7 solutions concrètes pour trouver le temps d’écrire

by Marièke

A l’occasion de ID2mars, événement qui consiste à consacrer 50 heures à ton projet créatif pendant un mois (le mois de mars), je réalise que je passe moins de 30 minutes par jour sur mon projet en moyenne. Comme tout le monde, je me bats contre le temps. Et le temps gagne : 24 heures ne sont pas suffisantes. Entre le boulot, le chien, ce blog, le sport, l’écriture et les proches, je suis toujours à la ramasse. Difficile dans ces conditions de trouver le temps d’écrire mes projets et mes articles de blog. Sans compter l’effet procrastination / non-motivation qui frappe… (– Quoi ?! Tu préfères regarder des vidéos débiles sur Youtube qu’écrire ta super histoire ?! – Heu, oui… 😈 )

Du coup, l’idée de ce post est de trouver des solutions. Je vais réfléchir par écrit, soumettre des propositions et tirer quelques décisions pour ma propre situation : à vous de choisir celles qui collent à votre situation 😉 Bien entendu, vous pouvez me donner vos propres solutions : j’éditerai ce post avec vos solutions. Je vais tester quelques solutions et je vous propose un nouveau post dans quelques mois pour un bilan.

*****

Solution 1 – Prendre des congés spécifiques à l’écriture

Dans ma situation pro actuelle (co-gérante de ma propre société), il m’est impossible de prendre des congés pour l’instant. Donc solution écartée (ce n’est que partie remise !) mais cela peut marcher pour d’autres que moi 🙂

Solution 2 – Demander un temps partiel

Passer en temps partiel et faire moins d’heures hebdo pourrait aussi me libérer un peu de temps pour écrire. Mais là encore, ma situation professionnelle actuelle ne va pas dans le sens d’un temps partiel (je fais plus 50 heures par semaine que 15h ^^’).

Sans compter que passer à temps partiel signifie aussi un revenu moindre et la fragilisation de mon indépendance financière. Cette situation me met mal à l’aise et je me sens coupable d’écrire.

A l’heure actuelle, ce n’est donc pas une solution qui répond à ma problématique mais cela peut convenir à d’autres que moi. Laissez votre expérience dans les commentaires si vous avez fait ce choix pour mieux écrire.

Solution 3 – Écrire dans les transports

Depuis deux ans, mon temps de transport est essentiellement réservé à l’écriture (sauf quand j’ai des SMS à écrire). J’écris mes brouillons d’articles et mes premiers jets sur mon téléphone, sur l’application Evernote. Si vous avez plusieurs minutes par jour de transport, je ne peux que vous conseiller d’utiliser cette technique pour gagner un peu de temps 🙂

Le seul bémol à cette technique est qu’écrire un premier jet sur un téléphone est possible alors que réviser un texte est moins aisé… De même, Internet ne fonctionne pas dans le métro et je suis parfois bloquée pour faire mes recherches pour mes articles.

Solution 4 – Se lever plus tôt

Je suis plus efficace le matin que le soir. En plus, mon copain se lève une heure avant moi vers 6h30 : je pourrais me lever en même temps que lui et consacrer ce temps à l’écriture. J’y songe depuis longtemps mais je n’arrive pas encore à m’y mettre.

Je vais essayer, pour voir.

Solution 5 – Me ménager plus de temps toute seule

Écrire est une activité solitaire. Pour avoir le temps d’écrire, il faut donc se ménager du temps pour soi. Mais il n’est pas toujours facile d’esquiver une invitation chez une pote qu’on n’a pas vue depuis longtemps ou de refuser une partie de jeux vidéo avec son copain. Ce sont aussi des moments importants dans une journée, dans une semaine 🙂

Je n’ai pas envie de ronger du temps sur mes activités sociales. J’en ai besoin 🙂

Solution 6 – Couper les réseaux sociaux un soir par semaine

À plusieurs reprises, j’ai eu ces moments de solitude. Et je les ai utilisé à autre chose. Écrire fatigue et il est vrai qu’après une journée de travail, je ne me sens pas toujours prête à écrire 30 minutes avant ou après le diner. Je préfère flaner sur les blogs et les réseaux sociaux…

Je pourrais couper les réseaux un soir par semaine et écrire à la place. Il faudrait que j’essaye ça 🙂

Solution 7 : Consacrer 10 minutes à l’écriture chaque jour

Une solution souvent proposée sur les sites d’écriture consiste à consacrer 10 minutes par jour à l’écriture. L’idée est d’instaurer une habitude et de se dire qu’il vaut mieux écrire 10 minutes que 0. En plus, c’est souvent le lancement qui est compliqué : une fois que l’on est en train d’écrire, on arrive à continuer et on dépasse parfois sans y penser ces 10 minutes.

