert, et je ne les contredisais pas.
Le déclic a été lorsque j’ai participé à un concours littéraire et que ma nouvelle a été publiée. La fameuse reconnaissance officielle de l’écrivain qu’on retrouve souvent.
En revanche, maintenant je ne le cache pas, ni sur mon CV, ni quand je rencontre les gens. Je considère l’écriture comme ma deuxième activité professionnelle et je l’annonce quand on me demande ce que je fais dans la vie. Là où avant je craignais d’être vue comme une rêveuse, aujourd’hui, je vois une marque de ténacité et de courage d’aller au bout d’un projet.

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Marièke 7 mars 2017 - 13 h 52 min

C’est clair que la reconnaissance (quand on gagne un concours par exemple) aide beaucoup à se révéler 🙂
Tout est dans l’annonce : si tu dis que tu travailles et que tu passes du temps à écrire un roman, c’est plus valorisant que dire « j’écris » sans aucune autre forme de développement 😉

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Véronique 11 mars 2017 - 12 h 58 min

Perso, il m’a fallu tout un cheminement intérieur avant de réussir à faire mon coming-out d’écrivain… Mon mari était au courant parce que, en effet, j’ai eu besoin de beaucoup de temps pour moi pour écrire mon premier roman. Et puis bon, je ne vais quand même pas partager ma vie avec quelqu’un qui ne connaitrait pas cet aspect important de moi. Pour le reste de ma famille et la plupart de mes amis proches, c’était un secret, j’avais envie de garder ça pour moi, jusqu’à la publication de mon roman, comme si je ne me sentais pas légitime avant de l’avoir fait peut-être. Et bien sûr, beaucoup de peurs… J’avais d’ailleurs écrit un article sur le sujet si ça t’intéresse : http://www.veroniquemoriniere.com/faire-son-coming-out-artistique/

Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis, de ne pas s’attendre à ce que nos proches soient intéressés, et surtout encore moins leur demander de participer à nous faire connaitre. C’est quelque chose que j’ai appris par l’expérience, après un peu de frustration de ne pas avoir assez de bouche à oreille de la part de mes amis. Perso j’en parle très peu autour de moi, de mon roman, seulement les gens qui me posent des questions, je reste encore assez pudique sur le sujet… Mais j’ai mon blog pour me lâcher et là je sais que seulement ceux qui sont intéressés sauront où me suivre 🙂

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Sophie 3 juin 2017 - 7 h 33 min

Bonjour,

Je me demandais à partir de quand est-ce qu’on peut se dire auteur/écrivain-e ?
Une personne avec une formation de boulanger et boulanger sans emploi, mais j’ai l’impression qu’un auteur doit avoir une bonne quantité de livres publiés (et publier régulièrement, genre tous les mois, un nouveau livre) pour que les gens acceptent le « titre » d’auteur…

Personnellement, j’écris depuis mes 11 ans, mais manquant de confiance en moi, j’avais honte de partager mon monde, faire lire mes textes…

Ce n’est que dernièrement (20 ans plus tard) que j’ose enfin, via des fanfictions en premier lieu, et là, je me lance dans l’écriture d’un (futur ?) roman.
Mais sans être publiée, suis-je auteur ? Ou juste une nana qui écrit dans ses moments libres ?

Je me sens auteur et c’est un rêve ultime de publier mes histoires, argent ou non à la clef (je vais d’ailleurs proposer une nouvelle pour un recueil et ne toucherai rien des ventes… c’est pour une association).

Qu’en pensez-vous ?
Auteur à partir de quand ?
Publications régulières ?
Première publication (et peut-être dernière ou unique) ?
Écriture sans publication ?
Écriture d’histoire même fanfiction ?
Écriture sur un blog…?

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Marièke 4 juin 2017 - 15 h 30 min

Merci pour votre retour 🙂 Il n’y a pas vraiment de réponse unique à votre question. A titre personnel, je me considère comme blogueuse et autrice car j’écris un blog et je produis des romans. Je ne me dis pas écrivaine car je pars du principe que l’écrivain gagne sa vie grâce à son activité d’écriture. Mais c’est vraiment personnel 🙂

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mltl 19 août 2017 - 18 h 50 min

Je suis coincé dans ce questionnement. J’écris de manière assez irrégulière nous diront depuis quelques mois, mais manière qui me permet d’avancer malgré tout. Je suis inscrit sur un forum d’écriture, mais aucun de mes proches (hormis ma femme) ne sait que j’écris. Je ne me sens tout simplement pas légitime dans ce rôle qu’est être écrivain 🙂

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Marièke 27 août 2017 - 11 h 20 min

Si tu es dans l’hésitation, je te conseillerai de ne pas en parler, pour l’instant tout du moins. Attends d’être à l’aise avec ton nouveau statut d’auteur (voire attends d’être (auto)publié) pour en parler. Si ta femme est au courant et que tu partages déjà sur des forums d’écriture, je pense que tu as ton quota de discussion sur l’écriture 😉

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Amélie 29 août 2017 - 13 h 37 min

Personnellement je déteste dire que j’écris : souvent les personnes ont envie de lire – et personne n’a jamais lu ce que j’écrivais – et comme j’écris essentiellement pour mon plaisir, les histoires sont légères, un peu fleur bleu, un peu cliché des fois et je n’ai pas envie de « l’avouer ». D’ailleurs, j’ai un ami qui écrit un livre illustré, on a très souvent osé parler de son oeuvre, de son univers, mais j’ai très très peu parlé de mes projets car ils me semblent très très simplets à côté.
J’ai appris à m’affirmer cependant, et grâce à mon copain, j’en parle plus librement. D’ailleurs j’aime beaucoup échanger avec lui car il me permet d’avancer et de pouvoir parler de mes doutes même si lui n’écrit pas.
Mes proches savent que j’écris mais ils ne posent pas beaucoup de questions, c’est juste une évidence pour eux – j’ai eu fini mon « premier » roman à l’âge de treize ans -.

