L’écriture et Caroline Dubois

by Marièke

Dans le cadre de la série L’écriture et vous, j’offre l’opportunité aux écrivains de revenir sur leur histoire avec l’écriture. Cette fois, c’est Caroline qui se lance. Découvrez son témoignage.

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Mon histoire avec l’écriture

Je m’appelle Caroline Dubois, j’ai dix-neuf ans et j’ai eu l’opportunité il y a quelques mois déjà de publier mon premier livre Pandore. Il raconte l’histoire d’une jeune fille qui va voir disparaître d’un seul coup toutes personnes aux alentours. Ce livre raconte comment elle va s’en sortir face aux dangers qui surviennent.

>> Retrouvez ici le blog de Caroline. Elle y explique ses avancées.

Avant d’en arriver là, j’ai commencé à écrire il y a bien longtemps. Je ne me souviens plus à quel âge exactement mais ce qui est sûr c’est que dès que j’ai su lire et écrire je n’ai pas pu m’empêcher de raconter les histoires que j’avais en tête. Ça a commencé par une histoire un peu bizarre sur une jeune fille qui partait à son lycée (je devais avoir 7-8 ans) et qui découvrait une forêt à la place de son école. En bref, elle a rencontré des licornes et d’autres animaux et devait les aider à combattre le méchant qui avait volé leurs parents (dont je me souviens toujours le nom parce que ça me fait rire : Mecllark).

C’est grâce à cette petite histoire que j’ai su que je voulais devenir écrivain. Déjà à l’époque c’était mon rêve. J’ai écrit de nombreuses petites histoires bien souvent fantasy.

L’écriture et ses difficultés

Zapper pour un autre projet

Mais le fait d’avoir de nombreuses idées en tête a fait apparaître un problème que j’ai tendance à vivre encore (même si moins qu’avant) : j’écrivais un livre avec passion et dès que m’apparaissait une nouvelle idée d’histoire j’abandonnais l’ancien pour commencer le nouveau. J’ai fait ça tant de fois, si bien que je n’ai jamais fini un livre avant mes seize ans.

Se laisser dépasser par les idées

Il y avait aussi le fait que si je laissais aller mon imagination au fur et à mesure, construisant l’histoire petit à petit, cela donnait du grand n’importe quoi (d’ailleurs un de mes premiers romans est sous cette forme-là).

Alors j’ai arrêté tôt, je n’écrivais plus par plaisir parce que je ne me sentais pas capable de continuer. J’avais l’abandon facile et je m’en voulais.

Mes outils pour dépasser mes difficultés

Pour dépasser mes difficultés, j’ai :

  • eu besoin de neuf dans mes idées (comprenez que je tournais vite en rond avec mes anciennes histoires)
  • et, il y a quelques années, j’ai enfin compris qu’il me fallait un plan très simple : avoir une histoire d’un point A à un point B et avoir un cadre tout le long.

Un premier roman comme déclic

C’est vers l’âge de quatorze ans que j’ai recommencé à écrire. Un désir soudain d’écrire à nouveau. Je n’arrivais pas à m’endormir et comme toujours je me faisais des films en tête :  « Et si… » Là j’ai eu une idée et tout s’est enchainé très vite. J’ai écrit un roman (bien que j’aie toujours de l’affection pour lui) bien décousu avec trop de rebondissement et mon écriture n’était vraiment pas géniale. J’ai eu un blocage pour ce livre qui a duré un an, je n’arrivais pas à le finir. Problème écho à mon passé. Ce n’est que plus tard que j’ai eu le courage de terminer mon premier roman et que j’ai enfin pu passer à autre chose.

J’avais un projet en tête que je trainais déjà depuis un moment (livre que je suis en train d’écrire) et bien sûr, celui-là non plus je n’arrivais pas à l’écrire ! Est donc venu un jour une autre idée « Et si… » pour mon livre Pandore. J’étais seule dans ma maison et je me suis dit : « Et si tout le monde avait disparu… » Je n’entendais pas un bruit, pas un animal, pas une voiture. J’ai associé cette idée à un rêve que j’avais fait quelque temps auparavant, et tout s’est enchainé. Celui-là, déterminée que j’étais, je l’ai écrit et terminé en trois mois.

Et maintenant ?

Aujourd’hui mon livre a été auto-publié ce qui m’a demandé beaucoup de travail en plus de la réécriture (au nombre de quatre). Il a été retiré de la vente pour participer au Salon du Manuscrit, si tout se passe bien je serais publiée par une maison d’édition et sinon je reviendrais à mon autoédition.

Pour ce qui est de mon projet présent, il concerne ce livre dont j’ai eu l’idée entre mon premier roman et Pandore. J’ai eu aussi de nombreux blocages à propos de ce livre que j’explique dans mes articles d’été au sujet de mon écriture et de ce roman. Mais grâce à la patience, à l’outil Storybook et à l’espoir que j’ai de terminer ce livre, j’avance à grands pas. Et je sais qu’un jour j’arriverais à le terminer et qu’enfin je pourrais le faire lire.

En bref, l’écriture et moi ce n’est pas toujours facile, mais je m’accroche parce que c’est ce que j’aime !

Merci à Marièke pour m’avoir donné l’opportunité de parler sur votre blog !

Caroline

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Merci à Caroline pour son témoignage ! C’est super intéressant de voir que, comme moi, l’écriture de son première roman l’a aidée à passer un cap dans son écriture 🙂

Si vous voulez aussi participer à cette rubrique, n’hésitez pas à me proposer votre histoire avec l’écriture. Vous pouvez me proposer votre participation via les commentaires ci-dessous ou avec le formulaire de contact.

A demain pour un nouvel article de ma série estivale,

Marièke

Crédit image : Tous les outils de l’auteur (moins l’ordinateur) (Pixabay, CC0).

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3 comments

Dorian lake 20 juillet 2015 - 17 h 40 min

Merci pour le partage d’expérience, c’est toujours intéressant.

Reply
Marièke 20 juillet 2015 - 19 h 01 min

Oui, j’aime aussi vraiment lire les rapports entre écrivains et écriture. C’est toujours une relation amour/haine. J’espère avoir d’autres témoignages *fait du pied aux auteurs tentés*.

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