Si je parviens à me lever 10-15 minutes plus tôt, pourquoi ne pas les consacrer chaque matin à l’écriture ? Je pense que ça pourrait être une solution viable.

*****

Au cours des semaines qui vont suivre, en plus d’écrire dans les transports, ce que je fais déjà, je vais ajouter deux nouveaux comportements à ma routine d’écriture :

  •  Me lever 10-15 minutes plus tôt tous les jours (sauf le dimanche) et consacrer ce temps à l’écriture
  • Couper les réseaux sociaux + Youtube + les blogs une soirée par semaine (le mardi soir) pour voir si ça peut me motiver à utiliser mon temps autrement

Je vous dirais début avril ce que ça a donné !

A vendredi,

Marièke

Crédit image : Un réveil sur une couette par Camila Damais (Unsplash, CC0)

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13 comments

Elodye H. FREDWELL 7 mars 2017 - 11 h 08 min

Pour ma part, je me suis fixée un petit planning pour quand j’arrive le soir chez moi après ma journée de travail. Comme je termine à 17h30, je rentre chez moi vers 18h et à partir de ce moment, je m’organise pour faire mes activités (basse, blogs, veille, sport entre 18h et 19h), séries et repas entre 19h et 21h et puis enfin, écriture jusqu’à 22h – 22h30. Cela me permet d’avoir des activités assez variées, même si pour le moment, j’ai pas réussi à tenir une semaine avec ça, parce que je procrastine ! Mais je ne baisse pas les bras 😉

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Marièke 7 mars 2017 - 14 h 07 min

Oui, le programme est une bonne solution. Pour ma part, j’ai beaucoup plus de mal à m’y tenir depuis que j’habite en couple 🙂

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Morgazie 7 mars 2017 - 12 h 10 min

Une proposition : quand il y a une soirée foot en perspective ou un film que l’autre veut voir et qui ne m’intéresse pas, alors c’est la soirée écriture : je m’installe avec mes écouteurs, ma musique et mon ordi dans mon fauteuil, tournée de biais si je ne veux pas être dérangée par les images de la TV. On est quand même ensemble ! Mais moi j’écris !

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Marièke 7 mars 2017 - 14 h 08 min

Sauf que j’adore le foot pour ma part ^^’ Mais oui, je vois ce que tu veux dire : quand il joue au poker en ligne, j’en profite pour faire autre chose !

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Zahardonia 7 mars 2017 - 12 h 48 min

Je me suis définit une plage « obligatoire ». Avant, elle était de 21h à 22h, mais ça me bouffait mes soirées en semaine avec mon compagnon et quand je voulais écrire plus longtemps, ça me coinçait niveau horaire. Donc, soit je passais à un rythme de 2 ou 3 jours par semaine, soit je changeais de créneau. Ce que j’ai fait. J’ai la chance de bosser de chez moi et de pouvoir organiser mon temps comme je veux, donc je me le suis mis de 10 à 12. Je n’écris pas forcément 2 heures, mais j’écris 1h-1h30 entre 10 et 12. C’est un horaire qui me convient en semaine, mais le weekend également ! 😀

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Marièke 7 mars 2017 - 14 h 53 min

Cool ! Mais du coup, tu ne culpabilises pas trop d’écrire à la place de travailler ? (Je n’arrive pas à écrire en journée à cause de ça)

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sully 7 mars 2017 - 13 h 12 min

