Bonjour,
Il y a quelques temps, Angie, du blog Zéro faute d’orthographe, blog qui propose , des cours et du coaching pour apprendre à améliorer son orthographe et à écrire sans fautes, est entré en contact avec moi. Nos deux blogs ayant la thématique de l’écriture en commun, je me suis décidée à lui donner les clés de mon blog pour le temps d’un article 🙂 Elle m’a proposé le thème de la mise en forme d’un roman et je me suis dit « Voilà qui va intéresser mes lecteurs ! ».
Angie, c’est à toi !
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Mettre en forme un roman
Je ne vous apprends rien : une fois mis le point final à votre récit, un autre travail commence. Il faut corriger et mettre en forme votre roman.
C’est vrai, ce n’est pas ce qu’il y a de plus sexy. Pourtant, c’est un passage obligé d’abord parce que la mise en forme n’est pas totalement étrangère au confort de votre lecteur, ensuite parce que si vous souhaitez être édité ou même si vous pensez à l’autoédition, il est indispensable de soigner la mise en page de votre livre.
La tâche qui vous attend peut s’avérer assez ardue. Je vous propose donc d’enfiler votre costume de Jedi – bon…ok, un simple traitement de texte suffira – et de vous laisser guider à travers ces 5 conseils pour mettre en forme votre roman. Ils devraient vous faciliter le travail et vous guider vers le Saint-Graal : un roman terminé et prêt à être édité. Que la force soit avec vous !
Conseil n° 1 : la mise en page tu soigneras
La première étape de la mise en forme de votre œuvre consiste à la mettre en page.
Voici les différents éléments sur lesquels vous devez vous pencher :
La police de caractères ou police d’écriture
C’est un élément déterminant. À mon sens, la règle d’or, c’est que le fond doit s’effacer devant la forme. Autrement dit, la police doit être suffisamment discrète pour ne pas attirer l’attention. Votre objectif est que votre lecteur se dise : « Waouh ! Il est top ce roman ! » et non pas : « Waouh ! Elle est top cette police ! » Restez simple. On choisit sa police en pensant au lecteur et à son confort de lecture. Le but n’est pas d’être original à tout prix.
Ceci étant dit, une rapide recherche m’a montré qu’il n’y a pas de consensus à ce sujet. On conseille toutefois de privilégier les polices à empattement (serif) car elles sont plus lisibles.
Dans cette catégorie, vous pouvez choisir la traditionnelle Times New Roman qui est une valeur sûre même si certains la trouve trop banale et ennuyeuse. Garamond, Book antiqua et Georgia sont également plébiscitées pour leur élégance. Parmi elles, sachez que la police Georgia a été spécifiquement conçue pour la lecture sur écran. Elle convient donc parfaitement au livre numérique.
Quel que soit votre choix, conservez autant que possible la même police tout au long du livre pour ne pas perturber votre lecteur. Si vous en changez, évitez d’utiliser plus de deux polices distinctes. Pour un bon confort de lecture, la taille de la police doit se situer entre 11 et 13.
Les marges
Des marges suffisamment grandes permettent d’aérer la feuille et procurent une lecture plus agréable. Les marges dites normales sous Word me paraissent être un bon choix (marges à 2,5 cm des bords de la feuille)
Les paragraphes, les chapitres et la justification
Votre texte est certainement découpé en paragraphes. Jusqu’ici, tout va bien.
À l’intérieur de chaque paragraphe, vous pouvez aller à la ligne autant de fois qu’il vous paraît utile de le faire (sans abuser bien sûr).
Chaque paragraphe doit débuter avec un retrait de la ligne appelé alinéa. Ceci toujours dans le but de faciliter la lecture. L’alinéa est un signe typographique à part entière. Il doit être égal à 0,5cm pour un texte écrit en police 12. Vous pouvez vous assurer que cette mesure est bien respectée en paramétrant votre traitement de texte pour que la touche TAB (tabulation) corresponde exactement à cette longueur de retrait, ce qui est rarement le cas. (Pour cela, si vous utilisez le logiciel Word, allez dans Paragraphe, puis Tabulation, et entrez la valeur 0,5 dans taquets par défaut.)
