Auto-publier son livre au format papier

by Marièke

En plus de la publication d’un ebook, je souhaitais mettre à la disposition de mes lecteurs une version papier : tout le monde n’a pas une liseuse et certains préfèrent le contact du papier. En faisant mes recherches, il s’est avéré que la création d’une version papier ne demandait pas un budget astronomique et j’ai décidé de me lancer.

Pour auto-publier son livre au format papier, il y a deux solutions :

  • Faire appel à un imprimeur classique qui imprime votre roman dans un certain nombre d’exemplaires ;
  • Passer par l’impression à la demande. C’est un service qui permet d’imprimer un roman exemplaire par exemplaire.

Ne voulant pas prendre le temps de gérer la gestion de toute la logistique liée à mon livre (impression, commande, stockage et expédition), j’ai décidé de passer la seconde offre. J’ai choisi le service de Lulu : vous pouvez retrouver mon expérience avec cet outil à la fin de cet article.

Le difficile choix de l’impression classique

Consentir à un investissement initial

Passer par un imprimeur classique revient à faire imprimer un grand nombre de livres afin d’obtenir des tarifs intéressants et de pouvoir se ménager une petite marge à la vente. Cela signifie aussi avancer un montant important avant la vente puisque l’imprimeur n’acceptera d’imprimer votre commande qu’à partir d’un certain nombre de livres. En supposant que le coût de revient d’un livre de 200 pages équivaut à près de 5 € (cela est variable en fonction de la taille du livre, de la qualité du papier interne, de l’épaisseur de la couverture ou encore de la qualité de la relire), pour 100 livres, il vous faudra avancer 500 € rien que pour l’impression.

Pour limiter ce risque financier, je ne peux que vous conseiller d’aller donner un coup d’oeil du côté du crowdfunding (sur les sites de Kiss Kiss Bank Bank ou Ulule par exemple). En effet, cela vous permettra de mettre en vente votre livre au format papier et de l’imprimer seulement plus tard en fonction des commandes qui ont été passées. Si cette thématique vous intéresse, je vous proposerai un article sur le sujet 🙂

Trouver le bon prestataire

Au moment de rechercher un prestataire qui puisse imprimer la couverture et les pages internes de votre livre, puis relier l’ensemble, il n’est pas question de s’adresser à Copy-Top ou à une quelconque imprimerie grand public de ce type. Les prix exercés par ces prestataires plutôt spécialisés dans les petits volumes sont prohibitifs. Votre intérêt, en tant qu’auteur, est de passer par des imprimeurs qui travaillent sur des gros volumes, auprès de professionnels (pourquoi pas auprès de ceux qui travaillent déjà avec des maisons d’édition).

  • Consulter le sites de Copy-top pour vous faire une idée des prix proposés par ce site pour l’impression de votre livre (il vous propose un devis gratuit en ligne) ;
  • Si vous avez des amis / connaissances qui évoluent dans le milieu de l’édition, vous pouvez leur demander le nom des imprimeurs avec qui ils travaillent pour l’impression de leur texte et à partir de quelques produits (épaisseur du papier des pages internes et de la couverture, type de reliure…). Là encore, je vais essayer de me renseigner pour un article sur le sujet pour un futur article ;
  • Sinon, vous pouvez demander à ce cher Google qu’est-ce qu’il a à vous conseiller quand vous tapez « Imprimeur Livre Votre région » 🙂
  • Enfin, n’hésitez surtout pas à demander des devis par mail et par téléphone à plusieurs prestataires afin de trouver les prestataires dont les prix et les délais vous intéressent le plus. Attention, les prestataires aux prix les plus intéressants ne sont pas forcément les prestataires dont le travail est de la meilleure qualité ^^

Gérer la paperasse

Passer par un imprimeur classique signifie aussi :

  • S’occuper seul de l’attribution d’un numéro ISBN (ce n’est pas très compliqué, mais cela demande du temps)
  • Gérer ses revenus au niveau des taxes et des impôts (les plateformes d’impression à la demande se chargent de gérer les différentes taxes). Pour vendre vos livres par vos propres moyens, il vous faudra acquérir le statut d’auto-entrepreneur.