C’est un sujet qui me touche particulièrement parce qu’on est tous confrontés à ce problème de temps, quand on veut écrire. Comme vous, les congés et le temps partiel au travail sont juste impossibles à envisager. Je ne peux non plus toucher au temps consacré à mon fils et à mon compagnon, le soir, au retour du travail. Ma solution, c’est de me lever une demi-heure plus tôt. Je sais, pas forcément évident, surtout quand on bosse comme des fous, mais c’est tout ce que j’ai trouvé pour avoir un peu de tranquillité et de toute façon, je suis plus productive le matin que le soir. Au lieu de me lever à 06h00, je me lève à présent à 05h30. (c’est peut-être pour ça que je me couche tôt !) Pour l’instant, ça marche bien. La seconde solution, c’est l’absence de réseaux sociaux. Je n’ai aucune difficultés à m’en passer, je suis très peu de blogs et même si ça me pénalise dans l’avenir, notamment au niveau de la diffusion de mes histoires, je l’assume complètement et pour l’instant, c’est plus un bienfait qu’autre chose. La dernière astuce, en ce qui me concerne, ce sont les supports d’écriture. J’utilise énormément mon smartphone pour écrire, pour noter mes idées et mes pensées, et toutes les infos relatives à un projet en cours. Ça me fait gagner énormément de temps et c’est vraiment pratique. En salle d’attente, entre deux rendez-vous, pendant la pause, c’est une bonne alternative. Durant ma pause d’une heure chaque midi, j’écris sur mon portable, et je suis heureuse d’avoir trouvé ce rythme qui fonctionne bien.

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Kazan Fuurin 7 mars 2017 - 17 h 23 min

Hello,

Bonnes solutions, mais qui ne correspondent pas forcément à tous. Déjà, ce n’est pas très représentatif car tu es indépendante et travaille de chez toi , ce qui n’est pas le cas de forcément tout le monde. Evidemment je parle pas du « cauchemar » d’avoir des gamins, car ce qu’on gagne en épanouissement parental, on le perd bien souvent en temps pour soi…

Pour célibataire endurci (comme moi ?) :
– Se lever une heure plus tôt, faire sa routine puis effectivement écrire, mais ça impose d’être sûr d’avoir bien dormi. Ceci dit, il suffit de lire les articles sur le miracle morning – perso, j’y crois pas trop…
– Ou le soir, perso je suis même plus inspiré le soir, mais bon, il y a la fatigue de la journée. Ca m’est arrivé de faire des rushs entre 23h à après minuit, plus que satisfaisants d’ailleurs, mais je pourrai même pas faire ça chaque semaine.

Je suis donc plutôt au matin vais au starbucks, c’est cliché, mais 1/ il y a souvent une bonne vue sur la rue et je vois bien l’extérieur ce qui permet d’avoir un peu d’inspiration 2/ pas dérangé par les serveurs qui ne vont pas te demander de reconsommer quelque chose toutes les quinze minutes. Le matin c’est cependant bruyant, y a de la musique et des gens qui passent des premiers coups de fils professionnels, des groupes de lycéens ou d’étudiants qui viennent travailler en groupe mais qui chahutent, et si on vient avec un PC / Mac il faut se battre pour avoir des prises.

Le café est de la flotte, mais c’est psychologique, avoir l’impression de pouvoir couper entre deux phrases en buvant quelque chose, autre que de l’eau. Ca reste donc correct, même si ça alimente un peu une machine qui tue nos cafés.

Savoir dire non aux soirées :
– J’ai comptabilisé le nombre de soirées que je fais par mois, et aisément je pourrai en couper une ou deux. Ca demande de la volonté, ou sinon on bloque carrément une journée par semaine – soit en choisissant lequel ce dimanche, et en le calant dans son agenda, soit en calant carrément la même journée chaque semaine. Mais perso, je n’aime pas trop la routine, alors à l’exception d’obligation comme un cours de théâtre ou de modern-jazz où l’on compte sur toi, je préfererai caler la semaine d’avant une soirée.

– Pour les soirées concert / ciné (avis personnel car je fais bien 40 concerts par an + festival, et depuis peu j’ai une carte ciné donc facile quatre films par mois), on a du temps pour lire ou écrire un peu. Mais en concert, en fosse, impossible d’écrire sauf si on pose son PC / Mac / carnet sur la scène (sur des petites salles, hein, dans des salles type olympia / zenith, le crash barrière pour le photopit n’est pas pratique du tout…) et qu’on écrit debout, encore faut-il être devant. Au ciné c’est plus simple mais comme la salle ouvre avant et que les lumières sont basses, pas pratiques. Donc là encore, meilleure solution si on a un mac / pc qui chauffe pas trop les genoux, et surtout on a moins de modularité puisque le film commence vingt minutes après.