Contrairement à ce que l’on voit souvent, vous ne devez pas sauter de ligne après un paragraphe. Ce n’est pas une règle stricte, mais c’est vraiment déconseillé. Si vous le faites, il vaut mieux ne pas faire d’alinéa car en réalité, c’est soit l’un soit l’autre. Lisez ce très bon article sur le sujet pour vous en convaincre : Paragraphes et alinéas.
Concernant les chapitres, l’usage est assez fluctuant mais en général, il est recommandé de changer de page pour chaque nouveau chapitre. Pour cela, inutile de vous acharner sur la touche Entrée de votre clavier. Utilisez tout simplement un saut de page. Un nouveau chapitre commence de préférence sur la page de droite, même si cela implique de laisser une page blanche (notez que dans ce cas, la page blanche concernée ne sera pas numérotée).
Enfin, n’oubliez pas de justifier votre texte pour que toutes les lignes aient la même longueur.
Utilisez les styles
Je ne saurais trop vous recommander d’utiliser les feuille de styles, cette magnifique fonction de votre logiciel de traitement de texte. Oui, j’ai bien dit magnifique et je n’exagère pas. Elle permet de définir à l’avance vos préférences en matière de style et de les réutiliser sans avoir à tout retaper manuellement. C’est un gain de temps considérable !
Ce qu’il faut retenir |
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Conseil numéro 2 : correctement les espaces tu utiliseras
En typographie, une espace – Et oui ! En typographie, espace est un mot féminin ! – désigne un espacement blanc dans le texte. Là où ça se complique un peu, c’est qu’il existe différents types d’espaces qu’il faut savoir distinguer.
Il y a :
- L’espace mot appelée aussi espace normale. C’est celle que vous obtenez en utilisant la Barre espace de votre clavier.
- L’espace insécable qui permet de conserver la continuité entre l’espace et les mots qui l’entourent. Elle permet surtout d’éviter que le signe qui suit l’espace soit rejeté à la ligne.
- L’espace fine qui est deux fois plus étroite que l’espace mot. L’espace fine est aussi insécable. Il faut savoir que la saisie d’une espace fine n’étant pas aisée, l’usage d’un espace insécable à sa place est toléré.
Ouf ! L’essentiel est dit ! Voyons maintenant concrètement comment gérer les espaces dans vos documents :
avant | signe de ponctuation | après |
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pas d’espace | la virgule (,) le point (.) parenthèse fermante ()) |
espace mot |
espace fine insécable (l’espace insécable est toléré) |
le point d’exclamation (!) le point virgule (;) et le point d’interrogation (?) |
espace mot |
espace insécable | deux points (:) guillemet fermant (») |
espace mot |
espace insécable | tiret d’incise (–) | espace insécable |
pas d’espace | tiret cadratin (—) dans les dialogues | espace insécable |
espace mot | guillemet ouvrant (« ) | espace insécable |
espace mot | Parenthèse ouvrante (() | pas d’espace |
Raccourcis clavier
Sous Windows | Sous Mac |
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Espace insécable : [Alt]+0160 Espace fine insécable : [Alt]+8201 |
Espace insécable : [Ctrl + Maj. +espace] Espace fine insécable : XX |
Conseil n°3 : incollable sur les tirets tu deviendras
Le tiret est un signe de ponctuation largement utilisé principalement pour :
Introduire les répliques d’un dialogue
Dans ce cas, en typographie française, on utilise traditionnellement un tiret appelé tiret cadratin (—). Notez tout de même que dans la pratique, on constate que le tiret moyen appelé demi-cadratin (–) est de plus en plus utilisé.
Vous êtes un peu perdus ? Ne vous en faites pas, c’est très simple !
Il y a trois types de tirets :
- les tirets cadratins (—) qui sont des tirets longs. Normalement, c’est la norme dans l’édition française pour les répliques des dialogues.
- le tiret demi-cadratin (–) qui est un tiret moyen. On le rencontre de plus en plus dans les emplois traditionnellement réservés au cadratin.