Distribuer son livre

Imprimer son livre est intéressant, mais s’arranger pour qu’il ne vous reste pas sur les bras, c’est mieux ! Alors que les plateformes d’impression à la demande que je vais évoquer ensuite s’occuper de gérer les différents aspects de la distribution (mise de votre livre sur un catalogue, envoi des livres par la poste…), ce n’est pas le cas de l’imprimeur classique : il vous livrera les livres dans un carton et vous devrez gérer la logistique.

Autrement dit, vous devrez soit créer des fiches produits sur Amazon et différents sites de vente (et leur reverser une commission), soit créer un site e-commerce, soit vous rendre à des salons… soit faire l’ensemble de ces activités 🙂

S’il est évident que vous devez assurer la promotion et la visibilité de votre livre même quand vous passez par l’impression à la demande, le risque est moindre puisque vous n’avez (presque) pas à avancer d’argent dans ce système.

Le choix de l’impression à la demande

Le service de l’impression à la demande a été inventé en grande partie pour éviter les risques financiers indus par le système de l’impression classique. Dans le système de l’impression à la demande, le lecteur achète le livre et celui-ci est imprimé rien que pour lui. Bien sûr, le délai est un peu plus long (impression + envoi, soit environ deux semaines) mais l’argent à avancer par l’auteur est moindre.

Les prestataires qui proposent l’impression à la demande

Book On Demand (Allemand)

BOD est l’un des prestataires d’impression à la demande qui compte parmi les plus anciens puisqu’il développe son offre depuis 2001 en Allemagne.

Il a comme avantages :

  • d’avoir un beau site, entièrement en français et très clair.
  • les frais de ports et les délais sont peu conséquents (comptez 7,80 € pour 1 kg de livres et un envoi sous trois jours annoncé).

Niveau désavantages :

  • le contrat qui lie l’auteur à BOD est exclusif (sur la version papier) et est signé pour une durée d’un an renouvelable : il ne se termine pas quand vous fermez votre compte. Cela peut poser problème si vous désirez changer de prestataire ou si vous avez trouvé une maison d’édition.

Concernant les tarifs, pour un livre comme Pouvoirs (format A5, papier blanc, couverture souple, entièrement noir et blanc, 250 pages) : les frais de création sont de 7,92 € HT par livre (soit 8,36 € TTC). C’est assez cher comparé à ce que propose Lulu mais l’offre est plus diversifiée (nombre de tailles disponible plus important, possibilité d’ajouter un pelliculage…). Le site de BOD propose une calculette en ligne qui peut vous permettre de déterminer le coût de fabrication de votre livre en amont.

Createspace (Américain)

Après avoir proposé le service Kindle Direct Publishing pour la publication et la mise en ligne des ebooks, Amazon s’est fait une place auprès des auteurs auto-édités. Il a poursuivi son action en rachetant, en 2005, les sociétés BookSurge (créée en 2000) et CustomFix Labs (créée en 2002). Il les a rassemblé pour créer Createspace en 2007.

Les avantages de cette offre sont que :

  • les livres disponibles sur le catalogue de Createspace peuvent être disponibles directement sur le site d’Amazon.
  • les délais d’impression sont courts : deux jours.
  • le contrat qui lie l’auteur à Createspace est non-exclusif et se termine à partir du moment où l’auteur résilie son compte.

Les inconvénients sont que :

  • le site est entièrement en anglais et en dollars.
  • de plus, les frais de port sont élevés quand on passe par le catalogue de Createspace (4,88 $ par achat).

Les tarifs proposés par Createspace sont moins importants que sur les autres plateformes – du moins d »après leur outil d’estimation. Pour un livre comme Pouvoirs, le prix de fabrication HT est de 3,85$. Le site récupère un pourcentage sur les ventes à hauteur de 20%.

Pour information, sachez que si vous commercialisez via Amazon un livre créé via Createspace, Createspace prend 20% et Amazon prend près de 40%, soit un bénéfice faible pour l’auteur à l’arrivée (si on enlève en plus les coûts de fabrication)… Pour l’auteur, il peut donc être plus intéressant de demander à ses acheteurs d’acheter directement sur le site de Createspace, mais ils devront s’acquitter dans ce cas de frais de ports plus importants (4,88 $ contre 1 € sur Amazon) et acheter sur un site entièrement en anglais. A vous de voir votre stratégie.