– Se dégager un 4/5ème, c’est assez idéaliste dans un monde capitaliste tel que l’on vit. Comme toi je suis indépendant, j’ai un client à temps plein, qui plus de plus facture correctement… je vois très vite ce que peut donner une journée perdue non facturée – une journée à aller faire la queue à l’administration ou attendre une livraison qui n’arrive jamais, de rendez-vous annulé, je parle pas de vacances / arrêt maladie ou autre journée très importante à poser. Psychologiquement une demi-journée ça passe mieux, car au moins on sait qu’on a ramené de quoi pouvoir payer une partie de son loyer / prêt et ses nouilles du midi. Et surtout que dans une journée entière, tu vas me dire si t’arrives à y consacrer 8h d’écriture… alors qu’il est peut-être plus aisé de travailler une demi-journée et d’écrire 2 à 4h. En plus j’aurai tendance, une journée de libre, à en profiter pour aller faire les courses, aller chez le médecin ou aller à la salle de sport vide, en se disant qu’on rattrapera un autre jour, ce qui est rarement le cas.

– Avant de rentrer chez soi : si on a prévu de passer la soirée tranquille chez soi en mode sushi / dvd, s’arrêter quand même au café ou tout endroit où on peut s’asseoir (genre un traiteur asiatique, souvent ouvert pour la vente à emporter et donc tables vides vers 18h30, on peut se faire un petit apéro à base de vapeurs ou simplement une canette).

– Le midi, au lieu de déjeuner avec ses collègues à la cantine / restau / salle de pause, occuper une salle de réunion. Ne pas rester à son bureau si on a des boss qui ont tendance à vous accaparer parce que vous êtes là et que personne n’est dans l’open-space. L’avantage est aussi qu’au bureau, si le réseau internet est filaire et non par wifi, pas de distraction, sauf téléphone. Selon discipline, laisser son téléphone à son bureau.

Si on a des horaires simples :
– Dans mon entourage, je suis un des rares à terminer à 18h, la plupart de mes amis ont une folle carrière et terminent à 19h30… et ceux qui terminent tôt rentrent chez eux (ils habitent à Paris et je ne suis en banlieue donc l’aller-retour est possible mais juste histoire de poser mes affaires et je repars immédiatement). C’est le moment pour aller écrire au café / starbucks. Attention, beaucoup plus de monde que le matin, beaucoup plus bruyant. Bien s’isoler avec un casque réducteur de bruits / boule quiès / musique.

– Pour ton histoire de 10 minutes, j’y crois moyennement. Ou alors 10 minutes VRAIMENT efficaces, perso les 10 premières minutes c’est très dur de se remettre dans l’ambiance d’un texte, même si on a coupé à un moment opportun (fin de section ou de chapitre). C’est minimum 20 voire 30 minutes. Mais là encore, c’est un entrainement régulier. C’est une discipline à prendre, au même titre que faire ses séries de pompes / abdos tous les jours.

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Marièke 7 mars 2017 - 17 h 30 min

Merci pour ton retour et tes solutions 🙂

Je n’ai jamais dit que j’étais représentative de qui que ce soit ! 😉 Effectivement, je n’ai pas d’enfant, je travaille (souvent) de chez moi (j’ai un bureau où je me rends régulièrement), j’ai un chien, j’ai un mec. J’imagine que tout le monde a ses « contraintes ». Dans ton commentaire, tu présentes la vie d’un célibataire endurci parisien qui a des horaires de bureau. Par exemple, tu parles du Starbuck mais pour ma part, je ne peux plus dépenser 5€ chaque jour pour aller écrire car mon salaire actuel ne me le permets pas. En plus, le premier Starbuck est à plus d’une demi-heure de métro de chez moi… ^^’

Pour les dix minutes par jour, ça fonctionne pour moi (c’est ce que je fais pendant le NaNo ou quand je veux vraiment avancer une histoire). Si tu écris tous les jours tu n’as pas besoin de te replonger dans ton histoire : elle est toujours présente dans ta tête et tu ne perds pas de temps à t’y remettre. Après, c’est évident que tu as certainement des phases où l’écriture est moins efficace mais c’est aussi à ça que sert la réécriture.

