Publier son livre au format numérique : Amazon et ses alternatives

by Marièke

Après deux articles assez généraux sur l’auto-édition, je vous propose d’entrer aujourd’hui un peu plus dans le vif du sujet. Comme le titre l’explique plutôt pas mal, cet article sera consacré aux solutions qui existent sur le marché pour publier son livre au format numérique.

Si vous avez lu Les étapes de l’auto-édition, cela ne vous étonnera pas que je commence par cet article. En effet, j’y expliquais que l’une des premières choses à faire lorsqu’on décidait de s’auto-publier était de prendre les grandes décisions liées à la diffusion de son livre. Dans la même idée, je parlerai vendredi des solutions pour publier son livre au format papier et mardi prochain, je m’arrêterai sur la question du budget de l’auto-édition.

*****

Avant-propos : Le format numérique

Comprenons-nous bien, le format numérique d’un livre est un format qui permet au livre d’être lu agréablement sur un support numérique (ordinateur, tablette, smartphone ou encore liseuse). Rien de très nouveau jusqu’ici. Ceci dit, je pense qu’il est essentiel de préciser, pour ceux qui ne le sauraient pas, qu’il n’y a pas un unique format numérique. 

On en retrouve trois principaux :

Le premier est le format PDF. Le format PDF est aujourd’hui naturellement lu par les smartphones, les tablettes ou encore les ordinateurs. Sa particularité est qu’il s’agit d’un format figé : une fois la mise en page réalisée, elle n’est pas amenée à bouger que le fichier soit ouvert sur un smartphone, une tablette ou un ordinateur de 27 pouces.

Le deuxième est le format EPUB. Le format EPUB est le format utilisé par la plupart des liseuses du marché. C’est un format qui s’adapte à la taille de l’écran du lecteur et lui permet notamment de bouger la mise en page (taille des caractères, police des caractères…).

Le troisième est le format MOBI. Le format MOBI est très proche du format EPUB dans le principe (il permet au lecteur d’apporter ses propres modifications sur le texte) mais il est le format qui est lu par la liseuse de Amazon, la Kindle.

Par ailleurs, il me semble intéressant de revenir sur la question de la DRM (digital rights management – en VF : gestion des droits numériques). Les DRM sont un ensemble de techniques et de logiciels qui sont ajoutés à votre document numérique pour en limiter la copie et l’utilisation. Ils peuvent cependant poser problème puisqu’ils participent à empêcher le prêt d’un fichier ou l’achat d’un fichier pour quelqu’un d’autre.

Si le sujet vous intéresse et si l’anglais ne vous dérange pas, l’article Comparaison of e-book formats sur Wikipédia vous permettra de compléter tout ça. 🙂

Les plateformes qui proposent de diffuser du numérique

Il est possible de publier votre livre au format numérique sur de nombreuses plateformes. Elles proposent des offres différentes qui permettent d’atteindre des publics différents.

A noter : les sites d’origine américaine vont vous demander de remplir un document fiscal prouvant que vous n’êtes pas un citoyen américain et que vous n’êtes pas présent sur le sol américain. Cela vous permettra de ne pas payer la taxe américaine.

Kindle Direct Publishing (Américain)

Derrière Kindle Direct Publishing se trouve Amazon. Kindle est le nom de la liseuse développée par Amazon, tandis que KDP est le programme qui permet aux auteurs de mettre en ligne leurs textes et de les produire. Ce service s’est progressivement développé et propose aujourd’hui un ensemble d’offres pour les auteurs :

  • La publication de votre livre au format MOBI (soit uniquement pour les possesseurs d’une liseuse Kindle ou pour ceux ayant installé l’application Kindle sur leur tablette) et la présence dans le catalogue de Amazon ;
  • La diffusion de votre livre à travers le nouveau programme KDP Select. Ce programme vous impose de signer un contrat d’exclusivité avec Amazon de 90 jours contre différents services (comme la possibilité de bénéficier de l’offre éclair d’Amazon qui est un bon outil pour booster les ventes : il consiste à offrir votre livre pendant une courte période de temps). Il permet aussi d’être présent dans l’offre d’abonnement de Amazon (les lecteurs paient 9,99 € par mois pour avoir accès à tous les livres qu’ils souhaitent tandis que les auteurs sont payés à la page lue). Honnêtement je ne vous conseille pas d’intégrer ce programme : votre intérêt est d’être diffusé sur plusieurs plateformes !