Lulu.com (Américain)

Lulu.com est un service d’impression à la demande similaire aux programmes cités précédemment. Fondé en 2002, il s’est vraiment développé avec l’essor de l’auto-publication.

Les avantages de Lulu.com sont que :

  • le site est entièrement en français et en euros.
  • il existe un programme qui vend automatiquement les livres sur le site d’Amazon (sous condition d’avoir acheté et réceptionné au moins un livre afin d’avoir pu en valider la qualité).
  • les délais d’impression sont courts : deux jours.
  • le contrat qui lie l’auteur à Createspace est non-exclusif et se termine à partir du moment où l’auteur résilie son compte.

Du côté des désavantages :

  • les frais de port sont un peu élevés (3,99€ pour l’achat d’un livre) quand on passe par le catalogue de Lulu et peuvent dissuader un lecteur d’acheter.

Niveau tarif, Lulu.com propose des tarifs un peu plus chers que Createspace. Pour un livre comme Pouvoirs, le prix de fabrication HT est de 6,80 € (soit un euro de moins que BOD). Le site récupère un pourcentage sur les ventes à hauteur de 20% du bénéfice net.

Pour information, sachez que si vous commercialisez via Amazon un livre créé via Lulu, Lulu prend 20% et Amazon prend près de 40%, soit un bénéfice faible pour l’auteur à l’arrivée (si on enlève en plus les coûts de fabrication)… Pour l’auteur, il peut donc être plus intéressant de demander à ses acheteurs d’acheter directement sur le site de Lulu, mais ils devront s’acquitter dans ce cas de frais de ports plus importants (3,99 € contre 1 € sur Amazon). A vous de voir votre stratégie.

TheBookEdition.com (Français)

TheBookEdition.com est un site français, comme son nom ne l’indique pas, créé en 2007. En plus de différents services pour les auteurs, il gère l’impression sur demande d’exemplaires.

Côtés avantages :

  • le site est beau et entièrement en français ce qui n’est pas désagréable
  • les formats proposés à l’impression sont nombreux : spirales, dos collé, pelliculage sur la couverture…
  • les délais de livraison sont corrects : entre 3 et 5 jours pour des commandes de moins de 20 exemplaires
  • les frais de ports sont corrects pour l’acheter : 1,60 €

Côté désavantages :

  • manque d’informations : pas de transparence sur les marges faites par le site et sur la nature des contrats qui lient l’auteur et le site.
  • le site ne dispose pas de numéro ISBN et ne peut donc pas vous en fournir. C’est un frein majeur si vous comptez distribuer votre livre au format papier : tout livre au format papier doit avoir un ISBN pour être vendus chez les différents distributeurs. C’est une obligation légale. Il faudra donc que vous vous le procuriez auprès de l’AFNIL (il faut compter environ un mois).

Niveau tarif, TheBookEdition.com se place parmi les plus chers du marché puisqu’un livre comme Pouvoirs coûte plus de 8 € HT. En fait, le site inclut son pourcentage aux coûts de fabrication. (C’est un problème au moment d’acheter des livres pour vous-même puisque vous n’achetez pas les livres au prix coûtant contrairement aux autres plateformes…)

La solution de TheBookEdition.com a quelques limites mais le fait que le site soit français ait intéressant. Je vais certainement aller un peu plus loin avec eux (pourquoi pas leur proposer un partenariat et peut-être faire mes prochains tirages chez eux).

Mon expérience avec Lulu

Après pas mal de recherches, j’ai finalement décidé de passer par Lulu car :

  • les avis étaient plutôt positifs sur la qualité des prestations
  • je refusais d’être liée avec un prestataire sur une période donnée (c’était pour moi un critère très important)
  • le service proposait un lien direct avec la vente sur Amazon (ce qui permettait de limiter les frais de ports pour mes lecteurs grâce au service de livraison ++ d’Amazon à moins d’un euro)
  • la solution de TheBookEdition.com est floue, il n’y a pas d’ISBN et j’attends des informations de la part de leur staff avant d’aller plus loin.

