L’écriture et Blandine PMartin

by Marièke

Blandine PMartin se présente comme « une passionnée de la vie », une « amoureuse de la romance et des mots », une « rêveuse éveillée ». Elle adore les voyages et a pas mal bourlingué ces dernières années. C’est en partie dans ses voyages qu’elle puise son inspiration, mais aussi dans ses rêves, le quotidien et les idées saugrenues qui parcourent sa tête. Tête en l’air et un brin solitaire, l’écriture est devenue essentielle à son bien-être. Elle a signé son premier contrat d’édition en 2015 et publie depuis régulièrement dans des genres assez différents.

Je vous invite aujourd’hui à la rencontrer dans le cadre de ma série L’écriture et vous.

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Comment es-tu venue à l’écriture ? Pourquoi ? 

J’ai commencé par de petites BD simplistes et romantiques quand j’étais petite, puis des fanfictions des séries que j’adorais, adolescente, puis des RPG, et enfin, mon premier essai, avec le tome 1 des Passeurs de LumièreL’écriture m’apporte de l’évasion, des voyages, du rêve. C’est un peu comme si un film se jouait dans ma tête, tout au long de l’écriture d’un roman. La seule différence, et pas des moindres, c’est que j’en choisi chaque instant, et surtout, la fin !

Quels genres aimes-tu lire et écrire et pourquoi ?

J’adore lire de la romance, à toutes les sauces. Je m’ennuie lorsqu’une histoire manque d’amour. J’aime sentir mon cœur battre au fil des pages, mon esprit s’envoler. C’est la même chose lorsque j’écris. J’ai besoin de ressentir les émotions des personnages à chaque instant, c’est ce qui rend un livre vivant, selon moi.

Comment écris-tu ? Quelles sont tes habitudes ?

J’adore me préparer une playlist en accord avec le roman en cours. J’ai besoin de calme autour, de concentration, pour me plonger au cœur de l’intrigue et m’y enfermer à double tour. Mon canap’, mon PC,  mon plaid, la musique adéquate, et go !

Qu’est-ce qui est difficile quand tu écris ? Quels sont les obstacles que tu rencontres ?

Il m’arrive de me demander comment réagirait telle ou telle personne (réelle) si l’intrigue passait par telle ou telle situation : il m’était parfois difficile au début de mettre au placard le « qu’en dira-t-on », notamment quand il s’agit de proches ou d’amis. Mais je n’y prête plus vraiment attention. Avec le temps, j’apprends à écrire ce que je veux écrire à 100%.

Enfin, gros obstacle : le manque de temps. En travaillant à plein temps, il n’est pas toujours simple de trouver le temps nécessaire pour écrire, ou en tout cas, celui qu’on voudrait consacrer à ses textes. D’un autre côté, ça me permet de garde une idée en tête des mois avant de la mettre sur papier… c’est comme un temps d’incubation, ça murit, doucement, mais surement. Et puis je note les idées au fur et à mesure, car évidemment, les idées viennent vite, les moments de temps libres beaucoup moins.

Tu parles beaucoup du temps d’incubation de tes romans : est-ce que tu planifies ou tu crées au fur et à mesure comme l’histoire te vient ?

Je prépare un début de synopsis détaillé tel que les éditeurs le demandent lors de la soumission des manuscrits. Pas en entier, mais les grandes lignes des premiers chapitres. J’avance au feeling et parfois, le pseudo plan tracé change du tout au tout parce que finalement, mes personnages m’emmènent sur un tout autre terrain. Souvent même… De manière générale, j’ai toujours en tête les grands axes et les prochains chapitres.

As-tu déjà terminé des projets (nouvelles, romans) ? Quels sont-ils ? 

Oui !

J’ai signé mon premier contrat aux éditions Reines-Beaux en 2015. La trilogie des Passeurs de Lumière a vu son premier tome paraitre en mars 2016, le tome 2 sortira dans quelques semaines ! C’est une saga de romance paranormale, et je suis ravie des retours des lecteurs ! C’est mon « premier bébé livresque ».

En février 2016 est aussi sorti Cupidon malgré moi, une histoire courte où romance et fantastique s’entremêlent et vous promettent un instant de détente.

En avril 2016, est sorti un tout autre type de projet : Lord, Seigneur des rues roumaines. C’est un témoignage racontant l’adoption de mon loulou, un chien des rues roumaines. Le but premier étant d’aider les associations ayant permis ce sauvetage, je reverserai ma part des ventes aux bienfaiteurs de mon chien. Il est paru aux Éditions du Puits de Roulle, qui dédie une collection entière à la protection animale.

Quels sont tes projets pour la suite ?

Je viens tout juste de signer un contrat aux Éditions Bragelonne pour ma dernière saga en date : Eden. C’est une trilogie dystopique, avec évidemment, une pointe de romance, mais surtout, de l’action. J’aime le changement dans l’écriture, comme dans mes lectures. Rendez-vous début 2017 pour en savoir plus, ou sur Wattpad pour découvrir le début du tome 1.

En parallèle, je prépare une petite surprise pour Noël, pour mes lecteurs, avec mon amie et auteure Carine C. J’ai également écrit une romance historique, Sons Of Alba, que vous pouvez découvrir sur Wattpad, et qui est actuellement entre les mains de plusieurs éditeurs. La patience est de mise, même si ce n’est pas mon point fort.

Enfin, et oui, on y arrive tout de même, une longue pile de projets tournent dans ma tête et n’attendent qu’un peu de temps pour devenir des mots, des phrases, des romans. Un projet de chick-lit, une romance contemporaine en priorité. Un seul mot me vient en tête : Hâte !

Tu évoques Wattpad et je sais que tu as un site web : quelles actions entreprends-tu pour te faire connaître ?

Sur wattpad, je teste mes nouveaux textes auprès des lecteurs. J’aime les échanges que permet la plateforme. Une fois qu’un manuscrit trouve un éditeur, je ne laisse que le début, comme ils me le demandent.

Mon site web me permet de présenter l’ensemble de mes travaux, de mes actualités et de mon univers de façon plus complète et plus organisée que sur une page Facebook.

J’ai également un groupe Facebook, la Romance Army, où mes lecteurs peuvent discuter de mes romans, entre eux et dans une ambiance très conviviale.

Mes démarches pour me faire connaitre ? Je n’ai pas encore trouvé la recette… Mais je cherche ! 😉 Je ne touche pas un large lectorat mais je l’adore tel qu’il est, des passionnées romantiques avec qui je partage beaucoup. À défaut de me faire connaitre, je me contente de continuer d’écrire et de laisser les choses se faire naturellement.

Une dernière question pour finir 🙂 As-tu pour projet de faire de l’écriture ton métier (vu que tu commences à avoir plusieurs contrats d’édition) ?

C’est le rêve ! Comme tout auteur, j’aimerais bien… Mais il faut être réaliste. Sachant qu’un auteur ne touche que 10% en moyenne par livre papier vendu… Je ne suis pas prête d’en vivre ! 🙂 Mais ce serait un rêve, effectivement. Consacrer mes journées à mes romans plutôt que devoir trouver tant bien que mal un peu de temps pour écrire un dixième des histoires que j’ai en tête. LE RÊVE.

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Merci à Blandine PMartin pour ses réponses et ses réflexions. Je lui souhaite le meilleur dans ses projets 🙂

Vous pouvez retrouver Blandine sur son site web (elle y parle de ses actualités et de ses projets en cours et publiés), sur Facebook, sur Twitter et sur Wattpad.

A vendredi pour un article sur le blocage d’écriture !

Marièke

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