Avantages

  • Le site d’Amazon est très fréquenté : de nombreux lecteurs le connaissent et lui font confiance.
  • Beaucoup de lecteurs possèdent une Kindle : ils sont intéressés par recevoir directement le livre sur leur site.
  • Il n’y a pas d’engagement dans la durée : vous pouvez retirer votre livre à tout moment.
  • Le programme est gratuit à l’inscription et à l’installation. Je paie quand je vends.

Inconvénients

  • Les frais de commission du site sont importants : KDP prend 30% par livre vendu et 70% pour les livres au-delà de 9,99 €.
  • Amazon ne bénéficie pas d’une réputation superbe 🙂 (Vous avez d’ailleurs été plusieurs à me le signaler dans les commentaires des premiers articles publiés)

Kobo Writing Life (Canadien)

Kobo est le nom de la liseuse qui est la principale concurrente de la Kindle. Elle est développée par une société canadienne aujourd’hui rachetée par le groupe Japonais Rakuten. En France, les Kobo sont surtout vendus par la Fnac par l’intermédiaire d’un partenariat entre Kobo et la Fnac (Kobo by Fnac).

Le programme Kobo Writing Life est le programme qui permet aux auteurs de publier leurs propres oeuvres. Il propose la publication de votre livre au format EPUB (c’est le format de toutes les liseuses – sauf de la Kindle) contre rémunération.

Avantages

  • Le site de Kobo est très fréquenté : de nombreux lecteurs le connaissent et lui font confiance.
  • Beaucoup de lecteurs possèdent une Kindle : ils sont intéressés par recevoir directement le livre sur leur liseuse.
  • Il n’y a pas d’engagement dans la durée : vous pouvez retirer votre livre à tout moment.
  • Le programme est gratuit à l’inscription et à l’installation. Je paie quand je vends.

Inconvénients

  • Les frais du site sont importants : Kobo prend 30% par livre vendu.

Lulu (Américain)

Lulu est d’abord un service d’impression à la demande. Le site a évolué et permet aussi la publication d’un ebook.

Avantages

  • Le programme est gratuit à l’inscription et à l’installation. Je paie quand je vends.
  • La commission demandée par Lulu sur les livres est inférieure à Kobo ou Amazon : 10% – sauf s’ils sont achetés via un intermédiaire (dans ce cas, votre commission est inférieure, mais c’est le fonctionnement sur la plupart des plateformes).

Inconvénients

  • Lorsque l’on ne publie son livre qu’au format numérique, il n’y a pas de possibilité d’avoir un partenariat avec Amazon : son livre n’apparaît donc pas sur la boutique Amazon.

Smashwords (Américain)

Sur son site, Smashwords se revendique être le plus gros vendeur d’ebooks indépendant (non rattaché à un modèle de liseuse). Les chiffres n’étant pas en ligne (le secteur n’étant pas encore très développé, les revendeur se gardent bien de diffuser leurs chiffres), je ne pourrais confirmer ce que le site avance mais il est vrai que son catalogue est très garni. Deux regrets cependant : le site est entièrement en anglais et il n’est pas très clair.

>> J’avais déjà pris la décision de publier Pouvoirs sur Amazon et Kobo lorsque j’ai découvert cette plateforme. Aussi, je ne l’ai pas testée. J’invite ceux qui auraient eu l’occasion de l’utiliser pour me dire ce qu’ils en pensent 🙂

Avantages

  • Le site permet de publier son livre dans tous les formats possibles et inimaginables (PDF, MOBI, EPUB mais aussi PDB, LRF et j’en passe).
  • Le site est gratuit à l’inscription et à l’installation. Seuls les exemplaires vendus sont taxés à hauteur de 15% (soit moins que sur Kobo et Amazon) – sauf s’ils sont achetés via un intermédiaire (dans ce cas, votre commission est inférieure, mais c’est le fonctionnement sur la plupart des plateformes).

Inconvénients

  • Le site est entièrement en anglais : cela peut rebuter les auteurs qui ne parlent pas anglais pour la mise en ligne de leur livre ainsi que les acheteurs que cette langue gênerait. De plus, les prix sont instaurés en dollars.
  • Le site n’étant pas rattaché à une liseuse en particulier, l’acheteur doit télécharger le contenu sur son ordinateur avant de le mettre dans sa liseuse : cette étape supplémentaire peut freiner l’achat.

Payhip (Anglais)

La plateforme Payhip est clairement moins connue que les plateformes précédentes. Je l’ai trouvé en écrivant cet article – je cherchais une solution pour proposer mon livre au format PDF car Kobo et Amazon ne le permettent pas (elles valorisent les formats de leurs liseuses). Une fois le livre mit en ligne au format désiré (EPUB, PDF, MP3 si vous avez un livre audio et j’en passe), la plateforme le rend disponible à la vente. Lorsque l’acheteur paie, il reçoit un mail avec un lien pour télécharger le produit.