- et le tiret court (-) obtenu avec la touche 6 de votre ordinateur qui est en réalité un trait d’union, c’est-à-dire un signe orthographique qui permet de relier deux mots et qui ne doit pas être confondu avec un tiret.
Un petit exemple pour y voir plus clair :
Dialogue avec des tirets cadratins (typographie traditionnelle):
« Saviez-vous qu’il existait trois types de tirets ?
— Non, je l’ignorais. Pourquoi autant ?
— Allez savoir… »
Dialogue avec des tirets demi-cadratins :
« Connaissez-vous le cadratin ?
– Est-ce que ça se mange ?
– Vous n’y êtes pas du tout. »
Si vous vous demandez lequel de ces deux tirets utiliser pour vos dialogues, je vous conseille humblement de vous en tenir à la tradition et de préférer le cadratin.
Énumérer les différents termes d’une liste
Le tiret peut être utilisé dans une énumération pour introduire chaque élément. On utilisera le demi-cadratin. Concernant les autres éléments de ponctuation : « […] Chaque élément se termine par un point-virgule, quelle que soit la ponctuation interne. Seule la dernière ligne est suivie d’un point final.» (Dictionnaire des règles typographiques, Louis Guéry)
Il me faut :
– des chaussettes ;
– des rasoirs jetables ;
– une brosse à dents ;
– quelques mouchoirs en papier.
Encadrer une phrase ou un segment de phrase (comme une parenthèse)
On l’appelle alors tiret d’incise et on emploie un tiret demi-cadratin.
Martha – je le déplorais – n’avait aucunement l’intention de se rendre.
Même avec les tirets d’incise, la phrase conserve sa ponctuation propre.
Sa valise – était-ce vraiment la sienne ? – était couverte de sang.
Quand les éléments encadrés terminent la phrase, le second tiret disparaît.
Même si elle n’en laissait rien paraître, Kayna se méfiait de lui – et pour cause !
Ce qu’il faut retenir |
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Les tirets dans un dialogue : utilisez le tiret cadratin. Les tirets dans une liste :
Les tirets d’incise :
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Raccourcis clavier
Sous Windows | Sous Mac |
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Tiret cadratin : [Alt]+0151 Tiret demi-cadratin : [Alt]+0150 |
Tiret cadratin : [Alt]+[-] (tiret court ou tiret du 6) Tiret demi-cadratin : [Alt]+Maj+[-] (tiret court ou tiret du 6) |
Conseil n°4 : les majuscules tu n’oublieras pas
L’utilisation des majuscules ne semble pas plus compliquée que ça. Et pourtant, il y a quelques subtilités qui ne doivent pas vous échapper. Ainsi, ne les oubliez pas :
Au début des phrases
Mais je suis sûre que je ne vous apprends rien. Une phrase commence par une majuscule et se termine par un point. C’est la base !
Aux noms propres
Cela comprend :
Les prénoms, les noms de famille et les surnoms
Anakin Skywalker ; Jean Dupont ; Nounouche
Les noms de pays, de villes, de régions, de rues etc.
le Pakistan ; Boston ; la Toscane ; rue de la Paix
Les points cardinaux
Ils prennent une majuscule quand ils désignent une région. Ils viennent d’Europe de l’Est. Par contre, ils n’en prennent pas quand ils désignent une direction. Ils viennent du nord de l’Europe.
Les noms de fêtes
Le Ramadan commence demain. // C’est bientôt Noël.
Les noms communs utilisés comme des noms propres
En effet, dès lors qu’un mot ou groupe de mots désigne une réalité particulière (réalité géographique, politique, historique…), alors il a le statut de nom propre. Quand il y a deux mots, c’est le terme spécifique qui porte la majuscule, voire les deux mots, s’il s’agit d’un mot composé avec trait d’union. Apprenez-en plus dans cet article sur les règles typographiques des majuscules et minuscules en français.
la guerre de Sécession ; la montagne Pelée ; la Maison-Blanche
Rappelons que les noms des jours de la semaine et des mois ne sont pas des noms propres. Ils ne prennent donc pas de majuscule.
Aux noms de peuples, d’habitants ou de groupes ethniques
les Suisses ; les Marseillais ; les Noirs
Notez qu’il ne faut pas de majuscule quand il s’agit d’un adjectif.
le peuple suisse ; les hommes marseillais
Pas de majuscule non plus pour le nom des langues.