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Marièke 9 septembre 2017 - 19 h 22 min

Ton témoignage est assez proche du mien finalement ! 🙂

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Bouboule 16 décembre 2017 - 14 h 56 min

Le problème dans le milieu de l’entreprise comme dans le plupart des milieux, c’est que l’image de l’écrivain est une image sacrée réservée à des demi-dieux. Si vous vous positionnez en tant qu’auteur, de nombreuses personnes vont penser que vous avez un ego surdimensionné : « Non mais t’as vu pour qui il se prend pour celui-là ! » Les gens ne vous accordent pas ce droit de vous hisser hors du contexte dans lequel tout le monde baigne et se laisse bercer d’illusions. Ils ont horreur de ceux qui font cessession et tentent de devenir autre chose qu’un énième rouage bien docile. Ca c’est réellement subversif parce que ça renvoit directement à sa propre vacuité et c’est insupportable. De plus ça empêche le monde de continuer de tourner et de ronronner tranquillement, donc le pouvoir a tendance à s’y opposer, sauf s’il peut récupérer votre gloire future potentielle à son profit… Pour vivre heureux, vivons cachés, sauf que moi j’aime bien mettre les pieds dans le plat, ce que j’ai fait…

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julie 2 mars 2018 - 23 h 51 min

Moi aussi j’écris depuis petite mais disons depuis 11 ans, j’ai également écrit des petits histoires que j’ai illustré car j’adore dessiner depuis petite également et j’ai écrit 2 petits livres sur des feuilles à carreaux que j’ai plié en 4 et collé avec du scotch pour qu’ils ressemblent à un livre de poche ^^ même si ça fait bricolage j’ai aimé ça et j’en suis encore fière et j’ai montré ces 2 petits livres à une prof de français qui n’a pas eu le temps de me dire ce qu’elle en pensait mais je ne l’ai jamais dit à mes proches, ma famille même si depuis petite j’adore être seule, la solitude a développé ma créativité ^^ Et c’est paradoxal car moi ce n’est pas la lecture qui m’a amené à l’écriture, mais c’est l’inverse j’ai connu d’abord l’écriture et je n’adorais pas la lecture surtout avec les livres classiques imposés au lycée et l’envie de lire m’est venue que depuis 2017 donc assez récemment. J’ai écrit en 2017 10 nouvelles personnalisés sur mes amies dont je leur ai donné et c’était la 1ère fois que j’écrivais sur mes amies et 1ère fois que je leur ai donné et j’ai eu de très bonnes réactions même sur mon écriture. Par contre, je ne fais pas encore voir mes écrits à des inconnus, je ne suis pas encore auteure non plus mais j’ai des nouvelles en tête que je veux écrire et cette fois les faire publier car ados j’écrivais pour moi et non pas pour le but de me faire lire, cette fois, j’écris toujours pour moi mais j’ai des choses à dire sur le monde, sur la société, des idées à moi que je veux partager ^^

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Steve 15 avril 2018 - 0 h 52 min

Moi, j’ ai avoué 6 mois après mon lancement. Au début j avais un peut honte c’était mon jardin privé mais trop isolé et trop secret je m’enfermais et j’avais peur de tout laisser en plan ! Finalement j’ai dis à quelques proches que j écrivais (sans forcement rentrer trop dans les détails de mon histoire ) mais c’ est surtout par envie de me mettre un pied aux fesses en me disant que je ne dois pas lâcher car ça me plaît (je suis trop curieux alors je peut être tenté par pleins d’autres choses qui ne m’apporte pas autant de plaisir que l’écriture !).
Je ne regrette pas finalement, j’ai un proche qui suit régulièrement mon travail sur mon roman, qui partage et donne son ressenti (c’est mon frère, on pense très souvent pareil et j exige de lui qu’il soit très sévère dans ses remarques !). il me pousse pour écrire.
Pour l instant cela me boost mais, avant de faire lire mon roman (pour cela il faut déjà le finir et il faut dire que lorsqu’on débute on a pas toute les clefs pour écrire correctement !) il faudra qu’il me convienne et qu’il soit parfait mais ça c’est un autre sujet car là, je serais face au regard des autres.

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Marièke 9 juin 2018 - 16 h 36 min

Bonjour ! Oui, il y a une différence entre dire que l’on écrit et faire lire 🙂 Bon courage pour cette étape !

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Johanna 22 juillet 2018 - 19 h 52 min

J’ai commencé à écrire à 11 ans. J’ai très rapidement dit que j’écrivais. Mes proches ne comprenaient pas pourquoi je passais tout mon temps sur l’ordinateur ^^ J’étais peut être un peux naïve, enfaite qu’on sache que j’écrivais ou non m’étais un peux égal. Mais j’ai très vite eu des remarques négatives. C’était dure à gérer mais je savais que j’étais sur la bonne voie. A partir de 17 ans j’ai moins écrit et à 24 ans j’ai totalement arrêté. Trois ans plus tard je reprend l’écriture et je sais que cette fois ci sera différente. Je n’ai pas à dire que j’écris, mes proches s’en rendront compte seul ou bien lorsque je publierais. L’expérience m’a apprit à gardé mes secrets, à protéger mes rêves. Par contre j’en parlerais assez rapidement à mes amis auteurs.

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Marièke 28 juillet 2018 - 14 h 43 min

Oui, les gens peuvent être désagréables et l’adolescence amplifie réellement ça… Il est difficile de s’assumer et d’assumer ses rêves. Bon courage pour la suite !

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