Avantages

  • Le site est moins gourmand que les plateformes précédentes : Payhip demande seulement 5%. Il assure payer au premier euro versé (je vous confirmerai ça quand j’aurais essayé !).
  • Le site est gratuit à l’inscription et à l’installation. Je paie ce que je vends.
  • Il est possible de vendre un livre sous n’importe quel format (MOBI, EPUB, PDF, MP3…).
  • Il est possible de personnaliser le message de vente et d’intégrer la fiche produit à son site internet.

Inconvénients

  • Ce site est clairement moins connu que les deux précédents : cela peut entraîner une peur des acheteurs qui peuvent refuser de payer sur un site dont ils ne connaissent pas la renommée. Cette peur peut être en partie atténuée en intégrant la fiche produit sur votre site internet (je vous montrerai comment faire dans un prochain article).
  • Le catalogue est moins fournis et les lecteurs moins nombreux.
  • Le site est entièrement en anglais.
  • Il n’y a pas de protection sur le fichier PDF vendu : votre acheteur peut le transmettre à l’ensemble de ses contacts… ce qui n’est pas possible avec un fichier EPUB ou MOBI.
  • Le site n’étant pas rattaché à une liseuse en particulier, l’acheteur doit télécharger le contenu sur son ordinateur avant de le mettre dans sa liseuse : cette étape supplémentaire peut freiner l’achat.

Les programmes qui permettent de publier du numérique

Afin de vous aider à publier vos fichiers au bon format et à les mettre en ligne, des programmes se sont développés pour mettre en ligne vos livres.

Librinova (Français)

Librinova est un programme français qui sert d’intermédiaire entre vous et les grandes plateformes de diffusion. Pour une petite somme d’argent (50 € pour les romans de moins de 50 000 signes et 75€ pour les autres), Librinova met en ligne votre livre auprès des différentes plateformes et vous procure une couverture classique.

Avantages

  • En plus de la création d’un fichier EPUB, la société vous propose de nombreux services supplémentaires : création de couverture, relecture… Tous sont payants mais c’est un bon appui si c’est votre première fois dans l’auto-édition.
  • Si la technique vous effraie, ce programme vous accompagne et vous rassure.
  • Les directrices de Librinova l’assurent : elles appuient leurs coups de coeurs auprès des éditeurs papier après un certain nombre de ventes (programme En route vers le papier).

Inconvénients

  • Si vous êtes techniquement capable de vous débrouiller, il n’est pas forcément nécessaire d’appeler un intermédiaire supplémentaire pour la réalisation de votre ebook (en plus de l’illustrateur, du correcteur…).

La Boutique des Auteurs (Français)

Développée dans un partenariat entre Librinova et les magasins Cultura, la Boutique des Auteurs est une copie conforme de Librinova. Cultura a sans aucun doute commandé à Librinova une plateforme identique à la leur pour booster leur offre de livres numériques. Tous les services de la boutique des auteurs pointent vers le site de Librinova…

Si vous voulez être publié au format numérique et que vous décidez de passer un programme, je ne saurais vous conseiller entre Librinova et La Boutique des Auteurs. Librinova a l’avantage d’être une structure plus petite et entièrement dévouée au format numérique, tandis que Cultura a l’avantage de s’appuyer sur un gros réseau de librairies.

Une alternative à ces grandes plateformes

Sachez qu’il n’est pas forcément nécessaire de passer par les plateformes de diffusion et par les programmes ci-dessus pour voir son livre publié au format numérique.

L’avantage de ces différents programmes est qu’ils gèrent une partie de la diffusion mais ils se rémunèrent largement pour ça (de 5 à 30 % sur chaque vente de livre). En effet, ils jouent sur leur popularité auprès des lecteurs pour attirer des auteurs.

Si vous ne voulez pas partager vos revenus avec une telle plateforme, c’est possible. Pour cela, vous pouvez tout à fait développer votre propre site internet e-commerce où vous mettrez en vente vos documents au format numérique. Les personnes achetant votre livre recevront un mail avec un lien qui leur permettra de télécharger votre livre au format désiré et ils devront ensuite le charger sur leur tablette ou sur leur liseuse.