Il parle l’allemand. // Je comprends l’espagnol.
Aux titres de civilité (madame, monsieur, mademoiselle)
Quand ils sont employés dans des formules de politesse (courrier)
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
Quand il s’agit d’un titre honorifique ou historique
Madame Mère (Maria Letizia Bonaparte, mère de Napoléon Ier)
Pour marquer le respect et la déférence
« Il paraît que Monsieur me cherche… »
Quand il s’agit des abréviations de ces titres de civilité qui prennent toujours une majuscule
M., Mme, Mlle
Dans les autres cas, les titres de civilités ne prennent pas de majuscule.
« Vous êtes charmante, madame. »
« Puis-je vous aider monsieur ? »
Aux titres et aux sous-titres
La majuscule est uniquement sur le premier mot.
Autant en emporte le vent
Des souris et des hommes
Aux noms déposés et aux marques
Il conduit une Ford.
As-tu un Kleenex ?
Les majuscules, tu accentueras
Dernière chose : contrairement à ce que l’on pense souvent, il faut mettre les accents également sur les majuscules conformément aux préconisations de l’Académie française :
« Il convient cependant d’observer qu’en français, l’accent a pleine valeur orthographique. Son absence ralentit la lecture, fait hésiter sur la prononciation, et peut même induire en erreur. Il en va de même pour le tréma et la cédille. On veille donc, en bonne typographie, à utiliser systématiquement les capitales accentuées… »
Conseil n°5 : la présentation de tes dialogues tu maîtriseras
Je souhaitais terminer en revenant sur l’écriture des dialogues qui sont tellement importants dans le déroulement d’un roman. Le dialogue répond à des règles de présentation et de typographie assez strictes. Il faut avant tout distinguer les deux types de dialogues :
Les dialogues avec des guillemets
Ils restent les dialogues les plus fréquemment rencontrés.
- Le dialogue avec des guillemets peut être introduit par une phrase mais ce n’est pas obligatoire. Dans ce cas, elle est suivie par deux points. (:)
- On ouvre les guillemets au début du dialogue. (« )
- Les répliques suivantes sont introduites par un tiret cadratin(—). On utilise un nouveau tiret à chaque nouvelle prise de parole. Contrairement à la typographie anglaise, on n’encadre donc pas chaque réplique par des guillemets. Le tiret cadratin est suivi par un espace pour le décoller de la phrase.
- Les guillemets sont fermés à la fin du dialogue. Ils sont toujours encadrés par des espaces, c’est-à-dire qu’il faut un espace avant les guillemets et un autre après. Utilisez de préférence les guillemets français ( « » ) et non les guillemets anglais ( » »). La ponctuation finale doit se trouver à l’intérieur des guillemets.
« Obi-Wan ne t’a jamais dit ce qui est arrivé à ton père ?
— Oh, il m’en a dit assez ! Il m’a dit que vous l’avez tué !
— Non… je suis ton père. »
Star Wars : Episode 5 – L’empire contre-attaque
Les dialogues sans guillemets
Les dialogues sans guillemets sont de plus en plus populaires. Dans ce cas, le dialogue commence directement par un tiret cadratin sans guillemets ni au début, ni à la fin. Le reste du dialogue fonctionne comme le dialogue avec guillemets.
— N’aie pas peur.
— Je n’ai pas peur de mourir. Je suis morte un peu plus chaque jour depuis que je t’ai revu.
— De quoi tu parles ?
— Je t’aime.
— Tu m’aimes ? Mais je croyais qu’on avait décidé de ne pas tomber amoureux l’un de l’autre, que ça nous forcerait à vivre dans le mensonge et que ça détruirait nos vies.
— Je crois que nos vies sont sur le point d’être détruites de toute façon. Je t’aime de tout mon cœur, de toute mon âme et je voulais que tu le saches avant qu’on disparaisse.