La mise en ligne

J’ai donc mis mon document en ligne (j’ai préparé un tutoriel complet sur la mise en ligne de son livre sur Lulu) et j’en ai commandé 10 exemplaires. Pour bénéficier du service qui consiste à mettre les livres imprimés par Lulu sur Amazon et autres plateformes de vente, il faut avoir commandé au moins un exemplaire du livre et pouvoir confirmer que la qualité est bonne. C’est pourquoi le service n’est pas très cher (un livre à prix coûtant (sans la commission de Lulu) équivaut à environ 5€ auquel il faut ajouter environ 10 € de livraison).

La livraison

J’ai reçu mes exemplaires deux semaines après les avoir commandé. C’est assez long mais il faut prendre en compte que c’était au mois de mai (avec tous les ponts et autres jours fériés). J’ai reçu un mail de Lulu pour me confirmer l’impression des livres et un autre pour me dire que les livres étaient en chemin. Les livres arrivent par l’intermédiaire d’UPS et vous bénéficier d’un code de suivi qui vous permet de suivre l’état de la livraison en temps réel (c’est d’ailleurs ce qui m’a permis d’apprendre qu’ils avaient été livrés à l’épicerie voisine… les transporteurs ont encore des progrès à faire. Bref. C’est une autre histoire.).

La qualité

Concernant la qualité des livres, j’ai été plutôt surprise dans le bon sens. Les livres sont vraiment jolis et bien que je n’ai pas choisi les options les plus chics pour limiter le prix de vente, le rendu est vraiment de qualité. Ma seule déception concernait l’odeur des livres, pas très forte.

Livre Pouvoirs avec Lulu

Mon livre imprimé avec Lulu.com

La mise en vente

Enfin, je ne me suis pas encore décidée sur mon discours auprès des lecteurs concernant l’achat des livres : les envoyer sur Amazon (pour leur faire payer moins de frais de port mais gagner beaucoup moins moi-même) ou les envoyer sur Lulu où les frais de ports seront plus élevés mais où plus d’argent me sera reversé par vente de livre… J’hésite 🙂 Peut-être que je proposerai les deux solutions en expliquant les différences (je tiens à la transparence).

Pour l’instant, l’offre de Lulu me plaît, je verrai par la suite, si j’ai des commandes au format papier comment se passent la livraison des livres aux lecteurs et le virement de mes redevances.

*****

Toutes ces solutions ont un coût certain par rapport à la version numérique pour le lecteur (le livre est environ 3 fois plus cher du fait des coût de production et d’envoi) et pour vous. J’ai prévu pour ce mardi un article sur le coût de l’auto-édition qui reviendra sur tous ces aspects assez pragmatiques mais essentiels au moment de se lancer dans l’aventure de l’auto-édition : j’espère qu’il vous plaira.

En attendant, je vous dit à demain pour une newsletter qui reviendra sur l’étape de la prise de décision au moment de s’auto-publier. Quels choix faire en fonction de votre situation (petit budget, premier livre, visibilité moindre…) ? N’oubliez pas de vous inscrire !

Marièke

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11 comments

sonia 13 mai 2016 - 8 h 36 min

Merci Marièke, je suis justement en plein questionnement quant au prestataire à choisir. Actuellement, je suis chez chapitre.com. Pour 13 euros le livre, je touche 4.50 environ par format papier si le lecteur passe par chez eux directement ou 1.70 euros environ si le lecteur passe par kobo ou amazon.
Je vais étudier attentivement ton article !
Encore merci pour ces précisions et chapeau pour ton travail 🙂
Sonia

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Marièke 17 mai 2016 - 18 h 03 min

C’est vrai qu’il y a aussi l’offre de Chapitre.com que je n’ai pas intégré dans cet article 🙂 L’avantage des solutions françaises est qu’elles limitent les frais de port (qui peuvent vite devenir très importants avec les filiales américaines comme Lulu ou Createspace).