Cela engendrera des frais à la mise en place et des difficultés diverses (comme l’attribution de numéro ISBN pour vos livres, le paiement des impôts ou la publicité) mais cela vous permettra d’être le seul maître à bord concernant vos droits d’auteur. Si vous ne voulez pas être dépendant d’une plateforme, cette solution pourrait vous intéresser. Notez que vous pouvez aussi vendre vos livres au format papier dans cette configuration.

Pour information, la création d’un site e-commerce coûte au moins 1500 € et vous devrez en assurer la promotion et l’animation pour attirer des lecteurs – ce qui est un boulot important. Enfin, pour être complète, sachez que je crée et développe des sites internet et que je serai heureuse de vous accompagner dans cette expérience : n’hésitez pas à me contacter, ne serait-ce que pour en parler 🙂

Avantages

  • Vous êtes seul maître à bord : vous choisissez tout, de A à Z et vous ne dépendez de personne. Si vous avez pour ambition de vous rémunérer uniquement à travers l’activité d’écrivain (+ conférences, + ateliers…), cela peut être une solution intéressante.

Inconvénients

  • Le prix est conséquent à la création (étant donné que vous ne payez pas de commission ensuite, il peut être avantageux sur le long terme de choisir cette solution).
  • Les paperasses à gérer sont importantes.
  • Il faut gérer toute la communication, le service après-vente… Avoir un site e-commerce est un travail conséquent !

Help ! Comment choisir ?

En arrivant à la fin de cet article, vous vous demandez certainement que et comment choisir. Pour vous aider, sachez que, pour ma part, j’ai choisi de publier mon livre au format numérique sur Kobo, sur KDP et sur Payhip, sans aide d’un programme extérieur.

J’ai pris cette décision :

  1. Parce que je pensais avoir les capacités suffisantes pour gérer la mise en ligne de mes fichiers (c’est pourquoi je n’ai pas fait appel aux programmes de Librinova ou de La boutique des auteurs) ;
  2. Parce que je ne voulais pas passer par mon propre site e-commerce pour le moment : l’avantage des plateformes de vente est qu’elles permettent de ne pas s’encombrer de paperasserie. Elles reversent directement vos droits par virement bancaire ou par compte Paypal. Rien que la génération d’un code ISBN est un casse-tête. Je ferai peut-être un site dans un second temps.
  3. Parce que la Kindle et la Kobo dominent à elles seules 75% du marché des liseuses (d’après les bribes d’information que l’on peut trouver en ligne). Le marché du livre numérique est par ailleurs dominé par la lecture sur smartphone qui permettent de lire des fichiers aux formats EPUB et MOBI.
  4. Parce qu’il me semblait essentiel de vendre mon document au format PDF pour ceux qui n’auraient pas de liseuse et qui ne désireraient pas télécharger d’application sur leur smartphone.

Pour conclure, mon conseil serait de ne pas se concentrer uniquement sur une plateforme : chaque plateforme a ses spécificités et son public. C’est pourquoi je ne conseille pas le programme d’exclusivité KDP Select qui vous oblige à ne vendre votre livre que sur la plateforme d’Amazon pendant 90 jours.

Dans le même temps, je vous conseille de ne pas trop vous éparpiller. Sélectionnez les formats que vous voulez distribuer et trouvez trois, quatre plateformes maximum où vous distribuerez votre livre (ce, d’autant plus si vous envisagez de publier aussi votre livre au format papier !). En effet, publier sur une plateforme prend du temps, une multiplication des plateformes risque de perdre vos lecteurs et vous risquez vous aussi de ne plus savoir où donner de la tête 🙂

*****

J’espère que cet article vous aura intéressé et qu’il vous aura éclairé sur les différentes solutions qui s’offraient à vous pour publier votre roman au format numérique. Comme annoncé au début de cet article, je vous proposerai un article similaire vendredi sur l’auto-publication de votre livre au format papier.

A vendredi,

Marièke

PS : Et n’oubliez pas de poser vos questions dans les commentaires ci-dessous ! Celles qui reviennent et/ou qui ne sont pas traitées dans mes articles trouveront leurs réponses dans ma newsletter de ce samedi 🙂

Crédit image : Un ordi, du café et un carnet : voici mes accessoires d’écriture préférés 🙂 (Unsplash, By Lauren Mancke CC0)

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37 comments

Lynda 10 mai 2016 - 10 h 21 min

Un article super intéressant qui fait bien le tour de la question, bravo !
Une petite précision sur Librinova : dans le programme « en route vers le papier » il ne s’agit pas seulement d’appuyer auprès des éditeurs, il s’agit d’un engagement contractuel entre l’auteur et Librinova par lequel Librinova devient agent littéraire de l’auteur (non seulement elles appuient mais surtout elles démarchent !). C’est donc un peu plus « fort » que la mise en valeur du coup de coeur.