Star Wars : Episode 2 – L’attaque des clones
Les incises dans le dialogue
L’incise ou incise narrative est une proposition qui s’ajoute au dialogue pour préciser qui parle ou pour enrichir le dialogue. Elle est encadrée par deux virgules, c’est-à-dire qu’on trouve une virgule avant et une virgule après.
« Je suis désolée, s’excusa Jeanne, même si, au final, je n’y suis pour rien. »
Toutefois, si l’incise se trouve en fin de phrase, la deuxième virgule disparaît au profit du point final.
« Je sais qui a fait le coup, » admit-il.
Enfin, la première virgule disparaît si les paroles rapportées se terminent par un point d’exclamation, un point d’interrogation ou par des points de suspension.
« Tu veux rire ? » s’inquiéta la jeune femme.
Vous aurez certainement constaté que l’incise ne prend jamais de majuscule quelle que soit la ponctuation qui la précède (même lorsqu’il s’agit d’un point d’interrogation ou un point d’exclamation). Attention aux correcteurs orthographiques qui insistent souvent lourdement pour en mettre une. Enfin, elle se caractérise par l’inversion du sujet et du verbe.
Lorsque le verbe de l’incise se termine par une voyelle, il faut ajouter un t (appelé « t euphonique ») pour assurer la liaison.
« Je le sais, avoua-t-elle, mais je préfère l’ignorer. »
On ne ferme pas les guillemets avant une incise brève. Ils ne seront fermés qu’à la fin du dialogue. Par contre, quand l’incise est longue ou constituée de phrases autonomes, il vaut mieux fermer les guillemets avant et les rouvrir au moment de reprendre le dialogue. La dernière incise se place après les guillemets qui ferment le dialogue. Contrairement aux autres signes de ponctuation, la virgule se place à l’extérieur des guillemets.
Dans le cas de répliques très longues, vous pouvez faire plusieurs paragraphes. Au début de chacun d’entre eux, il est possible de remettre des guillemets ouverts pour rappeler au lecteur qu’il s’agit toujours du dialogue.
Ce qu’il faut retenir |
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Un pro tu deviendras !
Bravo jeunes Padawans ! Vous êtes maintenant incollables sur les secrets de la mise en forme d’un roman. C’est maintenant à vous de jouer ! N’hésitez pas à consultez mon blog si vous cherchez des conseils et des astuces sur la correction orthographique de votre manuscrit.
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Merci à toi, Angie, pour cet efficace récapitulatif des règles typographiques au moment de mettre en forme son roman. C’est un enfer pour s’y retrouver et je vois souvent des confusions avec les règles anglaises quand je lis des mails / des textes / des articles de blog.
J’espère que cet article vous a plu et qu’il va vous servir pour vos futures corrections 😉
A vendredi pour un nouvel article,
Marièke
22 comments
Merci pour cette mine d’info qui m’a conforté dans ce que je savais déjà et qui m’a appris les différences entre les tirets par exemple et la présentation des dialogues. Encore merci.
Et bien cet article là il va aller directement dans les favoris! Pour le coup, je me rends compte qu’il y avait plein de règles que je ne connaissais pas! Super article en tout cas!
Superbe article ! Merci !
Du coup, petite question, est ce qu’il n’est pas mieux de faire un nouveau document par chapitre (si on écrit sur word par exemple) ?
Je n’arrive pas à me décider sur la meilleure façon de faire pour écrire mon roman (tout écrire à la suite, ou un doc par chapitre).
Bonjour,
Tant que j’utilisais un logiciel comme Word pour écrire mes textes, je préférais effectivement écrire un chapitre par document pour pouvoir mieux naviguer dans mon texte. Cela pose cependant d’autres problèmes : pour un rechercher / remplacer, il faut le faire dans l’ensemble des documents… Bref. Je vous conseille sinon de regarder du côté des logiciels spécifiques à l’écriture des textes longs (comme Scrivener, Scribbook, ou encore Write Control).
De très bons conseils sur des sujets pointus et pas vraiment passionnants (enfin en ce qui me concerne), ce qui rend l’article encore plus précieux à mes yeux. Me suis permis de le partager 😉
Bonjour, oui, effectivement, la ponctuation et la typo ne sont pas des sujets passionnants… Mais ils n’en restent pas moins essentiels, surtout si vous envisagez l’autoédition 🙂
Vous étes ma fée car depuis que je lis vos articles et conseils, je revis. Merci pour tout.