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Lynda 13 mai 2016 - 10 h 33 min

Personnellement je passe par Createspace et j’ai fixé mon prix de vente papier de manière à avoir une marge raisonnable (entre 2 et 4€)… L’avantage c’est que sur Amazon tu peux relier la version ebook et la version papier sur la même page, ça laisse le choix au lecteur. 🙂

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Marièke 17 mai 2016 - 18 h 05 min

Quand tu dis que tu as fixé ton prix de manière à avoir une marge raisonnable, c’est quand le lecteur achète sur Createspace ou sur Amazon ? Lulu permet aussi d’associer la version papier et la version électronique sur la même page apparemment, je suis en train de tester ça 😉

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Manspag 13 mai 2016 - 21 h 13 min

Salut Marieke, article très intéressant ! Merci de nous faire partager ton expérience. J’ai une question concernant le nom d’auteur, je vois que tu as gardé ton nom (si c’est ton vrai nom ^^) est-ce que tu t’es posé la question de choisir un nom d’auteur ou pas ? Si oui qu’est-ce qui t’as fait prendre la décision de garder ton nom ? Bonne soirée.

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Marièke 17 mai 2016 - 18 h 06 min

Coucou ! Oui, j’ai gardé mon vrai nom car j’ai la chance et l’avantage d’avoir un nom assez peu courant (il n’y a qu’une Marièke Poulat ^^) : du coup, pas de risque de confusion. J’avoue que quand on s’appelle Rémy Martin, c’est une autre histoire ! Je ne me suis pas posé la question mais pourquoi pas un article sur le sujet ? (Je pense notamment à celles et ceux qui écrivent de l’érotique et qui préfèrent prendre un nom de plume pour rester discrets)

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Chotek 1 mars 2018 - 15 h 29 min

Merci Marièke! J’ai été publiée une fois par un éditeur, mais pas fameuse l’expérience… et depuis, je n’y arrive plus donc je pense à l’auto-édition mais plutôt sur papier. Alors mille fois mercis pour toutes ces infos, j’espère que tu as pu vendre ton livre correctement, pas tant pour l’argent que pour avoir des lecteurs!

Ben oui écrire rien que pour le disque dur de son ordinateur, ça lasse à force… Bonne route!

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Daphné 22 septembre 2018 - 10 h 52 min

Bonjour Marièke !

Merci pour cet article très intéressant ! Je viens de me remettre à l’écriture, et comme j’avais deux histoires qui trainaient dans mes tiroirs, j’ai décidé de les auto-publier (voilà pourquoi je ne découvre cet article que deux ans après que tu l’aies écrit !) .

J’ai une question sur les plateformes d’auto-édition : un des mes livres est une histoire illustrée, et j’ai eu vraiment du mal à trouver une plate-forme qui permette de créer un livre avec des illustrations en couleur. Je n’ai trouvé que Blurb. Est-ce que tu sais s’il en existe d’autres ? Est-ce que, par exemple, Madmagz, dont tu parles dans un de tes derniers articles, pourrait être utilisé pour ça ?

Je suis désolée si c’est une question de « noob »… !

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Marièke 7 octobre 2018 - 17 h 52 min

Bonjour Daphné,
Il y a une différence entre les plateformes d’auto-édition (comme KDP Amazon, Kobo…) et des outils d’impression comme Blurb, Madmagz — qui n’a pas pour ambition d’assurer la vente de ton livre par la suite. Dans le cas de l’usage d’un outil comme blurb, il te faudra assurer la vente du livre toi même ce qui demande bien plus de logistique (avoir un site de vente, aller sur les salons…).
Dans ton cas, peut-être pourrais-tu plutôt créer ton livre au format PDF et le publier à partir de ton fichier PDF plutôt que le recréer entièrement sur une plateforme?

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Daphné 15 octobre 2018 - 22 h 24 min

En fait, Blurb propose aussi un espace de vente des livres créés sur la plateforme. Mais comme il n’est pas très connu, j’imagine que les seules personnes qui le regardent sont celles qui ont un livre en vente dessus !

Tu as carrément raison sur le fait de le créer en pdf et de le publier à partir du pdf ! Je n’y avais pas du tout pensé. Merci beaucoup !

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Nanou 16 novembre 2018 - 17 h 46 min

Un grand merci pour cet article très complet 🙂

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