Reply
Marièke 17 mai 2016 - 17 h 59 min

Merci pour cette précision à propos de Librinova 🙂

Reply
Carole Cerruti 10 mai 2016 - 10 h 39 min

Très intéressant, merci ! Hâte d’avoir l’article sur le format papier, je ne suis pas encore passée à l’acte…

Reply
Marièke 17 mai 2016 - 18 h 00 min

Oui, on a tendance à croire que s’éditer au format papier est beaucoup plus cher alors que ce n’est pas forcément le cas 🙂

Reply
Claire Vincent 10 mai 2016 - 11 h 06 min

Merci, très intéressant en effet ! Pour compléter il faut ajouter les plateformes françaises Bookelis (équivalent de Smashwords pour le livre numérique et du Lulu pour le papier) et Mon Best Seller (communauté d’auteurs et de lecteurs pour se faire connaître), notamment.

Reply
Marièke 17 mai 2016 - 18 h 02 min

C’est vrai que je n’ai pas du tout penser à Bookelis, il faut que je regarde son offre. Pour ce qui est de Mon Best Seller, c’est vraiment différent puisqu’il ne permet pas la mise en vente payante : tous les documents sont mis à disposition de façon gratuite et il faut payer pour acquérir de la visibilité…

Reply
Yolaine 10 mai 2016 - 16 h 01 min

Merci beaucoup pour cet article riche en informations! Très pertinent! J’attendrai la suite avec grand intérêt! 🙂

Reply
Marièke 17 mai 2016 - 18 h 02 min

🙂

Reply
nekochris 11 juin 2017 - 20 h 20 min

rebonsoir, si je conclus, faut au moins choisir deux ou trois plateformes différentes ? Par exemple si je vais sur lulu.com, pour proposer la version papier, pour ceux qui préfèrent, tout ce qui est ebook vaut mieux ceux que vous avez choisi ? Kobo, sur KDP ? Vos articles m’ont bien éclairés, je pense donc que je vais ôter pour lulu.com pour la proposition version papier, sans avoir besoin moi d’en acheter des tonnes d’exemplaires, juste un pour validé, et avoir mon exemplaire à moi, et pour le numérique, histoire de se faire un peu connaitre et vendre amazone. Si je ne me trompe pas ^^

Reply
Jean-Christophe Heckers 26 août 2017 - 10 h 20 min

Deux petites remarques en passant concernant deux plateformes.

1/ Smashwords est peut-être en anglais, mais le guide d’utilisation existe en version française. Il est très fourni, pour ne pas dire exhaustif, et sa consultation s’avère vite indispensable pour publier. Car il y a un hic avec Smashwords: le formatage du document word initial doit être le plus parfait possible pour que la conversion soit acceptée sans que le système vienne broncher qu’il y a des erreurs (contrairement à KDP qui accepte tout… pour un résultat forcément catastrophique si on n’y prend garde). Ce n’est en fait pas un défaut, car on apprend ainsi à formater de la meilleure façon possible un livre électronique, quelles que soient les circonstances et les plateformes.

2/ Avec Payhip on ne peut pas protéger ses publications epub ou mobi (du doc ou odt, oui, mais je doute que beaucoup offrent ces formats) avec les aimables drm qui embêtent tout le monde, mais en ce qui concerne le format pdf est ajoutée (c’est minuscule) l’adresse électronique de l’acquéreur. Ce qui là embêtera d’emblée les pirates (qui ne sont pas à ça près, ceci dit), puisqu’un exemplaire se retrouvant sur un site de « partage » pourra être quelque peu tracé en amont: les honnêtes gens eux ne devraient pas se formaliser de ce procédé.

Reply
Marièke 27 août 2017 - 11 h 31 min

Merci pour ces précisions 🙂

Reply
Your-edition 29 août 2017 - 11 h 34 min

@your-edition : merci de m’envoyer un petit mail avec toutes vos informations. 🙂

Reply
BOURDILLON 15 septembre 2017 - 15 h 55 min

à l’attention de MARIEKE le 15/09/2017 à 16 h 55
J’ai lu tout votre article mais pour moi c’est un peu du chinois.
en fait voilà: J’ai écrits un roman de 85 pages A4 ( c’est un roman érotique gentil , en aucun cas TRASCH
mon problème c’est de faire lire mon livre par internet sans penser au tiroir caisse !
pensez-vous que c’est possible ? ce serait sympa de me répondre.