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Kazan Fuurin 7 mars 2017 - 18 h 12 min

Vivi l’exemple du starbuck est à part. C’est vraiment cher, 3€ pour un café qui est plutôt de la flotte (j’y mets masse de cannelle, à discrétion, pour donner du goût). Bon après honnêtement, le Starbuck’s, personne ne te dit jamais rien, je suis rentré plein de fois sans consommer ; si j’avais beaucoup plus d’auto-discipline, je préfererai rester chez moi (quoiqu’en ce moment, le starbucks est pile poil sur le chemin pour mon taf, je passe devant tous les jours donc je peux faire l’arêt), et forcément c’est beaucoup moins onéreux.
Pour les 10 minutes, c’est un poil différent, encore une fois c’est pleinement perso. Pour mes projets fantasy / sci-fi, le premier jet, où tout n’est qu’action et description (pour la psychologie, un « il bouillonnait » suffit) j’ai juste besoin d’avoir la charpente, je peux m’y mettre. J’ai un projet plus personnel, assez psychologique et dans l’émotion, et j’ai besoin de me remettre en spleen pour trouver les mots et les tournures (et même après, je ne les trouve pas assez satisfaisants, même pour un premier jet). Au tout début du projet, j’étais quasiment obligé d’écouter un disque entier allongé dans la pénombre pour me mettre dans une ambiance avant de pouvoir écrire 😀

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Lynda 7 mars 2017 - 19 h 47 min

Pour ma part, je me mets à l’écriture le soir après le dîner et quand toute la famille vaque à ses occupations favorites : télé, console, ordi, portable, dodo… Ce qui ne m’empêche pas de faire une soirée en famille quand ça se présente.
Souvent, je vais écrire dans mon lit pendant que mon mari regarde la télé (dans le lit). Je mets mes écouteurs et une playlist d’écriture qui masque suffisamment le son de la télé… On est l’un à côté de l’autre mais on fait chacun son truc (quelquefois il joue à candy crush en regardant la télé : bande de geek !).
Bref, j’ai appris aussi à déculpabiliser de passer du temps à écrire : je préfère faire comme ça que de me « forcer » à être devant la télé sous prétexte d’être en famille. Mes enfants et mon mari peuvent m’interrompre (raisonnablement hein 🙂 ) quand ils veulent, je reste disponible.
Sinon, j’ai pensé au temps partiel mais comme toi le côté financier me freine un peu… mais je ne perds pas l’idée de vue.
Ecrire le matin est tout bonnement impossible pour moi, je ne suis pas du matin, c’est irrécupérable.
Les 10 minutes par jour est la théorie de Draftquest mais je suis assez d’accord avec Kazan : 10 minutes c’est peu pour se mettre en condition d’écriture et entrer dans son histoire. Moi il me faut 5-10 mn justement pour me replonger dedans… Mes sessions sont plutôt de l’ordre de 45 mn, je fais des pauses et je repars. Même en écrivant tous les jours, j’ai besoin de ce temps pour me « conditionner ».
En revanche, un truc qui fonctionne bien pour dégager du temps, c’est de programmer mes objectifs d’écriture dans la semaine : en fonction de mon emploi du temps, je m’écris un planning (lundi 500 mots, mardi 0 mots car réunion le soir, mercredi 500 etc…). ça permet à la fois de programmer et aussi de déculpabiliser quand je n’ai pas écrit.
Bon, je ne peux pas écrire dans les transports… je conduis ! Mais je rêverais de passer ma demi-heure matin et soir à écrire plutôt qu’à conduire 🙂

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jessica 13 mars 2017 - 11 h 21 min

Pour ma part, j’ai 5 enfants et je travaille à temps partiel (mais mon jour de congé est consacré aux courses et autres tâches diverses!) .
J’écris surtout le soir, devant la télé, (le bruit ne me gêne pas) pendant que mon homme regarde des émissions politiques ou Game of Throne. Ainsi, je consacre bien une heure et demi, voire deux heures par soir, sauf quand je suis en panne d’inspiration ou que, pour une fois, il y a quelque chose d’intéressant à la télé!
Le weekend, j’écris moins car je le consacre aux enfants et à chéri.
Il m’arrive souvent d’écrire au boulot lors des périodes creuses!

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Marièke 14 mars 2017 - 7 h 43 min

C’est exactement ce que je voulais dire quand je disais qu’il fallait adapter l’article à votre sauce : tous mes conseils sont généraux et vous devez voir dans quelle mesure vous pouvez les adapter à votre vie quotidienne. C’est important, car la routine change régulièrement : cette routine d’écriture que vous avez mis en place évoluera certainement quand vos enfants vieilliront et gagneront en autonomie 🙂

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