Au prochain.
Merci <3
Merci beaucoup pour cet article très intéressant. Par contre, j’ai une incompréhension, voire un gros doute, concernant la fermeture des guillemets dans un dialogue, en particulier lorsque le dialogue se termine par une incise.
Dans les points à retenir, vous indiquez :
Les incises narratives font partie du dialogue et on ne ferme pas les guillemets avant sauf : si c’est la dernière incise du dialogue.
Or, tous les exemples ont une forme différente, par exemple :
« Je sais qui a fait le coup, admit-il. »
« Tu veux rire ? s’inquiéta la jeune femme. »
Ne devrions-nous pas écrire plutôt :
« Je sais qui a fait le coup. » admit-il.
« Tu veux rire ?» s’inquiéta la jeune femme.
Dans ces cas, il me semblerait logique de sortir l’incise du dialogue… Pourriez-vous m’expliquer ? Je vous remercie beaucoup, en tout cas, pour vos articles toujours riches, intéressants et utiles. Merci pour tout !
Totalement d’accord avec votre retour ! Effectivement, cette partie de l’article d’Angie se concentrait sur la virgule d’incise, mais effectivement, je n’avais pas vérifié les guillemets. Je viens d’apporter la modification sur l’article : merci !
Merci pour ton magnifique blog, Marieke. Une question à propos de la mise en page. Quid d’un mot qui se trouve en haut d’une nouvelle page ? Merci de ton conseil, je suis en train de mettre en page mon roman.
Merci pour ton commentaire encourageant 🙂
Bonne question ! Il me semble que l’usage est de garder le numéro de page à partir du moment où il y a un mot sur la page… Mais pour le coup, je n’en suis pas sûre. J’avoue avoir tendance à élaguer pour éviter le problème 😉
Cet article est absolument fabuleux, clair et complet, moi qui m’y perds toujours… Plus d’excuse ! Mille mercis !
Top ! Merci pour ton commentaire super positif 😉
Bonjour
Super article, mais qu’en est-il des accents sur les majuscules ?
Word ne les prends pas en compte alors que sur libreoffice il est possible de juste appuyer sur les touches accent en étant en majuscule pour que ça fonctionne.
En langue française, les majuscules doivent être accentuées 🙂
Bonjour,
Un grand merci pour cet article vraiment intéressant !
Il me reste une question : Si on sépare deux paragraphes par un astérix (pour marquer un changement de lieu, ou un passage du matin à l’après-midi par exemple) faut-il sauter une ligne avant et après ? Est-ce une erreur de faire cela ?
Merci beaucoup pour votre réponse.
Merci !
Tu veux dire les astérisques qui servent à séparer deux scènes ? Ces derniers sont esthétiques et sont un choix de l’éditeur et donc de toi si tu t’autoédites. En gros, soit on peut séparer deux scènes par des sauts de ligne, soit on peut y ajouter des astérisques ou une enluminure (et oui, en général, on ajoute des sauts de ligne avant et après l’enluminure pour aérer) 🙂
Merci beaucoup pour cet article, grâce à vous je suis arrivé à bout de l’espace fine insécable○!
Ahah ! 🙂
Bonjour,
Très intéressant ! Merci pour toutes ces explications.
Je travaille sur un roman jeunesse et les protagonistes, adolescents, échangent beaucoup par texto. Que préconisez-vous pour la mise en forme svp ? Pour l’instant, j’ai utilisé des guillemets et alignements à droite ou à gauche selon s’il s’agit du texte envoyé par mon personnage principal ou son interlocuteur.
Merci beaucoup pour votre aide !
Stéphanie
Bonjour Stéphanie,
Pour cette forme d’échanges spécifiques, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi. Veillez simplement à marquer la différence entre dialogues classiques et textos pour éviter de perturber votre lectorat 🙂 L’alignement Droite / Gauche me semble intéressant. Essayez peut-être de voir ce que font les maisons d’édition (en regardant des livres où il y a des échanges de sms).
Belle écriture !