Reply
Marièke 16 septembre 2017 - 10 h 54 min

Si vous voulez faire lire votre texte sans payer ou faire payer vos lecteurs, je vous conseille de poster votre texte sur une plateforme comme Wattpad. Vous pourrez obtenir des retours et publier gratuitement votre texte en plusieurs chapitres 🙂

Reply
Nicolas 4 octobre 2017 - 13 h 41 min

Merci pour cet article très détaillé. J’y suis parvenu car j’ai écrit récemment une nouvelle sur une de mes aventures de marcheur sur une ile pratiquement déserte. Je suis très satisfait du résultat et aimerais partager mon récit. Je n’ai pas vocation à être écrivain, mais plutôt un témoin de mes expériences. J’en arrive donc à ma question : comment se passe la rémunération, quelle que soit la plateforme ? Un statut d’auteur est-il nécessaire ? Merci.

Reply
Jeff DeVince 25 novembre 2017 - 22 h 10 min

Merci infiniment pour concentré d’informations, pour vos avis éclairés et félicitations le suivi des commentaires que l’on vous fait.
Si vous me le permettez, je souhaiterais revenir sur un point concernant la partie « avantages » chez Kobo Writing Life. Vous indiquez, dans cette partie, que « Beaucoup de lecteurs possèdent une Kindle… » Doit-on vraiment lire « Kindle » ou s’agirait-il plutôt de « kobo » ?
Par ailleurs, je suis allé sur le site KDP et j’ai cru comprendre qu’une publication sur Kindle entrainait de fait une exclusivité. Ils ont tellement diversifié leurs programmes que l’on ne sait plus vraiment si nous conservons notre liberté de publication sur d’autres plateformes que la leur, une fois l’epub (ou le MOBI) lancé. En ce qui me concerne, j’aimerais, tout comme vous, publier un livre chez ces deux entités, ne serait-ce que pour les comparer. Bonne continuation

Reply
Marièke 2 décembre 2017 - 13 h 07 min

Oups, oui, vous avez raison. J’ai fait un mauvais copier-coller. Je pensais effectivement à une KOBO. Pardon.
Il n’y a pas d’exclusivité sur Amazon si vous souhaitez publier votre livre au format numérique. Par contre, si vous entrez dans le programme spécifique KDP, le contrat stipule l’exclusivité de la version numérique (vous pouvez passer par un autre prestataire pour la version papier de votre livre).

Reply
Sonderer 10 décembre 2017 - 9 h 41 min

Bonjour,
Merci pour toutes ces infos que vous nous faites partager.
Pour ma part, j’y connais rien. Ce n’est que depuis ce matin que j’ai décidé de prendre mes renseignements pour éditer un livre que je n’ai pas encore écrit. Cela sera plutôt un petit livre sur la bourse.
Je voulais revenir sur le choix d’une plateforme ou bien de s’editer soi même avec les contraintes que cela implique.
Le plus gros inconveniants de la plateforme est que votre livre se retrouve au beau milieu de centaines voire de millions d’autres livres.
Qu’en pensez-vous?

Reply
Marièke 14 janvier 2018 - 16 h 03 min

Bonjour. Pour un premier texte, mieux vaut passer par une plateforme. Cela engendrera moins de difficultés et vous permettra de tester votre public et votre réception. Je pense que lors d’une première publication, il vaut mieux s’appliquer à sortir un bon livre, qu’à travailler de trop sur la com’.

Reply
Anaïs 8 janvier 2018 - 15 h 52 min

Bonjour,
Merci pour cet article très complet ! J’aimerai me lancer dans l’écriture et le faire via un format un E-book m’attire beaucoup ! Cependant, je m »interroge sur la fiscalité des revenus générés par la vente d’un E-book, les déclarez-vous ? Y a-t-il des spécificités liées au fait que la vente se fasse par l’intermédiaire de plateformes généralement situées à l’étranger ?
Je vous remercie et vous souhaite une excellente journée 🙂

Reply
Marièke 8 janvier 2018 - 20 h 00 min

Bonjour ! J’ai fait un article sur le thème de la fiscalité où vous trouverez toutes les réponses à vos questions !
=> https://www.mecanismes-dhistoires.fr/le-statut-juridique-et-fiscal-de-l-ecrivain-publie-etou-auto-edite/

