L’écriture et Denis Vergnaud

by Marièke

Denis Vergnaud est un jeune auteur qui vient d’auto-publier son roman de fantasy. Il se prête aujourd’hui au jeu des questions-réponses sur son rapport à l’écriture.

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Comment es-tu venu à l’écriture ? Pourquoi ? Qu’est-ce que cela t’apporte ?

J’ai d’abord découvert un genre littéraire en tant que lecteur avant de commencer à écrire. Depuis mon adolescence, je suis un fan inconditionnel du Seigneur des Anneaux et de l’univers de J.R.R.Tolkien. Puis j’ai ensuite découvert d’autres auteurs comme par exemple Markus Heitz et sa saga Les Nains mais surtout David Gemmell et ses romans phares tels que Waylander (qui est une trilogie), Druss la Légende et bien d’autres encore…

La fantasy est mon genre favori, aussi bien en lecture qu’en écriture. Je me suis déjà essayé au polar/thriller et plus récemment à la science-fiction.

La SFFF en général est un genre qui me permet de m’évader du réel si je puis dire et qui donne une liberté d’action énorme, voire sans limite. Je peux tout imaginer de A à Z et élaborer un univers original : continents, peuples, politique, chronologie, magie, héros, etc.

Comment écris-tu ? Quelles sont tes habitudes ?

Pour ce qui est de l’écriture à proprement parler, j’écris sur ordinateur (sous Word et Scrivener pour être exact). Mais avant cela, lorsque je suis en train de réfléchir au plan, aux personnages, à l’intrigue, je note tout sur un carnet qui me sert de support au moment de l’écriture.

J’ai pour habitude d’écrire toujours à la même place (table avec un siège confortable), l’hiver une tasse de thé pas loin, l’été une boisson fraîche et de manière générale, de l’eau toujours à portée. J’aime également écouter de la musique quand j’écris (musiques de films, séries ou de jeux vidéo), c’est même devenu un rituel, j’ai beaucoup de mal à écrire sans rien dans les oreilles, cela m’aide à m’envoler dans un autre monde…

Qu’est-ce qui est difficile quand tu écris ?

Mon principal point faible est ma difficulté à incarner des personnages féminins, je ne sais pas si ça transparaît dans mon écriture mais j’ai toujours eu du mal à jouer une femme dans mes textes. Sans doute car j’ai du mal à m’imaginer leurs réactions, leurs attitudes et j’ai souvent tendance à tomber dans les clichés des personnages féminins qu’on peut voir dans les films. Mais je me soigne ! Du moins, j’essaie et je m’inspire notamment de G.R.R.Martin, l’auteur du Trône de Fer chez qui les personnages féminins sont très fouillés et loin d’être des clichés, ce que j’apprécie énormément.

As-tu déjà terminé des projets (nouvelles, romans) ? Quels sont tes projets pour la suite ?

Et bien, j’ai plusieurs nouvelles en cours, notamment celles dont j’ai parlé plus haut : 2 nouvelles qui se suivent du type thriller/polar (intitulées Sentences) et une toute dernière de science-fiction à laquelle d’autres devraient suivre (MORPHÉE), toutes les deux disponibles sur Scribay.

Pour l’heure, je m’occupe totalement de la sortie de mon premier roman La Sève du Pouvoir dont le tome 1 : L’Ombre du Titan qui est sorti le 11 Juillet. Il est disponible au format numérique (2.99€) et papier (12.99€), pour l’instant sur Amazon seulement.

Peux-tu nous parler de ton premier roman et de ton expérience avec l’auto-édition ? 

L’Ombre du Titan est le premier tome de cette saga Fantasy : La Sève du Pouvoir.

La couverture du Tome 1 :
cliquez pour acheter le roman sur Amazon 🙂

En voici le résumé : Le royaume d’Arcalie pleure l’un de ses généraux. Alors que les Hommes réapprennent à vivre, libérés du joug des puissants Atraqses, cette mort inquiète le roi et ses proches. Qui est l’auteur de ce forfait ? Un nom resurgi du passé est sur toutes les lèvres. Rokran surnommé le Titan. Au même moment, Beryn, un jeune chasseur au franc parler, décide de poursuivre les mercenaires qui ont attaqué son village et capturé celle pour qui son cœur bat. Sur sa route, il va croiser un vieux tailleur de pierre aigri et drogué du nom d’Isan. Ensemble, ils vont arpenter un monde que l’un ne connaît pas et que l’autre ne reconnaît plus. Et chacun va découvrir ce qu’est la vraie sève du pouvoir.

J’ai décidé de m’auto-éditer afin de garder une totale indépendance. Mon emploi du temps des douze derniers mois m’a permis de me consacrer en grande partie à mon roman. C’était en partie aussi un peu d’impatience (devoir attendre les éventuels retours des maisons d’édition, etc). Mais auto-édition ne devait pas être synonyme « d’amateurisme » pour autant. J’ai fait appel à un illustrateur confirmé pour réaliser la couverture et j’ai fait relire mon manuscrit plusieurs fois à une poignée de bêta-lecteurs assidus et motivés à l’idée de me donner un coup de main.

Je consacre plusieurs articles à ce sujet sur mon blog.

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Merci Denis pour ton témoignage 🙂 J’ai le même intérêt que toi pour l’écriture de SFFF qui permet de se détacher complètement du réel (même si écrire de la SFFF demande en fait énormément de rigueur pour construire un monde cohérent !). Vous pouvez retrouver Denis sur son blog, sur Facebook, sur Twitter et sur le réseau social Scribay.

A demain pour un article de reprise sur l’écriture : que faire en attendant les réponses des maisons d’édition !

Marièke

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2 comments

Caroline 18 juillet 2016 - 9 h 09 min

Merci pour cette découverte ! 😀

Reply
Secrets d’auteur | Habitudes & astuces – La Plume d'un Voyageur 21 juillet 2016 - 21 h 19 min

[…] ( 😛 ), je vais vous donner mes petits trucs d’auteur, si humbles soient-ils. Si vous avez lu ma première interview réalisée par Marieke du blog Mécanismes d’Histoires, certaines choses devraient vous être […]

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