Samedi 10 septembre, cela fera trois mois que je propose à la vente Pouvoirs, mon premier roman autopublié. À cette occasion, j’avais envie de vous faire un point et d’être la plus transparente possible à ce propos — en sachant que j’avais déjà fait toute une série à ce sujet en mai-juin dernier. Je vous retrouve donc aujourd’hui pour un point sur la publication de mon roman.
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Le point aujourd’hui
Histoire de vous remettre les idées au clair, j’ai décidé de publier Pouvoirs au format papier (avec Lulu) et au format numérique (sur Kobo, Payhip et Amazon). J’avais pris cette décision pour permettre le choix aux lecteurs.
Pour être complètement honnête avec vous, je n’attendais pas d’être dans les meilleures ventes de Amazon et de Kobo. 🙂 Cette publication était un coup d’essai et je savais que le genre « jeunesse » n’est pas le plus acheté en auto-édition (c’est la romance qui cartonne le mieux !).
Les ventes
Et ça s’est confirmé. Pour le moment, j’ai vendu une vingtaine de livres — formats papier et numérique confondu.
La communication
En plus des articles parus sur ce blog, j’ai entrepris deux actions de communication :
- Contacter quelques blogueurs littéraires et j’ai envoyé mon roman à plusieurs reprises. Pour l’instant, j’ai reçu une seule chronique de la part de Anna, blogueuse sur Un fauteuil, un livre, un thé. Elle est très positive. 🙂
- Faire une promotion d’été sur le livre au format papier et numérique. Elle a déclenché quelques ventes sur Kobo, surtout, mais soyons honnête, ça n’a pas non plus été la cohue sur le site :p
Les droits d’auteurs
On est dans la transparence, soyons transparents jusqu’au bout 😉 J’ai dépensé environ 300 € pour l’autopublication du roman (création de la couverture, impression d’une dizaine d’exemplaires et frais postaux) et pour l’instant, j’ai gagné un peu plus de 50 €.
Concernant le versement des droits (car j’imagine que c’est le genre d’infos qui peut vous intéresser si vous projetez de vous faire autopublier) Lulu et Amazon m’ont payé, sans qu’aucun seuil n’ait été dépassé, contrairement à Kobo qui ne paiera mes droits qu’au bout d’un an — sauf si je dépasse un palier (qui doit être de 100 €, mais c’est à confirmer).
Retour sur le lancement de Pouvoirs
Trois mois après le lancement de Pouvoirs, je peux commencer à prendre un peu de recul sur les actions que j’ai menées pour l’autopublication de mon roman.
Ce que je ferai pareil
- Prendre une illustratrice
- Publier sur Amazon et Kobo
- Avoir une version papier — c’est vraiment agréable d’avoir une version papier à envoyer à ses amis ou aux blogueurs
- Faire la promotion de mon livre sur mon blog — c’est quand même un peu pour faire ma promo que j’ai un blog 😉
Ce que je ferai différemment
- Publier sur Payhip n’est pas utile
- Prendre le temps d’aller voir les librairies indépendantes autour de chez moi : je n’ai pas du tout fait cette démarche par manque de temps et difficulté à me vendre. Je regrette de ne pas l’avoir fait, car je pense que ça aurait pu être positif (d’autant plus que j’ai une super librairie indépendante non loin de chez moi…)
- Prendre le temps de faire un peu plus de promo, notamment auprès des blogueurs littéraires.
- Parler plus du roman en lui-même sur le blog. J’ai plus parlé du fonctionnement de l’auto-édition que de Pouvoirs en lui-même et c’est possible que ça lui ait fait du tort.
- Mettre en place une stratégie de lancement plus efficace — je ferai peut-être une opération « gratuit » au départ pour avoir des avis sur les différentes plateformes de vente ou je ferai une période de précommande à un prix plus incitatif.
Dans les mois à venir
Parce que je n’ai pas envie que mon roman en reste là, je vais faire les trois actions suivantes dans les mois à venir :
- Le proposer sur le programme KDP Select (et donc, le retirer de Kobo pour un moment). Je sais qu’il n’est pas apprécié par tous les auteurs, mais je veux voir si cela a un intérêt pour les auteurs en termes de volume de ventes. En plus, cela facilitera mon discours (le roman ne sera vendu qu’à un seul endroit). Je vous ferai un article de comparaison entre le programme classique et le programme KDP Select.
- Contacter la librairie indépendante à côté de chez moi pour proposer le livre sur ses étagères. Je ne sais pas du tout comment elle va accepter la chose. Si c’est quelque chose qui peut l’intéresser, je passerai peut-être par un imprimeur parisien (ou français) pour imprimer plusieurs exemplaires de mon livre à moindre prix.
- Participer à un salon. Là encore, je ne sais pas ce que ça peut donner en tant qu’auteur autopublié… Il faut que je regarde. 🙂
Et n’hésitez pas à me contacter si vous êtes blogueur littéraire et souhaitez lire mon roman pour en parler sur votre blog 🙂
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J’espère que ce bilan tout en transparence de l’autopublication de mon roman vous aura intéressé. Vous pouvez bien sûr me poser vos questions dans les commentaires de cet article si vous vous apprêtez à autopublier votre propre roman. 🙂
À vendredi,
Marièke
Crédit image : La photo est de moi. Il faut que j’en fasse d’autres 🙂