Reply
François LEON 10 janvier 2018 - 19 h 18 min

Bonjour,
J’ai trouvé votre article très intéressant et c’est pourquoi je viens, si vous le voulez bien, solliciter votre compétence.
Avec mon beau-frère, nous avons fait le pèlerinage de St Jacques de Compostelle en alimentant, étape après étape, un blog. Finalement, ce blog a donné naissance à un livre intitulé ‘Le Chemin de Compostelle en 80 jours’ que nous avons entièrement auto-édité, hormis l’impression qui a été confiée à un professionnel.
Nous avons donc le fichier PDF original et nous aimerions le publier sous la forme d’un e-book.
A ce sujet, permettez-nous de vous poser quelques questions :
Le fichier PDF est très lourd (environ 320 Mo) car il comporte de nombreuses photos. Est-ce rédhibitoire pour sa publication ?
Si non, quelles plates-formes nous conseillez-vous ?
Remarque : le livre n’est pas une oeuvre littéraire mais plutôt un témoignage pouvant, en particulier, intéresser les anciens ou nouveaux pèlerins. Il est possible de s’en faire une idée en allant sur le site (rudimentaire) que nous avons mis en ligne.
En vous remerciant par avance pour votre expertise.
François Léon.

Reply
Juliette 19 février 2018 - 13 h 44 min

Bonjour,
Merci pour ces informations très intéressantes.
En revanche, lorsque vous dites que créer son propre site coûte au moins 1500€ vous y allez fort ! Peut être si on passe par une agence mais à faire soi-même c’est moins de 50 euros par an…
Sincères salutations,

Reply
Marièke 20 février 2018 - 23 h 12 min

Je parle effectivement du passage par une agence (je suis assez bien placée pour en parler, j’ai une agence de communication et nous faisons des sites internet entre autres prestations !). Bien entendu, si on fait son site soi-même, cela peut coûter moins cher mais tout le monde n’a pas les compétences, le temps ou l’envie de se lancer dans ce challenge 🙂 Sans compter qu’un site bancal est parfois pire que de ne pas avoir de site du tout 😉

Reply
bouville laurence 27 février 2018 - 22 h 03 min

Bonjour Marieke
on est en février 2018. quelle plateforme conseillez-vous pour éditer un roman ? celle d’Amazon ?

Reply
Marièke 28 février 2018 - 17 h 42 min

Oui, je pense que c’est, encore aujourd’hui, la plateforme la plus efficace (la plus utilisée, la plus visitée…). Si son éthique ne vous convient pas, Kobo peut être une solution.

Reply
Hubert Lambin 14 mars 2018 - 16 h 59 min

Bonjour Marieke
Vraiment formidable ce blog, une véritable formation en accéléré. Et très clair, qui plus est. Je pense suivre le chemin que vous avez suivi à moins de m’intéresser plus précisément à KDP Select.

Car je me pose des questions sur l’aspect stratégique de ce programme. Je comprends votre argument qui consiste à ne pas vous lier à une seule plateforme mais, de mon point de vue de débutant, je ne serais pas trop rebuté d’être lié seulement 90 jours si cet accord conduit Amazon à me faire connaître gratuitement. Tout dépend de la valeur de KDP Select et de ce qu’il peut m’apporter et, cela, je n’en ai aucune idée.

En fait, si KDP Select permet de faire connaître mon roman, ce que cette offre me fait gagner en 3 mois peut valoir ou dépasser les 3 mois de retard que j’accumule vis-à-vis des autres plateformes. Ensuite, j’investis ces dernières et on n’en parle plus. Car le problème, c’est bien de se retrouver en fond de classement, sans aucune visibilité. S’ils m’offrent cette visibilité pendant 3 mois, j’aurais peut-être du mal à faire aussi bien qu’eux pendant un an à moi tout seul.

C’est ce que je me dis pour le moment, mais peut-être que j’oublie quelques autres paramètres ?

Reply
Marièke 18 mars 2018 - 15 h 10 min

C’est une bonne réflexion. Si l’exclusivité ne te dérange pas, je pense que c’est le bon choix.

Reply
P-M. Forestier 19 mars 2018 - 23 h 22 min

Bonjour Marieke
Bravo pour ce très beau site qui propose une quantité d’informations, d’impressions et de conseils époustouflante.
Je viens de publier aujourd’hui même mon premier ebook (un recueil de nouvelles) sur kobo, et me suis servi de vos informations pour ce faire.
Merci encore pour l’aide que vous apportez aux auto-édités.
P-M Forestier

Reply
BERTHOU Marie helene 6 décembre 2018 - 13 h 13 min

Bonjour

Je suis auto-editeur et pour l’instant j’ai vendu mon livre en faisant des dédicaces ou en le vendant aux bibliotheques.

Aujourd’hui je souhaiterais vraiment, mettre mon livre en numérique sur Amazon ou toute autre plate forme ainsi qu’au format papier.
J’ai quand même l’impression qu’il faut savoir bien se débrouiller en informatique pour y arriver ou payer un prestataire . En apparence c’est simple mais il faut changer le format de votre livre etc… beau coup de choses compliquées pour moi
Mais cela me parait tellement compliqué (j’ai 66 ans) que je suis perdue.Merçi de vos conseils
Cordialement

Reply
Marièke 2 janvier 2019 - 11 h 30 min

Bonjour ! Je pense qu’il s’agit plutôt d’une barrière que vous vous mettez 🙂 En effet, il n’est pas plus difficile de mettre son livre sur Amazon (ou toute autre plateforme) que de le mettre en page et de le faire imprimer ! J’ai écrit plusieurs articles « pas à pas » pour publier sur Amazon et sur Kobo au format numérique : n’hésitez pas à aller voir 🙂

Reply
Romain A. 21 mai 2019 - 9 h 10 min

Bonjour,
Avez vous déjà entendu parler de THE BOOK EDITION? qu’en pensez vous?
Merci de votre retour,

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Marièke 26 mai 2019 - 11 h 38 min

Bonjour ! Oui, j’en ai déjà entendu – on a même failli travailler ensemble mais ça ne s’est finalement pas fait. Aussi, je n’ai pas eu l’occasion de tester leurs services… C’est pourquoi j’aurais du mal à vous donner un avis 🙂 La seule chose que je sais c’est qu’ils sont français 😉

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Michel 26 septembre 2019 - 8 h 15 min

Bonjour, Vous ne dites rien sur l’auto-édition par chapitre.com… Puis-je en savoir la raison ? Merci et bravo pour vos articles.

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Marièke 6 octobre 2019 - 15 h 46 min

Bonjour Michel, j’avoue que je ne connais pas du tout ce site que je n’ai pas eu l’occasion de tester 🙂 Il faudrait que je me renseigne ! Merci pour votre commentaire en tout cas 🙂

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Buczek 5 novembre 2019 - 16 h 11 min

Bonjour à tous
Merci à Marieke pour le sujet, j’ai trouvé plein d’infos intéressantes 😉
J’en profite pour partager mon expérience chez Librinova, prestataire bien pratique en effet, selon son budget, petit ou gros, les prestations sont à la carte ou en pack. Cependant, attention aux erreurs de débutants (c’est mon cas), à savoir, faire trop confiance au prestataire et oublier de contrôler dans les moindres détails ce qui se passe autour de la publication de votre livre. J’ai dû à 2 reprises payer des « mises à jour », (moins de 100€ à chaque fois, mais perso, ça s’ajoute aux autres de frais donc c’est pas agréable). A priori, ils ont publié un de mes romans en prenant l’ancien fichier pdf (soi-disant le nouveau n’avait pas été téléchargé, OU bien le téléchargement n’a pas fonctionné = dommage pour moi, j’ai dû repayer pour qu’ils refassent le travail avec le « bon » fichier). Deuxième round : après avoir fait des petites corrections (orthographes/mots etc..), la plateforme me propose de réduire la police du roman, pour améliorer son rendu général (moins de pages, marge plus intéressante etc…). J’ai donc accepté volontiers, mais je n’ai pas été mise au courant que ce changement allait désorganiser toute ma mise en page (espaces entre certains passages qui ont disparus, citations en italiques qui passent soudain en Times New Roman, en plein milieu de la phrase…etc, et j’en passe). C’est bête pour moi, je dois encore repayer une mise à jour pour qu’il me remette tout ça en ordre. Mon conseil, vérifiez absolument TOUT, au mot, à la lettre, sinon, ça coûte cher à la longue. Il est vrai que c’est à l’auteure de vérifier, mais je préfère partager mon anecdote pour qu’elle serve à la vigilance, pour d’autres personnes. Bonne semaine à tous 😉

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Marièke 1 décembre 2019 - 17 h 07 min

Bonjour et merci pour ton retour intéressant. Lorsque l’on fait le choix de s’autoéditer, avec l’aide d’un prestataire ou non, il faut effectivement accepter d’être l’entrepreneur·se, celui (ou celle) qui décide et valide tout. Tu fais bien de le rappeler 🙂 Quel que soit le prestataire, il doit toujours répondre de toi car c’est ton image, c’est ton livre 🙂

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